This Handke Drama blog links to the four sites
http://www.handkedrama.scriptmania.com/index.html
http://www.handkedrama2.scriptmania.com/index.html
http://www.handkedrama3.scriptmania.com/custom3_1.html
http://www.handkelectures.freeservers.com/index.html
[the drama lecture
that discuss and have material about all of Handke's drama, chronologically arranged, 1966 to the present.
This blog serves the purpose of discussion and news announcement, catch as catch can...
Unfortunately
I have not enough photos to make albums of two very
great plays: THE ART OF ASKING [which amazingly
has not been done in English so far! BUT THEN
LITTLE ACTUALLY AMAZES ME ANYMORE IN THIS CULTURAL
BOG]
and of VOYAGE
BY DUGOUT; THE PLAY ABOUT THE FILM ABOUT THE WAR
which PAJ [Performing Arts Journal] will publish in
Scott Abbott's
first rate translation in Spring 2012
Therecent
- 2011- FOREVER STURM + 2009 UNTIL THE DAY are
marvelously represented here, with photo records of
their Austrian premieres. DAY has been
translated by Mike Mitchel and published, but not had
its English language premiere [in tandem with
Beckett's KRAPP, since it is, as it were, the ying to
Beckett's yang]. Whoever seeks to translate STURM
better take a deep draught of Shakespeare first!
It will not be me, I did this once with WALK ABOUT THE
VILLAGES
======================================
HERE
A LIST OF ALL THE HANDKE DRAMA SITES AND THE
HANDKE DRAMA BLOG
WITH IT THREE DOZEN OR SO ENTRIES SO FAR.
http://www.handkelectures.freeservers.com/
The drama lecture contains a lot of my thought,
but for matters I then wrote about VOYAGE BY
DUGOUT
and SUBDAY BLUES and that can be found at the blog
and the
various scriptmania sites.
The Handke translation site: http://www.handketrans.scriptmania.com/
contains a lot of thought on these matters. Scott Abbott and I discussed FOREVER STORM
at great lenght at:
and these sites contain a
record of the German reviews
and the background to the play.
NEWS:
The Trapdoor in Chicago, under Max Truax
Direction
will do my translation of Handke's
THEY ARE DYING OUT early 2012
which had its American premiere at the Yale
Drama School
30 some years ago in 1979
Sounds like a recollection of the days of wines
and roses
when Friedrich Schiller breakfasted on hot buttered
toast with cunty fingers!
Upon Farrar, Straus' publication of Handke's
2007 novel Morawian Night Scott Abbott and I will memorialize that event
with a discussion at Scott's Goalie's Anxiety at the
Penalty Kick site
where we discussed earlier in 2011 Handke's latest
novel
the tantalizing DER GROSSE FALL
And you can never tell whether our man will not
finally win the Nobel Prize
if anyone deserves it.... ============
Remember that the following Handke plays
are in print:
1] KASPAR AND OTHER PLAYS [FARRAR, STRAUS]
2] COMPLETE PLAYS VOLUME I [which contains not just
the plays in the above FSG volume
but also those of the o.u.p. RIDE ACROSS LAKE
CONSTANCE & OTHER PLAYS,
a total of a dozen, all in yours truly's translation.
METHUEN
3] THE HOUR WE KNEW NOTHING OF EACH OTHER & ART OF
ASKING
YALE U.P {Honegger]
4] WALK ABOUT THE VILLAGES, Ariadne Press [moi meme]
5] UNTIL THE DAY, University of Chicago Pres [Mike
Mitchel]
6] forthcoming: VOYAGE BY DUGOUT , P.A.J. Press [Scott
Abbott]
Happy the translator able to get a sli-lift from Peter
Handke's elbows!
Peter Handke's 'The Beautiful Days of Aranjuez' Receives Standing Ovation at the Lisbon-Estoril Film Festival
and a french review now
Par une belle nuit, pas si obscure, vous sortez du Théâtre de l'Odéon, et une question vous tarabuste : pourquoi ces Beaux Jours d'Aranjuez,avec lesquels Luc Bondy inaugure
son mandat de directeur, n'ont-ils pas suscité l'émotion escomptée,
dans une salle qui pourtant, en ce soir de première du 12 septembre,
était en grande partie acquise d'avance ?
Tous les ingrédients étaient là : un texte magnifique de Peter Handke, dont Les Beaux Jours marquent le retour en majesté au théâtre, après la polémique de 2006 qui avait fait suite à la déprogrammation d'une de ses pièces
à la Comédie-Française, en raison des positions contestables de
l'écrivain sur la guerre en ex-Yougoslavie. Deux grands acteurs - une
grande actrice, surtout, Dörte Lyssewski, accompagnée de Jens Harzer. Et le talent habituel de Luc Bondy.
La réponse est bête à pleurer : le surtitrage bâclé a en grande partie gâché la soirée. Luc Bondy a choisi d'ouvrir sa
première saison avec ce spectacle créé au Festival de Vienne. Le texte
de Peter Handke, qui a été écrit en français, est donc joué en allemand.
Et surtitré, dans des conditions assez peu dignes d'une grande maison
comme l'Odéon : l'écran de surtitrage, placé beaucoup trop haut, oblige
les spectateurs non-germanistes à une gymnastique incessante, peu propre à favoriserl'écoute attentive de cette partition subtile.
Mais
surtout, le texte proposé en français à la lecture n'est pas celui de
Handke : réduit, dénaturé (retraduit de l'allemand ?) et accessoirement
bourré de fautes d'orthographe, il arrive de surcroît souvent en décalé.
Tout cela dit, revenons à l'essentiel, la partition, donc, d'une rare beauté composée par l'auteur de L'Heure de la sensation vraie. Une partition, oui, plus qu'une pièce de théâtre. Un homme, une femme, un jour d'été. "Une
femme et un homme sous des arbres invisibles, seulement audibles, avec
un vent d'été doux qui, d'un temps à l'autre, rythme la scène", écrit Peter Handke avant que leur dialogue ne commence. "C'est comme si s'écoulait, avec chaque bruissement des arbres, une heure, ou un jour entier."
Ils
sont là, dans ce temps suspendu, sans que l'on sache vraiment quel lien
les unit, et dans un jeu étrange, qui a ses règles, avec leurs
transgressions. L'homme demande : "la première fois, toi avec un homme, c'était comment" ? Ils sont là, dans la profusion du monde, sa vibration, qu'ils sont encore capables de percevoir : un faucon s'envole entre les arbres, des libellules "sans lac, sans eau visible", fontentendre le crissement de leurs ailes.
Tout Peter Handke est là, le temps et l'absence, la lumière et l'ombre, et la question de comment être au monde, lui appartenir,
dans ce monde-ci où le vacarme a recouvert le bruissement des êtres et
des choses. Quelles sont les possibilités de l'amour, de la beauté, dans
un tel univers, où la guerre des sexes a été déclarée ? Les Beaux Jours d'Aranjuez - le titre de la pièce renvoie explicitement au premier vers du Don Carlos de Schiller : "les beaux jours d'Aranjuez sont passés..." -
jouent sur ce sentiment du paradis perdu - éternellement perdu. Dans le
texte de Peter Handke, une pomme circule entre l'homme et la femme.
Cette
pomme ne figure pas dans la mise en scène de Luc Bondy - il n'en reste
que la trace, le fantôme, dans la main des deux acteurs. Cette mise en
scène prend un parti très net. Pas d'arbres, pas de nature bruissante,
sur le plateau de l'Odéon. Comme dans un tableau d'Edward Hopper, la scène a lieu derrière le rideau de théâtre, et la nature n'est plus qu'un tableau, une représentation.
Dörte Lyssewski et Jens Harzer sont deux fauves de théâtre, qui se blessent, se dévorent, s'aimantent et essaient de se donner de la douceur, comme ils pourraient le faire dans une pièce de Tennessee Williams - lequel Tennessee court lui aussi comme un drôle de fantôme tout au long de la pièce.
Dörte Lyssewski, fantastique, atmosphérique - il faudrait un article entier uniquement pour décrire tout ce qui passe sur le visage et le corps de cette actrice - marche comme les danseuses dans les spectacles de Pina Bausch, et cela n'a évidemment rien d'un hasard. Paradis perdu, beauté du monde recréée - ou lue ? - par l'art.
La fin est très belle, qui voit le rideau rouge du théâtre - dans le théâtre, au milieu de la scène, jusqu'ici fermé - s'ouvrir lentement,
très lentement, dévoilant un ciel nocturne piqué d'étoiles. La
représentation, le théâtre, ouvre sur la nuit et sur le monde, comme
l'écriture de Peter Handke ouvre le regard.
Quel dommage que ces Beaux Jours d'Aranjuez n'aient pu tenir cette
note à la fois profonde et aérienne tout au long de la représentation. A
la fin, à la toute fin seulement, on saura que l'homme s'appelle
Fernando, et la femme, Soledad.
Die schönen Tage von Aranjuez (Les Beaux Jours d'Aranjuez), de Peter Handke (le
texte est publié aux éditions Le bruit du temps). Mise en scène : Luc
Bondy. Avec Dörte Lyssewski et Jens Harzer. Théâtre de l'Odéon, place de
l'Odéon, Paris 6e. Tél. : 01-44-85-40-40. Les 13, 14 et 15 septembre à 20 heures. De 6 € à 34 €. En allemand surtitré. Durée : 1 h 45.
PART II ON MONDAY AUGT 13
Part I
Part II – p. 25 appr.
Die schönen Tage in Aranjuez
Sind nun zu Ende. Eure königliche Hoheit
Verlassen es nicht heiterer. Wir sind
Vergebens hier gewesen. Brechen Sie
Dies räthselhafte Schweigen. Oeffnen Sie
Ihr Herz dem Vaterherzen, Prinz. Zu theuer
Kann der Monarch die Ruhe seines Sohns –
Des einz'gen Sohns – zu theuer nie erkaufen.
The opening of
Friedrich Schiller’s Drama
Don Carlos[1]
---
An Exstensive Idionsyncratic Commentary on Peter Handke’s so Idiosyncratic
Two-Character Play
Composed in Fall 2011, this latest, the 20th, Handke play,
a text of appr. 15 k words in generous type for aging eyes spread over 70 near
quarto-sized 6 1/2 by 10 inch pages, is denominated as a “summer dialogue” [“late
summer” would be a tad more accurate,
the mood toward the end becomes autumnal. Actually the site Aranjuez was the
Spanish King’s Spring residence, it being too hot in the La Mancha in Summer]
and a dialogue of sorts it certainly is, ‘tween a man and a woman, between a
queen and king [?], between a labrador
and his maid, between whore master and whore - HE is addressed as FERNANDO once
at the end, also the name of various Spanish kings who reside at at Aranjuez
among many possible allusions [2] although I think his being NAMED that
common-place Spanish first name signifies that at that point at least they KNOW
one another, she remains NAMELESS which I don’t signifies anything in
particular but adds to the profound allusivenss of the piece, although we could
call her Lilith, slut of sluts or whore of whores, Erinye, ”what a piece of ass
you must have been to get all those men.” It is a dialogue, for sure; except when the
text turns into a set of parallel monologues. On the one hand she talks about voegeln and fickeng [fucking] and he
talks about the orgies, the sparrows Plato’s retreat in the mucho pulvo
Aranjuez.
For stretches, especially initially, t’is an
interrogatory, and a very one-sided and demanding one, by the man, of the woman
of her sexual exploits, but not her’s of his, although it becomes explicit from
his questions and the way he questions her (pages 17 through 33)
“And how did it go
on? You and the first guy of flesh and blood? How, where, when, who?”
And his anticipation of hearing of her first real fuck
already paints the scene with her, his voyeurism like a glove.
“And you and the chain of men? More and verging on the
hundreds? More and more affairs, hanky-panky, adventures, quickies, or? Less
and less light, or? Your year of fucking your buns off, in summer like winter?
Tell me.
that
he is equally or more experienced in these matters than she but insatiable for
details, dirty tails; that is, that he is not just a voyeur of yet another
erotic revelation, but that he gets off on revelations, that, secretly, he may
be masturbating to them. I think the
man who asks the woman, the eroticist, to reveal her erotic history in ARANJUEZ
is a whoremaster. He has the first word, they have an agreement, unspecified,
but it includes her undressing in that fashion and she does not seem to mind at
all as a matter of fact she becomes a compulsive exhibitionist. And he is not
just any old whoremaster either, he is the Leoporello of our man's Don Juan
[as told by himself], this deliciously voyeuristic and sadistic and oh so
knowing critter who lives through his master and can’t get enough, and perhaps
his master throws him a wasted concubine who is not yet one of the biting
bitches of Babylon! And he and the women his master consumes as though they
were delicious water melons are of course in cahoots, a better word than
complicity. No wonder the audience in Vienna was a bit stunned, it is such an
aggressive act, especially towards
women to put on such a spectacle. The initial audiences of Publikumsbeschimfung
[what I now call Public Insult] were stunned too, or, as an analyst
said, who saw its first American performance [at the Goethe House in New York],
made excruciatingly self-conscious at having undergone an hour’s worth of first-rate
group therapy. Aggressiveness and exhibitionism, all around exhibitionism are continued Handke characteristics, no matter
how more sophisticated they have become.
However, as of about page 30 Fernando Leoporello stops asking questions
and instead starts to talk about Aranjuez while our eroticists carries on with
the account of her adventures, fucking to break the bonds of existence, fucking
as vengeance – and it is an odd divergence into two parallel accounts – it creates
an interesting field of tension between the “lyrical” and the pornographic, it
creates a “projection screen” for the audiences ears eyes and imaginings,
conflicts.
“And this period persisted?”
“Don’t
know. If I think back on those year: nothing but contradictions, from one day
to the next, from one hour to the other, from one second to the next. Desire.
Disgust, disgust with the lust. Tenderness, pretense of tenderness, violence,
tender violence, violent violence. And everything always happened of a sudden:
suddnely the lust. Suddenly the violence. Epoch, epoch of suddenness..
Interrupt me… (36)
My
spirit of vengeance, mine… was not directed against a man or men… but against
and enemy, a spirit that rules the world, a world order which imbued me with
the spirit of vengeance… and the idea of wreaking vengeance to realize the
vengeance on the atual worl, to celebrate vengeance together with a man. (37
My acts of vengeance derived from a revolt.
But it was never tied to a precise object… and that was why I acted out my
vengeance tht much more vehemently… and my accomplice… never during that period
did I see a lover in any man and my accomplice with me. (39)
But the other times with other accomplices:
what joy! What childish frivolity! … It was as though we had conquered every
kind of existential hurdle, as though we had played a trick on existence… (40)
And at that point any kind of vengeance was
beside the point. Those bodies were moving above and beyond. Were more. Became
everything. Beyond the so-called erogenous zones…(41)
They outdo each other, the cradle endlessy
rocking wins in both instances, although in one it seems to be only a
proliferation of water melons and sparrows.
I
want to express some doubt at this casting her vengeful fucking in supernal
existentialist terms, she nearly sound like that great New York rabbit Norman
Mailer whom, however, I grant a certain truth in trying through sheer fucking
to change consciousness – but those summers too, unfortunately, are brief, but
they exist, when seemingly you have fucked all the shit out of your system into
exhaustion.
Yet at one moment it seem that our eroticist takes a certain pity on her
Fernando, as though he’s a bit pathetic. Wouldn’t you not rather ravish this marvelous
whore than talk about water melons??? The unfulfilled tension of the piece is
its drama.
Aranjuez thus comes on
as an alternating discourse of erotic matters with celibate nature accounts as
their echo, if you take currants, water melons, sparrows in moshpit froth to be
merely neutral, uncontaminated by her eroticism – that is, Aranjuez is, also formally a most peculiar hybrid of the
essayistic, Handke-essayistic that is [e.g. The Assayings of Tiredness, The
Jukebox and The Day That Went Well], of the editorial [say, on the preference of watching
oodles of sparrows bathing in their kind of baby powder], playful and coy and
in some respects, I would put it to the author, an egregiously aggressive act
of undressing the feminine, an exercise
verging on the pornographic but far exceeding it: “The Spirit of Poetry as it Emanates from the Obscenely Pornographic and
Angry Heart of the World” might be a good subtitle – and here I find the right
image of
the diabolically Cool Hand Luke who wrote this play! It is also a wonderfully
quiet play, it needs to be quiet since as a projection piece the audience needs
to let its imagination roam, it needs to hear the allusions and not be
distracted by action, a matter in which the director of the premiere, the
valued Luc Bondy, appears to have lost his mind by introducing no ends of
busynesses. Did he want to save his friend’s ass by keeping the cat in the bag?
He must know of his master’s pasha taste for whores? [see the reviews].
Yet the American version of the beautiful beast, that I itch to
direct with Fernando wanking on stage, could probably use a few more dirty
tails than it already has to draw the crowds, Americans are not much for
imaginings or subtlety, they need their porn straight in the face and gobs of
it. - And
- wonder of wonders - is why this piece did not create a scandal at its
premiere in Vienna in Spring 2012… although if I am to believe the reviews, and
I don’t particularly
the
audiences were taken aback, as well they might be, by a play where, chiefly, that
all-around exhibitionist Handke has a very knowing man seemingly force a woman
into an act of exhibiting and explaining herself – take it off, take it all off
would be the nudie show equivalent – of her erotic history, a total deshabilité;
perhaps some in the audience even blushed, as they were meant to with this
aggressive exhibition impinging on their all-around conscious and
pre-conscious; and reserved their applause for the two talented and experienced
performers. The director Luc Bondy, ancien
ami de auteur, here he is rehearsing Handke’s HOUR with the composer making
sure he doesn’t miss one beat in the score
that
the play has a lot of Handke in it and I imagine that Bondy who has known
Handke all these years and is his master’s servant
is
in as good a position as anyone to specify what these elements are above and
beyond the fact that an artist’s work will, one way or the other, trivially or
not, show its connection to its creator, and to what if any degree the
connection matters to the way you may want to direct it. The aggressive
exhibition is in some ways par for the course, as is Handke’s drive to exhibit,
absent which compulsion we would not have this huge body of work which ranges
from the greatest that Western dramatic literature has engendered – Public Insult,
Kaspar, Ride Across Lake Constance, The Absence, Walk about the Villages, The
Art of Asking, The Hour We Knew Nothing of Each Other, Voyage by Dugout, Forever
Storm in the last hundred years, but never descends below a certain high
formalist level, Subday Blues, They Are Dying Out, Until the Day do us Part, La Cuisine. Would Luc
Bondy agree to my suggestion that Handke’s aggressively once upon a time, or
persisting, erotic behavior toward women is much like the woman’s in this play
toward men after her marriage goes bust? After all, Handke has used women as
masks for his self, as personae, in The Left-Handed Woman and Crossing
the Sierra del Gredos even in the instance of Sorrow Beyond Dreams,
ostensibly the account of his mother’s by and large unhappy life, he
subsequently said “Ma mere, c’est moi, what do I really know about my mother.”
A rare and wonderful admission that he wrote a projection.
The “erotic” by itself is neither aggressive
nor angry nor passive. Here it first seizes the woman at age ten, is
consummated, and, so it appears, subsequently aggrieved, injured, although we
are not told how or why. The “erotic,” that little imp always with bow and
arrow that adorns paintings and sculptures so cutely during the Rococco, in my
experience is like the trigger in the atomic bomb, it is a pheromone, a
sniffing glue by itself it is neither aggressive nor passive nor angry but if
the trigger is keyed in between a twosome – first of all they lose their minds
and then you never know that can happen, everything from a mutual Hiroshima to
trotting happily like two old shoes alongside for the rest of their lives. So Aranjuez
is not entirely an exploration of “the erotique” – only of what transpired once
it was deeply injured; and what assuages it, namely a place like Aranjuez.
Trying
to situate this piece of ennobling and displacing talk that is Aranjuez,
the talkiest Handke piece for sure, the only one!, about fucking and fucking
and more fucking, this assaying of the varieties of the feminine erotic, and
then of currants and water melons in the former royal residence of Aranjuez
and its surround, within my so productive cuckoo’s oeuvre, I think at once of
the preceding tantalizing work, DER GROSSE FALL
which
features an aging roué waking up in the bed of a woman “who has been good to
him” but who is already off to work – whether he was good to her is not a
question that is addressed, is it implicit? But that ends with a FALL, a great,
catastrophic fall? as the man is about to meet the woman for that evening’s
assignation.
Aranjuez has one stretch where the
queen tells the king that during her long stretch of fucking – which she avers
can neither be called ficken nor voegeln – God forbid what she did could ever
be called by such a common name – by then doing so out of sheer vengeance so
she claims - at one spell she and her fuck buddy, incidentally as it were, were
good to each other, out of sheer mutual ongoing physicality. True, and
wonderful and rare moments they are! Encounters with Erinyes whose great
fucking entices those whose cocks are in their hearts to fall in love with them
before she dances off, havoc in her wake, are, sad to say, also in my experience.
“Why pick on me? Why keep on picking on me?” as the summer blues have it.
Having lived at length in what then might have been
called the Orgon Quartier of Manhattan, Tribeca and Soho, one big Orgon Box,
from about 1970 to 1985, I can attest and bring a lot of observational truth
claims to these proceedings.
Handke himself has a complicated relationship both to women
[3] and to the erotic that began as he his mother’s love child became witness
to violent and drunken primal scenes as of age 2. His Essay on Tiredness
recounts the sounds of “cat on the hot tin roof” in the room above his student
abode in Graz as tiring him – the essay, a storehouse of insights into the
problematics of adolescent Handke, keeps mentioning how when he became angry he
became tired. Thus we end up with an ambivalent attitude to the pornographic
heart of the world; it expressed itself in going to no end of porno flicks
while writing the so chaste, withdrawal from those venues, the novella The
Left-Handed Woman; or mentioning that he could imagine living an entirely
slovenly erotic life – ditto moi-même, unfortunately, then, you think that you have better and
more important things to do than to make beautiful women happy in bed. Handke
lived in Paris during most of the 70s and was on an erotic rebound from having
been left by his first wife, that he was left for good cause considerations of
that kind do not assuage those traumas but can produce fine, stormy literature
in this instance. [00] Passages between a husband and a wife in the 1972/3 play
They Are Dying Out are dramatic indeed, Ingmar Bergman film dramatic is
my shorthand; the man and the woman in Aranjuez are not involved in any
kind of drama as they themselves testify and that is the case; the drama here,
as indicated, is of another kind.
As a matter of fact, what is their relationship to each
other is a question that must haunt an audience unless they catch on, but even the
reviewers who had ample time to read the published play and actually did so,
seemed not to have.
But put a pretty
woman and a handsom man on stage, especially in Vienna… As mentioned: He
strikes me as some kind of lewd voyeuristic father confessor who exacts her
then rather voluntarily proffered confessions, like Don Juan’s sidekick in
Handke’s eponymous novella, a dirty old man who smacks his lips at every bit of
filthy underwear, all real men are dirty old men, except their minds get
dirtier as they age; women’s fantasies turn out to be both more exotic
qualitatively and quantitatively; a sidekick, a part of Don Juan, Leoporello -
Handke has created great “part objects” of that kind for a quite a while: think
of the Restaurateur who keeps going broke in No-Man’s-Bay, because he is
as finicky with his guests as with the best word salad. But the man turns from
part object minor charater into something mre substantial once Aranjuez comes
into play. Indeed, the work that links most directly to Aranjuez is Handke’s
Fabergé
egg, the novellaDon Juan [as told by himself], what a wonderful clockwork piece,
where our Don is pursued I imagine by the likes of our eroticist of Aranjuez.
Don Juan, too, is anchored in a situ,
a former abbey in that instance, which practiced nunnery at one time; here, in Aranjuez
our eroticist mentions that she made it a point to cure men who had been
erotically chained during their youth, taking them to their old prisons, abbeys
nunneries and making it a point to fuck at least within sight of the site of
their traumas. Indeed, as to the varieties of lewdness and eroticism and the hussies crawling
into lovers beds or up fire escapes Aranjuez relates most deeply to the marvelously playful, so perfectly
rendered gem, DON JUAN [2003], who is
near devoured by the erotically charged beasties.
Handke mentions in one of his diaries, one of his
frequent one-line laconicism, that as of a certain point everyone seemed to
want to do nothing but fuck. But fails to mention “the pill”, which also
enabled men to be spontaneous as the eroticist here says she is and not fear
the wages of pregnancy or entrapment [and the pessary of “I’m wearing it” of Goodbye
Columbus]. I would time the time of “all-out fucking” [“all our embraces”] not
just to the pill but to the “coffee tea and me” of world-wide air-travel, the globalization
of marvelous promiscuity, when hostesses and captains were easy, and to the moment
when girl-women started wearing under- as outerwear; that is, well past
bra-burning time, that was earlier. We are no longer au naturel, but have re-introduced artifice into the game. And how
do you even get to know each other unless undressed?
However, both the man and the woman express mutual
abhorrence of what is known as feminism.
We might think of the woman in Aranjuez as Donna
Juanita, whereas the Don, contemporaneously and so rightly, can just sit back
or even needs to flee their onslaught - this woman, this “cat on the hot roof”,
who at any moment, is a kind of “essence of heat” and its
variations
and during one stretch in her life, as a “contemporary woman,” of essence of
pick up artist who prays not to run into Mr. Goodbar.
Had Handke lived in the Orgon Quartier he might
have added a few wrinkles to the recourse his Donna takes to satisfy herself as
she ploughs on from man to man. No mentions of visits to the Isle of Lesbos, or
to triumvarites, those Wankel engines of all night stands.
I did take Handke once to that shoebox Barnabus
Rex, a kind of concentrate of Tribeca, a crucible of its demos, where I will
never forget the wonderful, happy smile that came over chief tender Ace’s
[Andrea Nova, drop-out from directing studies for the everyday drama of his
bars] face on being introduced to the famous guest, around 1976.
Barney’s, as B Rex was familiarly known, anthem was
WHAT’S LOVE GOT TO DO WITH IT, but by that time Handke spooked me as he does or
did so many others [4] and I made it a point never to be alone with him, or as
little as possible, and Michael Brodsky served the function of the protective
third. Or see Malte Herwig’s biography, where, in certain respects, the
ex-Spiegel reporter has done good interview and leg work. http://handke-discussion.blogspot.com/2010/12/full-length-review-of-herwigs-handke.html
Handke noted later, that evening, in the diary for
which he would draw on in Die Geschichte des Bleistifts that I seemed to
be someone who could be as playful as I could be serious, which was the very
reason why his first play texts had seduced me, who was merely playing with
them to see who might be the right translator… which is how being playful can get you into
the kind of trouble that Handke meant as a person, you transport it out from
the pool table… into… but even so… the counter-anthem to WHAT’S LOVE GOT TO DO
WITH IT was THERE’S GOING TO BE HEARTACHE TONITE! There was also an anthem for
the middle of the every night party, and that went RIDE SALLY RIDE.
There is heartache, too, in Aranjuez, but
for my taste not enough of the SATURDAY NIGHT AND SUNDAY MORNING kind, the la vida Lebenswelt of which I tried to
give a whiff in the footnote, and, toward Aranjuez’s end the woman is in
a long, quite poetic gentle monologue and there is mention of loneliness and
not finding the right man, there seem to be no children – women roués have a
tough time in that respect! Jeanne Moreau is the one to play the role of the so
erotically charged woman in Paris, not my wildcat if the Barnabus Rex footnte
who then administered the kind of claw marks that you might have expected, cats
kill, skilled cats in the Catskills, and also in a film, and in dreams, which
ought to be done in situ.
Man and Woman agree - they do not endorse Edith
Piaff’s trumpeting anthem “Je ne regret rien” – that ruefulness seems to them
no more than some kind of point, not a real emotion; where I would suggest that
guilt is what makes rue into a rather mixed feeling that can occupy a lot of
space.
The
so allusive ARANJUEZ begins with this sprinkling of wonderfully allusive
seductively lyrical poetic stage directions
And it’s
summer again. And another lovely summer day. And again a woman and a man at a
table in the open, under the sky…The trees merely audible, more premonition
than presence, in a gentle summer breeze, which, from time to time rhythms the
scene.(7)
where
only the likes of the besotted such as Ms. Gefuehlsduselei Renate Findeis and
Lothar “The Reverer” Struck are the kind of fools fail to see the signs
flashing DANGER DANGER… all those who enter these lyrical precincts are the kind of flies who get stuck in fly
paper.
The
man states that he and the woman have an understanding about the game they say
they have agreed to play, who can ask what and when,
The
man: Who
starts?
The
woman:
You, that was the accord.
It
is the customary strong unequivocal Handke opening as we have come to expect it
for nigh on 50 years now. However, both sides break the rules so frequently
that what the real rules are, aside that start, and their disagreements on that
score – that an agreement exists – exists I would say, to alert the reader, the
audience that a game is being played… what the game that is being played might
actually be, remains mysterious, unsettled, and the twosome’s disagreements on
that score exist to keep the pitter patter going.
However, this squabbling introduces a
layer, a certain fundament of playfulness on which their dia- and mono-logues
can proceed … in counterpoint or parallel, mostly in a forward direction toward
the ending in the place Aranjuez, yet on a kind of shifting unsecured ground of
uncertainty of who asked for what to be said… For me, after a while, the
equivocation became spurious, - the confusion it creates in me over several
readings, and I have not the patience to sort if there is something Jesuitical,
some ultra-subtlety in their understanding that I am missing as well I might as
I do so often as which I feel about this whole strange business of existence.
I can see the technical dramatic need for the
equivocating, it consigns the entire piece in the direction of a dream play
like RIDE ACROSS LAKE CONSTANCE, the only other Handke play that comes to mind
with an equally strong shot of decadence.
At any
event, one matter is unequivocal: the entire dialogue exists because of the
man’s fiat. If she were a whore she would ask for payment for two hours of hers,
and one of the reviewers states that this arrangement of the man asking and the
woman telling is typical. Perhaps in Vienna, it sure is not now or was it in
the then so promiscuous downtown NY in the last fourth of the 20th
century. Although a freshly made couple might, in the shortest possible order,
head off to bed or the landfill or a car, wherever, I never heard of a woman’s
opening words being “Would you like to know my sexual history or fantasies?”
[All this came later and could be most useful in keeping the relationship hot].
But “Let’s go out.” “Come up for a cup of coffee” [always at midnight] – or
since the hussies had become so forward, grab the man by the balls!
Although good friends or ex-lovers might tell
you that their vagina had dried up because they had taken the pill for too long
or that they did not have orgasm with their new lover or that the new Japanese
boyfriends rather slim penis did not matter, such intimacies were not the
openings moves of the match.
Yet of course there were those moments – the
woman recounts them too - where two
happy smiles in no time might be embroiled in the surf or the bushes - yet I
recall several wives who nonetheless were well aware how much these
“Seitenspruenge” [as these Antelope leaps are so nicely called in German] –
illicit quickies - might devastate their dearly loved husbands, and made certain
they would not be; that is, they were not on any kind of Erinye kick – either
because they had been emotionally devasted or had a quarrel with existence - like
our eroticist in Aranjuez, who is not a “happy hooker” either. And they
exist, too! I met one such once, but it was after the fact. I had had no idea
at the time.
In Aranjuez it is clear as of the git-go
that the man is the rule giver, and that it is the woman who will “kiss and
tell” or, rather, “tell of having kissed.” What if she asked him to
reciprocate? To level the playing feel, for the sake of balance? There is
really no need to. A man who asks
“And you and the chain of men? More and verging on the
hundreds? More and more affairs, hanky-panky, adventures, quickies,
evidences
that he has done everything, that he might be a whoremaster, a pasha with
recollections of Sumerian bitches, discarded concubines, biting passersby in
the ditches of Babylon. He has seen and done it all, and maybe he is impotent
now, but he likes hearing about it, he’s not bored by the whole business.
Yes,
the man’s question is of a kind put frequently at the inception of many an
erotic relationship where the past it thought of playing into a possible
future, where inquiry is made of the partner’s sexual history - voyeurism
jealousy, curiosity fantasy considerations of the futures market play a part
under frequent circumstances. Here, matters are flagrantly one-sided… Ah, all
those sweet 16s who then couldn’t wait; the quinze
anos in Mexico where most – just as Dr. Freud said - want a bebe from the
basketball or music star so that they can have bebe shawers and not be lonely with their conejo out of town! -
However, it isn’t at all certain that the man’s starting the game in this
fashion implies that they are or will ever be a couple – no drama between them
they agree later on, he might be her father confessor, possibilities exist for
them to play all kinds of fantasy games, naughty school girl and naughty
professor, but they don’t, but with all that sex talk sex is in the air and
unconsummated the piece then has the quality of a dry run, one long coitus
interruptus, one long act of public masturbation. In many ways this is a nasty
piece of work. The author has a surrogate, a complicitous Leoporello have a
woman undress her erotic history, the eternal whore and seductress who is
vengeful – there are moment when I don’t mind fucking her, or being seduced…
such as when she takes me to the monastery where I was kept prisoner as a child,
however we know that once she has unloosed the man’s shackles she will move on.
Baring it all is also a thoroughly seductive action toward the impotent
Leoporello who, however, talks about eating currants and watermelons instead of
devouring her, and a very aggressive act towards the audience. No surprise that
she leaves dramas, heartaches in her wake. Although these incidents are not
filled out, a director would have no problem in making them at least visually
more visceral and it appear Bondy took up that implicit suggestion. Handke
sprinkles no end of allusions into the text. As a general statement about the
evanescence or impossibility of consummated erotic love, as which lots of the
reviewers seem to understand the piece, I think it cannot be so considered.
Here,
the woman is afforded an opportunity to reveal the sexual coming of age at age
10! On a swing she is visited by a god, a falcon perhaps, a lightning bolt
shooting up from the ground, dressed all in white yet not one drop of blood she
has the sweetest most addictive and powerful of orgasms. I recall that after I
had my tonsils removed at age 8 and a half in in above ground bunker hospital
during an air raid with the lights trembling as I was drifting off in the
anesthesia, then lying on the hospital veranda to recuperate next to this
incredibly beautiful woman “the most beautiful woman in the world” as I would
say many times in my life, who was dying of a heart ailment and feeling this
sweetness in my groin as I had my first erotically triggered and memorable
erection. A month or so later when I returned for a checkup the Protestant
Order, the nurses, told me my love had died, I had excited her too much. Love
and death and destruction early in my life, and for someone part of whose
family motto read “Salvador de mujer.”
Looking at
Handke’s play-woman so graphic account of this so mysterious orgasm, rendered
with such marvelously filmic and picturesque intensity, the physiognomist and psycho.physiker might point
out that the event is just a tad less mysterious than it is made to appear if
we keep in mind the physical action of leg and thigh muscles working in the
groin region to get the swing to swing as high as possible, those exertions and
what that will do to the region as a whole, what this repetitive action can
release – although I have no quarrel with it being called godly, or a lightning
bolt striking or a hawk if those are the only words that will do to render the
event poetic, tell yourself whatever you like – no, not quite. The Austrian
papers were not happy with Handke’s representation of sex, neither in this nor
in the subsequent other graphically so effective instance, calling is
“schwulstig.” I cannot agree. They are uptight and ignorant.
The woman claims that this event changed her
forever. All right, if she says so. But there is no reference to her being
different in kind thereafter, although her “catness” may be it, addiction to
sweetness?
The man ctd. to pry what her first real love
making was like, and we have a magnificently described event in a shed located
at the edge of a saline, shaded by a Hawthorne or Mulberry tree one of whose
leaves casts a shadow on the lovers as the sun enters the shed through a knot
hole. In some way we are in the sexually charged symbolic world of D.H.
Lawrence… what with the piss and shit and blood that can be part of consummated
passion being represented by dried human shit on the dried mud floor and a
plump leech that has sucked the man’s blood on his toe while he was unaware. It
is a filmically graphic scene, you, I will remember it to the end of inscribed
memory.
Subsequent
to this marvelously rendered “first time with a man”, this “from here to
eternity” [in the surf of the beach on St. Simon Island the Marshes of Glyn the
October air velvety in the mild Gulf current and all it took was one happy
smile] with a saline setting, reminds
the Handke specialist of his wonderful novel The Saltworks [Kali,
2006] which features a far more mysterious “man and woman”.
It is said that our eroticist then married this
man of the saline… and lived happily ever after. NO… ! how she and her mate split
is left entirely obscure. Perhaps her “cat on the hot roof” quality, once
tapped, took over, or the man turned out to be like the bedeviled Handke and
was not only entirely negligent and multiply unfaithful but physically violent
and gratuitously sadistic, one reason that she became a forever Erinye. They
exist and they, too, populated the Orgon Box, which - but for the occasional Erinye
or Queen of the Night or Pschychotica or escapee from Woody Allen’s film Manhattan
who was with an older man because daddy would not sleep with her so that she
would eventually vent her fury on the older man, or escapees from Philip Roth
novels, or femme fatales - was marvelously friendly in its sexual to and fro,
love making was like breathing, and you realized how right Wilhelm Reich had
been. Lisas were great, so were Judys, Amys; Patrices and the like indicated
too much vanity in naming and spelled trouble. Laocadie anyone, Amina? [00]
The course of vengeance and erotic
adventuring ascribed to the woman is rich and variegated, impossibly rich, too
much is jammed in there, it improbably includes her taking pity on men who have
it written all over them that they would never even dare make a pass at her,
they lack the hunter instinct, there is no mutual spark, I’m uncertain here,
but that sounds much more like a lazy male opportunist than an unusual form of
being Mother Theresa, but fails to include her taking joy in being a whore, or,
as mentioned, the need for visits to the Isle of Lesbos to satisfy herself. How
old the world’s depravity! At any event, we have yet another accounting, this
once by a woman of a kind of running amok.
#
It’s
a kind of shame that Handke made the erotic account so one-sided - although as
noted, the male equivalent is implicit. For, ARANJUEZ premise of telling one’s sexual history,
which bears the truth of something that occurs between lovers with a bit of
history on their pelts, would, could be more enticing if it involved equivalence,
would be more of a voyeuristic exhibitionistic crowd pleaser than what we have.
An
exchange between such as mine that I put in a footnote or of many a different
kind, of aging ex-lovers, contains the possibility for erotically charged
comedies, but also of the supernal, some versions even have money written all
over them.
Towards the end of Aranjuez the woman says
“I’m so glad that you did not ask me some other questions.” To which all I can
say is “how much do we really want to know, how much more can there possibly be
to know?” Does this rhetorical differ from women who quickly say “I want to do
everything?”
#
About
a third of the way through the man, introduces the ARANJUEZ theme and setting
which acts as a counter point, nearly as a third character and, within the
economy of physiological longings and satisfactions, as a neutralizer… and I
wish the eroticist became as detailed in descriptions as the man becomes of the
melons, currants in Aranjuez. “I really love that Irishman’s cock, how it
swelled to a donkey’s size! How I could get it to arise in no time by
masturbating!... How I love that gang of stevedores in Savannhah!” – that is, a
bit more Germaine Greer. Less arrogating
in other words, more truly carnal.
Here the man, is addressed as Fernando, just
once. Ferdinand and Isabella, the "Catholic
monarchs",
converted Aranjuez – founded about a 1000 years ago – the name, of Basque
origin, refers to the Mulberry Tree, the shadow of one of whose leaves plays
one of those fine filmic symbolic parts in Handke’s play, into aroyal
site. ARANJUEZ was the spring residence of thekings of Spainfrom the late 19th century, and lots of
other Royal Ferdinands play a role in Aranjuez long history. As in Handke’s novella DON JUAN [as told BY
HIMSELF], subsequent to most of the wonderful erotique chase of Don Juan is
over and done, it is the place, there an abbey, here in Aranjuez the
LABORERS HOUSE / CASA DE LABRADOR [as it turns out, named for housing ample
paintings of rural laborers for the once edification of royalty], and the environs
of Aranjuez its shrubbery and wilderness, its “ruby red” wild currant: a place that
is featured as prominently as the recounting of the woman’s sexuality; a
different kind of dialectic, possibly neutralizing all that sex; at any event,
an alternative, perhaps the sex got too much for the man - there, at a place,
the “last tragedies” transpire [W.A.T.V.], the tragedy here being, I suppose,
that at the end “the beautiful days of Aranjuez are no more,” that they end.
#
Surprisingly so
for a Handke piece, Aranjuez contains directions about time, a rarity
for Handke whose plays impose their own time for the simple matter that they
are compositions, from the git-go, happenings. Also, all this calling for
eternity - a sense of which Handke used to be able to elicit through the sheer
act of writing, breathing - infused being into his writing or rhythmically
assure it in his compositions. Eternity I always feel when folks call on it or
remind you of whatever it is, sort of takes care of itself. I have more
immediate problemas! The eternal return, I know all about it, and am glad that
some matters don’t seem to change during my life time; sparrow, crows.
Aranjuez is odd in other respects. It’s
an illusionistic piece, stage directions just not for summer time, the rustling
of trees and helicopter noises towards the end – it is a quote unquote
illusionistic piece and the reviews mention that Handke’s first born daughter
Amina Schwartz-Handke did the set as a play within a play. I think that that is
the appropriate way of handling the text, a dialogue so artificial needs to
have its setting artificialized, only in that manner can it achieve its
articulated “as if” quality. Lot of evil possibilities for sets flash through
this evil mind!
Did
I learn anything from these eminently forgettable reviews? Yes, that Weinzierl,
Handke’s friend and a beneficiary of his generosity who reviewed the piece for Die
Welt, is better read than I am. He finds more allusions than I who realized
on translating WALK ABOUT THE VILLAGES that each line is fat with culture.
However, Handke is not someone who wants to show off with allusion [for once!],
the allusions provide extra heft, eventually we will have a
new set of hieroglyphics.
Michael
Roloff,, Chief Sealth’s Summer City, hot
diggedy August 2012.
============================
NOTES
In Kansas,lewd and lascivious
behavioris defined as publicly engaging in otherwise lawful sexual intercourse or
sodomy with knowledge that they are being viewed by others. For the crime,
someone can face misdemeanor or felony charges depending upon the age of the
people who had to view the act.
1]
Der Grosse Fall- summer 2010, but Scott thinks only as a joke written
in Great Falls, Montana, allegedly a redneck joint and not Handke’s kind of
Montana.
2] Fernando Krapp is the hero of Unamuno’s NOTHING LESS THAN
A MAN, and of Tankred Dorst’s play adaptation therof, FERNANDO KRAPP WROTE ME
THIS LETTER, which I happen to have translated about 20 years ago and which
simple and straightforward as its equations are, bombed in utterly provincial
Seattle. Putting on Aranjuez here – don’t even try. Perhaps Beckett derived the
name Krapp for his eponymous play from Unamuno? It might make a certain sense,
a once very powerful man finally laid completely low. What does Krapp mean in
Spanish? Must check.However,
I still think the man being named signifies
that by that time, if not before, the eroticist knows who he is, perhaps
something transpires during their talk, surreptitiously, which I a missing!
perhaps just a common laborer, it is after all one of the most common given
Spanish first names, his interest is in the Casa Laborador. For reasons beyond
me, moron Lothar Struck in his review in Glanz and Elend thinks Fernando
refers to Fernando Pessoa, a Portuguese poet. Struck’s associative mechanisms
also in many other instances in his review strike me as so vague and sloppy
that I fear Dr. Alzheimer has paid a premature visit. Just because some
questions are asked this play has nothing to to with the ART OF ASKING… the
“artlessness” perhaps in the manner in which Fernando proceeds! Struck/
Keuschnig has written some nice reviews, when it comes to Handke he is like
those groupies, Backfische that used
to visit Handke at the Rue Montmorency - if they have minds, even vestigially,
they hide them nicely in the shoes or their moist panties. And this is
surprising since Lothar helped me with my ruined German syntax while I wrote Dem
Handke auf die Schliche.
4] The other work that ARANJUEZ relates to, as a kind of
prequel, is TILL THE DAY DO US PART, Handke’s woman’s reply to Beckett’s great
downer, KRAPP’S LAST TAPE.
5] As of a certain point after certain actions on his part,
I sought, if possible, not to be alone with the Cuckoo from Griffen and to that
end usually employed author Michael Brodsky, who had arrived in my life via
Patricia Highsmith turning him over to Handke. I didn’t much care to be alone
with Michael Brodsky either, but not because he spooked me but because his
every oily pore oozed the ague in his soul, and though I appreciated the
results of that ague as it manifested itself textually, whatever sense of humor
I could muster about the oozing and my inability to anaesthetize my nerve
endings as a person I as soon palmed him off to Handke and Brodksy conversing
while I danced or played pool with Boris Policeband and Black Bobby and Claire
and Happy Hank and Lily and Ed and whoever and danced within the maximum possible
50 square feet and Lisa, the red-headed wildcat, came up “out of the blue”, I
had not failed to notice her for weeks,
to say she “wanted to go out” as I would have on that spur, and I noticed
Brodsky and Handke trying to dance, they were lousy at it as that kind of
writer is, shuffle board – the anthem for
middle of the night was MUSTANG SALLY! - had I not had my two guests,
authors both, Handke, our lay-abroad, damned Genius I realized early on no
matter the oafish behavior, the one that mattered,
certainly would have understood I realize reading Aranjuez had politisse failed to constrain and I had
jumped with my red-headed eroticist into her California van, California girls
certainly were the best, especially if strapping, as of course he would have
had I run off with his neglected wife, to have her haunting him out of his
hair, ah were we close and I Hamleting again, a few years prior!… Guess
again!... and Laurie, on entering, collapsing on the B. Rex threshold at the
sight of me and friends, Tim Burns, the Maoist son of a Koo sheep rancher from
Queensland, then carrying her on his sturdy frame to the loading dock of the
building that housed what had been our
loft, also Ingmar Bergman style, as a cross, which she sure became in a very
short time – I have to ask him, he just reappeared in my Facebook life! Back in
Queensland, still a Maoist it seems! Vim Wenders, here in Seattle, some years
ago now, mentioned that Handke invariably hurts those closest to him. I did not
ask Vim what Handke’s action had been, however I’d wager that it had to do with
a woman. Actually, all you need to see that what Wenders says is the case is
carefully read Weight of the World.Malheureusement, for it meant,
in retrospect that I didn’t take my man to the downtown clubs when he had
installed himself, so unhappily, in the Hotel Adams in 1978 to write A Slow
Homecoming. I used to knock off around 10 PM, no matter whether living with
a woman or not, check the neighborhood bars for friends and work my way over to
the Mudd Club or CBGBs. It was a lively era and area very much in transition,
who would have thought it becoming, for its greatloft
spaces, the priciest real estate in Manhattan. The oafishness, the lack of
social grace, the gaucherie became comprehensible once I got wind of
Handke’s autistic episodes, as did the stretches of being visited by Dr.
Tourette. At any event, those matters were more forgivable in any case.
6]
Par ejamplo, about a decade ago I came back in touch with an ancient friend via
the Internet. Suze and I then had a conversation that lasted months and became
color coded. We had made love twice, once on the West Cost and then again when
we happened to re-encounter at a party in N.Y. about 20 years later. Both times
were the friendliest kind of lovemaking. In the NY of that time, say 1975 if
you went out you knew that you would make love and so you did prior to eating
out, as to have a better appetite and to have that out of the way. Then, say,
in the early part of this century we happened on the theme of how many lovers
we had had. Suze decided to check her little brown books where she had kept
track of every lover since her first at sweet 16. Oh me god, it’s over a
thousand! For each of Suze’s hundred I could muster nearly a dozen, but also another
dozen, talking about rue – as Handke does in W.A.T.V. - where I had withstood
the temptation, the offer, the imprecation, the pass – for a variety of
reasons: because I had Hamleted too long and the potential lover had become
impatient, because I feared losing a male friend for making love to his wife or
girlfiend, because I had several rules that I near entirely abided: no love-making
with students or employees [unless they slip into your bed at night was an
exception I had not realized I had to make when these rules were self-imposed
so as to forego the kinds of mayhem that their disobedience can produce],
because I did not want to hurt my own wife or current girlfiend by being
unfaithful to them; because the sex police was about or in my head, which living downtown and then
visits to Dr. Reich made disappear to an extent for a while I seemed to swim on
Flaubert’s sea of breasts and dance at Area a though I were Nijinsky reborn; or
because matters were already too damn complicated and I lacked finesse, or
because you are afraid of getting another case of S.T.D.s [no mention in
Handke’s eroticists account of those wages] and at some point in the mid-80
because I became spooked by the idea that I might fall in love with yet another
beauty.
In the
instance of Handke’s first wife it was not a matter of not wanting to hurt a
male friend, he and I were not friends then, we were for a few years
subsequently until he made his big and usual transgression, or giving any kind
of goddamn about him as a genius author who seemed to be have coupled off with
the “Austrian dramaturg” and behaved like an oaf and had just spent 21 days as
a piece of Austrian culture cussing all and everyone how stupid they were and
then amazingly wrote a brilliant novel of that experience that did not mention
any of those dirty tails but for the fact that the “writer” felt pursued by his
wife… but in person was not to be taken seriously as any kind of man, at least
not by me; but because I realized that if his neglected wife and I became
lovers, she who had not been made love to for years, and publically insulted
and neglected [vide Short Letter Long Farewell which features a “German
author” pursued by a wife, but with a gun, not emotionally] I, we needed to run
away, and not only did I lack the money to run with this rasante actress, but as Suhrkamp agenta and Handke translator… the
catastrophe that we would leave in our wake, I was least dimly aware of it. But
as potentia these matters are with
you, me at all times in nearly every situation, but not until you spend time
with the Touhamares in the Copper Canyon region does it become really clear, is
it really driven home to you… It takes money to have adventures of the kind
that our eroticist has in Handke’s play Aranjuez; space and time are
said to be related, but money creates the time and space, in this instance
these matters are taken for granted, another reason I presume her to have a
king’s ransom to draw on.
During Suse’s and my perambulations down our
respective her so much more extensive lover’s lane I happened to notice that
during a time she had been with a group of people that also numbered a fairly
notorious rapist among them. I had met the fellow, and I sensed the evil in him
at once.
“Oh, he was very sweet,” was my earth mother’s reply to my query whether she
had bedded him, too. And it was not that she had not had passionate affairs,
heartbreak, as a matter of fact as we were doing this huge round-up she happened
on a priest who was also supposedly ex-CIA and could not contain herself with
all the dangers she was courting… The erotic magnet! The hurdles it leaps!
0) Not only do I share my man’s love of
sparrows, after all I have my own several dirty dozen, fat ones, who are eating
me out of crumbs and home, but the time is upon us that it is warm at nite for
me, with just a light blanket, for my summer spell under a mulberry bush, by a
stand of huge poplars where, I pray, the horned owl couple will still alight at
midnight to hunt this and that as well as love of wild currants, ruby red or
dusky musky dark or light yellow mellow as the case may be.
00] Handke and women. The fatality of
that seems to be set early on with the exposure to violent primal scenes. Yet
as we find out, at least of his writing Walk About the Villages, the
latest via Herwig’s biography and Moravian Night our genius started to
practice writing the way a genius boy wonder pianist might, Genius takes a
great deal of practice of the talent, and behaved, was indulged as a little
tyrant, and certainly for long stretches of his life needed to be writing at
nearly all times – for “the sake of internal psychic economy”, it amuses me to
put it like that for once! It appears Handke, as a young man, not that
atypically, envisioned himself with wife and child. He had his first real
girlfiend in Krk/ Cordula where he wrote his first novel one summer (1964) as
we find out both from Herwig and from Moravian Night, and if we are to
believe Moravian Night the ex-author is also haunted by this ex
girlfiend, now a ghostly crone, whom he, bastard child, impregnated with a
little bastard. Handke’s first wife Libgart Schwartz left him shortly after it
became evident all around that she would unless she had decided to become a
Catholic saint, our man took some pills, spit them out, lied that L. Schwartz
had decided to resume an acting career she had never left, and wrote the insult
to his system out of his life and screwed no end of hussies, also compensatorily,
had a major fighting affair with yet another actress, Jeanne Moreau. In
Salzburg we first make an attempt to reconcile with the first wife, but then
have a long relationship with yet another actress, Marie Colbin, which ends
very badly, and who still haunts the ex-author in Moravian Night. Back
in Paris after fleeing Salzburg we acquire a second mother, a model who quickly
turns actress (Sophie Semin) for yet another daughter, whom we take along on
our wedding trip through a disintegrating Yugoslavia, but who leaves the “cold
salamander,” “the mommy’s boy” as he has her characterize him in Moravian
Night, for an actor during rehearsals for the great Voyage by Dugout. Prior
to an apparent reconciliation, our man has an affair of several years with yet
another famous actress, but they lived hundreds of miles apart, one reason
perhaps that the parting was kindly. Sophie Semin is regarded as the “woman of
his life”, and sense seems to prevail in that he does not expose her to the
Salamander temperature which a cool writer who needs absolute quiet emits, and
visits mother and now grown second daughter, in Paris, but stay tuned is all I
can say. At any event, they always seem to need to be actresses, and pretty
ones that can be shown off, their prettiness assuages all kinds of needs; if
you misbehave, they are not shown to you, and the Salamander sulks; just like
Parsifal, the archetypical German
mommy’s boy! Just because you are the world’s best writer doesn’t mean
that these ordinary matters are any easier for you than the rest of the breed. Your
gifts and you profession will make them more difficult.
"Die schönen Tage von Aranjuez" in der Pathologie
Von Elisabeth Einecke-Klövekorn
BONN.
Ein milder südlicher Spätsommertag. Zwei nicht mehr ganz junge, schöne,
gebildete Menschen auf weißen Gartenstühlen mit ein wenig gutem Wein
und vielen Erinnerungen. Möglicherweise einst oder immer noch ein Paar.
Maren Pfeiffer und Martin Maria Vogel spielen Handke. Foto: TP
Aber
sich selbst und gegenseitig merkwürdig nah und fremd zugleich. "Die
schönen Tage in Aranjuez sind nun zu Ende. Eure königliche Hoheit
verlassen es nicht heiterer", sagt der Beichtvater Domingo zu Beginn von
Schillers Drama "Don Carlos".
Peter
Handke lässt in seinem 2012 bei den Wiener Festwochen uraufgeführten
Stück "Die schönen Tage von Aranjuez" einen namenlosen Mann und eine
ebenso anonyme Frau reden über Männer und Frauen.
Im
Theater die Pathologie hat Christoph Pfeiffer Handkes "Sommerdialog"
mit Maren Pfeiffer und Martin Maria Vogel inszeniert. Es ist ein
Sprach-Spiel ohne große Aktionen. "Zum Glück ist das hier zwischen uns
beiden kein Drama", sagt der Mann einmal. Er trägt zum eleganten
schwarzen Anzug einen lässig um den Hals geschlungenem Schal und ein
weißes Käppchen, das ihm einen, wie auch immer zu verortenden,
orthodoxen Anschein verleiht.
Er
befragt die Frau - sie trägt eine schlichte Perlenkette zum schlanken
schwarzen Kleid - nach ihren erotischen Erfahrungen und Empfindungen.
Sie antwortet anfangs einsilbig. Er will Ausführlichkeit. Sie reagiert
nachdenklich, als müsste sie die verblassten Erinnerungsbilder für sich
selbst hervorholen. In seine Gelassenheit mischt sich inquisitorische
Aggression. Grob verlangt er Auskunft über ihre "Vögeljahre". Sie nutzt
die leise Macht ihrer Worte, beginnt selbst das Verhör zu lenken, ohne
vordergründig Intimitäten preiszugeben.
Am
Schluss tanzt der Mann, während die Frau sachte verführerisch einen
Träger ihres Kleides verrutschen lässt und ihr Atem den des Mannes
kreuzt. In der Pathologie huscht in einer guten Stunde ein unverschämt
ironisches Lächeln über Handkes mit kostbarer Tristesse getränkten Text.
Artikel vom 08.10.2013
Sylvie Rohrer und Rüdiger Vogler in Peter Handkes Die schönen Tage von Aranjuez am Berliner Ensemble - Foto (C) Marcus Lieberenz
Schlaftablette
Claus
Peymann kann für sich in Anspruch nehmen, der wohl intensivste Pfleger
und Heger österreichischen Theaters auf deutschem Boden zu sein; und
keiner hat daher wohl so viel Bernhards, Jelineks, Turrinis, Schwabs
etc. (natürlich auch in Österreich; der Peymann war ja schließlich auch
mal Burgdirektor!) inszeniert und/oder initiiert wie er. Die Werkpflege
und -hege Peter Handkes hat in dem Zusammenhang einen besonderen und ganz zentralen Stellenwert; die Publikumsbeschimpfung,
Handkes erstes Sprechstück (UA Frankfurt, 1966), kriegte Kultstatus -
ja und so fand und finden sich die Handke-Dramen selbstverständlich
immer wieder auch in den altehrwürdigen Räumen des BE, also seit Peymann
hier der Intendant ist, bestens aufgehoben... Ganz zuletzt nahmen wir Spuren der Verirrten, die von ihm 2007 hier an Ort und Stelle aus der Taufe gehoben worden waren, sehr gewogen und erfreut zur Kenntnis.
* * *
Nun hatte sich der BE-Chef auf den scheinbar allerneuesten der Handke-Texte - Die schönen Tage von Aranjuez (UA Wiener Festwochen, 2012) - eingeschossen und seinen seit ewig "bei ihm" arbeitenden Hausregisseur Philip Tiedemann zu
einer bühnenmäßigen Variante (denn das Bühnenbild mit einem
Gartentisch, 2 Gartenstühlen, einem grauhäutigen Apfel sowie einer an
van Gogh erinnernden Vase mit Sonnenblumen stammte auch vom Regisseur)
bewegen können; die Kostüme für die beiden Sprech-Protagonisten Rüdiger Vogler und Sylvie Rohrer entwarfFlorence von Gerkan.
In der Stunde, da wir nichts voneinander wussten (UA Wien, 1992) wird gottlob kein Wort gesprochen; nur gespielte Handlung - ein geniales Stück!
In dem tausendseitigen Roman Mein Jahr in der Niemandsbucht(1994)
geht es um die Einsamkeit(en) Handkes, und wir werden, nicht zuletzt
durch seine suggestive Schreibe, zu versierten Pilzesammlern, also: weg
vom öden Zivilisationsstress und zurück zu der Natur - dieses
gigantische Stück Prosa ist und bleibt mein Favorit in puncto Peter
Handke!
Was ich damit meine, ist, dass Handkes absolute Stärken in der
insgesamten Prosa-Schreibe von ihm, weniger in dessen (Bühnen-)Dialogen
liegen; Sprache war und ist sein Ein und Alles - doch das
Funktionierenmachen einer wirklich starken (Bühnen-)Handlung, wie es
Bernhard oder Jelinek selbstredend ungleich "adäquater" konnten oder
können, packte/packt er weniger denn je.
Und so gestaltet sich - naturgemäß - allein das Anhören des (von mir
vorher nicht gelesenen und nicht analysierten) Pseudo-Stückes zur
Geduldsprobe schlechthin: Zwei Menschen (Mann + Frau) verabreden sich
irgendwo in der Natur, es gibt da insgeheim eine "Vereinbarung" zwischen
den Beiden, also dass man irgendwas nicht sagen soll, was halt dann
nicht gesagt sein darf o.s.ä.; doch der Mann will von der Frau partout
dann wissen, wann/wo/wie sie menstruiert bzw. wer sie wo/wann defloriert
hat, also alles diese typisch maskulinen Vollidioten-Fragen, wo dann
nicht das Hirn des Mannes, sondern dessen Schwanz so eine Art von
"Aufklärung" durchs Gegenüber abverlangt - die Frau indessen geht
selbstredend überhaupt nicht auf die plumpe (Sexual-)Neugier ihres
Befragers ein, sondern beschäftigt sich in zunehmender Weise, fast schon
essayistisch, mit sich selbst und ihrem selbstverächtlich mitgeteilten
Ausgetrocknetsein etc. pp. / So geht das Ganze hin und her und her und
hin und findet keinen Höhepunkt, und zwar an keiner einzigen der
(Leer-)Stellen; ein blutleeres und geistabsabberndes Gewäsch; ein
Dialogisieren über Dinge oder Dinger, die den Hörer nicht die Bohne
scheren - er (der Mann) kennt sich mit Vögeln scheinbar sehr gut aus,
und sie (die Frau) schnakt von der Frauenrache oder so 'nem
komplizierten Psychozeug... ES IST NICHT AUSZUHALTEN! // Kurzweilig und
heiter wird es allenthalben dann, wenn plötzlich nacherzählt wird, dass
die Frau sich mit 'nem früheren Geliebten irgendwann mal in 'nem Haufen
Menschen-Scheiße suhlen tat; das war zwar schwerlich vorzustellen, doch
in seiner plastischen Absurdität durchaus benennenswert. Ansonsten:
NEIN, VERGISS ES!!
Unerklärliche Begeisterungsattacken für den Text oder das Spiel nach
der Premierenvorstellung; Wim Wenders sah ich, wie er - ohne
aufzugucken - Handkes Stücktext im Programmheft mitgelesen hatte.
In Peter Handkes Stück "Die schönen Tage von Aranjuez" reden ein Mann und eine Frau über Männer und Frauen. Der Autor nennt seinen Text einen "Sommerdialog". Für die Regisseurin Daniela Löffner, die das Stück jetzt in München inszeniert, ist es ein Drama.
Ein Mann und eine Frau. Das ist das ganze Drama. Sie ringen miteinander, sie umkreisen einander, sie umgarnen sich. Es ist ein Tanz mit Worten. Einen "Sommerdialog" nennt der Autor Peter Handke, 70, sein Zwei-Personen-Stück "Die schönen Tage von Aranjuez" aus dem Jahr 2012. Ein Mann befragt darin eine Frau nach ihrer erotischen Vergangenheit. Mal ist es ein Schwelgen in Erinnerungen, ein Spiel, mal gleicht die Befragung einem Verhör mit deutlich aggressiv-eifersüchtigem Unterton. Wo und wann das Ganze stattfindet, lässt der Autor ebenso offen wie die Frage nach dem Verhältnis der beiden. Geschwister sind sie sicher nicht.
"Beim ersten Lesen schienen mir die Beschreibungen im Text, ob es nun um die Natur geht oder eine Emotion, so detailliert, dass sich bei mir ein Gefühl der Entschleunigung eingestellt hat. Bei längerer Beschäftigung mit dem Text wird dann spürbar, dass er auch eine Form von Gewalt, also etwas Impulsives, hat", sagt die Regisseurin Daniela Löffner, 32. "Die Mischung fand ich interessant." Löffner inszeniert Handkes Dialog für das Münchner Residenztheater, am 13. Juli ist Premiere auf der Bühne im Marstall. Die Regisseurin, die in Braunschweig lebt und am dortigen Staatstheater Hausregisseurin ist, hat sich einen Namen gemacht mit genau gearbeitetem Schauspielertheater; Kritiker loben ihre Stilsouveränität. Sie hat ihren Beruf unter anderem als Regieassistentin von Jürgen Gosch gelernt.Liebe macht die Menschen göttlich
Wie sein Text sei auch der Autor Handke selbst voller Gegensätze, sagt Löffner, die Handke nur aus seinen Werken und Interviews kennt. "Wie er spricht und schreibt, kommt mir sehr nahe, und im nächsten Moment erscheint er mir in seiner Isolation sehr fern, auch desinteressiert an der Welt", sagt sie in einer Probenpause am Telefon. "Mein Gefühl zu Handke bewegt sich immer zwischen diesen beiden Polen. Für eine Regisseurin ist er Partner und Gegner zugleich."
Tatsächlich säuseln der Mann und die Frau in "Die schönen Tage von Aranjuez" (Handke verwendet die ersten Worte von Schillers Drama "Don Carlos" als Titel) bisweilen ganz schön, etwa davon, dass sie mit einer Beziehung "Gottes Willen erfüllt" hätten und durch ihre Liebe eine Weile "göttlich geblieben" seien. Es ist, als hörte man die Engel aus Wim Wenders' "Himmel über Berlin" aus dem Jahr 1987 sprechen, für die Handke die Texte schrieb. Hier allerdings stehen nicht Engel, sondern Menschen auf der Bühne: Allzu poetische Anfälle werden immer wieder gebrochen, etwa wenn der Mann von der Frau unverblümt Auskunft verlangt über ihre "Fick- und Vögeljahre".
Möglicherweise hat Handke selbst die Kitschgefahr seines Stückes erkannt. "Der Text wird immer dann sentimental, wenn ihm keine Suche, keine Ungeduld, die Welt fassen zu wollen, zugrunde liegt. Der Versuch der Figuren, für den anderen die eigenen Erinnerungen preiszugeben, muss sie schon immer wieder was kosten", sagt Löffner. "Wenn der Grund zu erzählen hieße: 'Früher war alles besser' und die Figur innerlich abgeschlossen hat mit dem Kampf um die Liebe, wird's kitschig."Um der Gefahr des allzu Ungefähren zu entgehen, hat die Regisseurin sich festgelegt: Bei ihr sind der Mann und die Frau, gespielt von Markus Hering und Michaela Steiger, ein Paar, das sich getrennt hat und noch mal einen Neuanfang versucht. Die Bühnenbildnerin Claudia Kalsinski hat ihnen zweimal den gleichen Raum gebaut, mit einer Achse in der Mitte. Auf der einen Seite sitzt der Mann, auf der anderen die Frau, jeder spielt nur in seinem Raum und redet zu dem leeren Stuhl neben sich. "Jeder spielt, als wäre der andere eine Phantasie. Dadurch bewegen wir uns in einem nichtrealen Kontext, und das Spiel bekommt eine sehnsuchtsvolle Ebene hinzu, da ich die beiden getrennt voneinander beobachten kann", erklärt Löffner. "So bekommt der Dialog auch etwas Grundsätzliches. Es geht um 'den Mann' und 'die Frau', so, wie die Figuren ja auch im Stück benannt sind."
Es gibt eine Stelle in "Die schönen Tage von Aranjuez", da sagt der Mann zur Frau: "Zum Glück ist das hier zwischen uns beiden kein Drama. Nichts als ein Sommerdialog." Sie wolle es mit ihren Schauspielern schaffen, sagt Löffner, "dass dieser Satz nicht mehr stimmt".
Die schönen Tage von Aranjuez. Premiere am 13.7. im Marstall des Residenztheaters. Auch am 17. und 25.7., Tel. 089/21 85 19 40.
Am 9. März 2013 feierte das sehr junge Stück Die schönen Tage von Aranjuez von Peter Handke am Berliner Ensemble seine deutsche Erstaufführung. Dieser „Sommerdialog“ wurde erst 2012 veröffentlicht und im selben Jahr bereits zu den Wiener Festwochen uraufgeführt. AmBerliner Ensemble ist es nun in einer Inszenierung von Philip Tiedemann zu sehen.
Ein
Mann und eine Frau sitzen einander an einem Holztisch in einem Garten
gegenüber. Von dem Mann befragt erzählt die Frau die Geschichte ihrer
Liebe(n), ihrer sexuellen Erfahrungen. Er hingegen fällt immer wieder
ein mit Erinnerungen an „die schönen Tage von Aranjuez“. Doch diese sind
nun vergangen. Es herrscht Melancholie. Mann und Frau suchen durch das
Erzählen nach der längst vergangenen Leichtigkeit, Sorglosigkeit und
Lebendigkeit. Für einen Sommernachmittag versuchen Sie ihrem Alltag, dem
Jetzt zu entfliehen und sich in diese „schönen Tage“ zurückzuversetzen.
Insofern ein sehr romantisches Stück. Bei Peter Handke gleitet Romantik
jedoch nie in den Kitsch ab. Der Text ist berührend und fordernd
zugleich. Immer schwingt etwas Düsteres mit und die Poesie des Textes
erfordert ein gespitztes Ohr und einen wachen Geist. Es werden nicht
einfach “die alten Geschichten von Früher“ wieder “aufgewärmt“, sondern
Stimmungen verbreitet. Wie diese empfunden und gedeutet werden ist
höchst subjektiv.
Philip
Tiedemann hat die Bühne bewusst schlicht gehalten: zwei Stühle und ein
Tisch aus Holz, ein Strauß Sonnenblumen und ein taubenblauer Horizont.
Zuweilen wirft das imaginäre Blätterdach seinen Schatten auf die Bühne
(Licht: Ulrich Eh) und das Rauschen der Baumkronen (Ton/ Geräusche: Joe
Bauer) erhebt sich in der Stille des Saales. Viel Effekt mit angenehm
wenigen Mitteln!
Rüdiger
Vogler spielt einen vollkommen in sich ruhenden und dabei sehr
scharfsinnigen Mann. Seine Spiel-Partnerin Sylvie Rohrer setzt dem viel
Lebendigkeit, Emotionalität und Verträumtheit entgegen. Es ist eine
wirklich große Leistung von ihr, diesen schwierigen Text mit solcher
Leichtigkeit und Genauigkeit zu interpretieren.
Dieser
stark intellektuelle und poetische Text ist sicher nicht das, was man
sich von einem so leicht daherkommenden „Sommerdialog“ erwartet, doch er
ist es – vielleicht umso mehr – wert, angehört zu werden. Handkes Text
und mit ihm Regie und Schauspieler schaffen es, die dichte, schwere,
dunstige, spannungsgeladene Atmosphäre dieser besonderen Sommertage,
derer es im Jahr höchstens einige wenige gibt, zu verbreiten. Das ist
nicht nur mitten im Berliner Winter eine Gedanken-Reise wert.
Gut getroffen die Kritik. ich fand an dem Stück und der Inszenierung
insbesondere den Vergleich mit dem sprachlichen Fäkalzwang, der sonst
vorherrscht, bei dem Thema und in der deutschen Literatur, von Axolotl
roadkill bis Feichtgebiete, sehr sehr präzise und angenehm
hochsprachlich. Mit so einem Text im Ohr geht man gescheiter aus dem
Theater, als man hinein gegangen ist. Wenn die Schauspielrei dann noch
so vortrefflich hinein verführt… Wunderbar. Tatsächlich eine Reise wert.
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Es
ist der rechte Moment, um sich aus diesem Figurenkabinett auszublenden.
Denn was einen Abend später auf der Seitenbühne des Berliner Ensemble
„sich ereignet“, wie Peter Handke, Autor des Abends, sagen würde, ist um
einiges aufregender – eine „Geschichte, wie nur je eine“. Eine
Geschichte, die von nichts weniger erzählen will als von der „Herabkunft
der ergänzenden Ruhe“. Profaner ausgedrückt: Stille. Knisterndes
Schweigen. Hin und wieder rauscht der Wind in den unsichtbaren Bäumen –
bis es aus dem weißen Rundprospekt im Hintergrund vorzutreten scheint.
Aber was?
Eine
Frau und ein Mann sitzen an einem Gartentisch und reden. Mehr nicht.
Peter Handkes sogenannter Sommerdialog „Die schönen Tage von Aranjuez“
behauptet nur im Titel einen Bezug zu Schillers Stück Don Karlos, das
mit dem Satz „Die schönen Tage in Aranjuez sind nun zu Ende“ beginnt. In
Wirklichkeit geht es, wie in den letzten zwei Jahrzehnten meistens bei
Handke, um den Versuch, in hunderten Anläufen das Unaussprechliche zu
evozieren, das Unsagbare zwischen und mit den Wörtern aufscheinen zu
lassen. Die beiden haben sich eine Art Erzählspiel ausgedacht. Es darf
nicht mit Nein und Ja auf Fragen geantwortet werden, Zahlen sind auch
verboten. Und zum Erzählen drängen – das geht auch nicht. Das Sujet: Die
Liebe.
Rüdiger
Vogler nimmt auf einem Stuhl rechts Platz, Sylvie Rohrer links. Sie ist
barfuß und zieht bald einen Fuß auf die Sitzfläche, minimal aufreizend,
viel mehr aber konzentriert wahrnehmend, denn mit leicht in den Nacken
gelegtem Kopf scheint sie zu lauschen. Als Luc Bondy das Stück letztes
Jahr in Wien uraufführte, soll er die Stille, um die es Handke geht, mit
zappeligen Übersprungshandlungen überspielt haben – diesen Fehler macht
Philip Tiedemann nicht. Er lässt die Stille haptisch werden, so dass
man nach fünf Minuten Kaum-was-sagen und sporadischem Windrauschen
tatsächlich glaubt, an einem Sommerabend auf dem Land zu sein.
„Deine
erste Nacht mit einem Mann?“ fragt Vogler schließlich. Doch stattdessen
erzählt die Frau von einer Epiphanie, die sie als zehnjähriges Mädchen
(beim Schaukeln!) erlebte, ein „inneres Erwachen“ – „Ich wurde es, und
es wurde ich“. Das bleibt die eine Grunddifferenz der beiden: Während er
an Konkretem interessiert ist, beschreibt sie auch die späteren
Liebesakte vor dem Hintergrund dieser geistigen Einswerdung. Der andere
Unterschied ist nicht ohne Ironie: Er, der angeblich Nüchterne, verliert
sich in idealisierenden Naturbeschreibungen, während sie, die mystisch
Entrückte, ihre erste Liebesnacht auf einem Bett aus Exkrementen in
einer dunklen Hütte erlebte und sich nicht daran störte.
Es
ist der Rhythmus, die Ruhe, Rüdiger Voglers fast väterliche Neugier,
aus der hin und wieder die Ahnung einer sadistischen Kälte aufscheint,
und die Bodenständigkeit und messerscharfe Präzision, mit der Sylvie
Rohrer sich durch die Sphären bewegt und ein Türchen nach dem anderen
zum Allerheiligsten öffnet.
Zwanzig,
dreißig Minuten kann man nur staunen. Aber selbst die Genauigkeit der
Schauspieler kann bald nichts daran ändern, dass der exzessive Gebrauch
von „je einer“, „der Atem des Anderen“ oder „salzfarbene Leere“ das
Unaussprechliche nicht hervorlockt, sondern – wahrscheinlich ziemlich
genervt – in die Flucht schlägt. Spätestens als die Frau dann in der
Rhetorik der geistigen Liebe von den Geschlechterkämpfen der siebziger
Jahre berichtet, wird es arg verschmockt, und die Exerzitien verlieren
die Aufmerksamkeit des wohlwollenden Zuschauers. Oder – wie Handke wohl
sagen würde – des Zeugen.
„Die schönen Tage von Aranjuez“ am 12. und 24. März.
"Les Beaux Jours d'Aranjuez" de Peter Handke (photo Ruth Walz)
Luc Bondy inaugure son mandat avec “Les Beaux Jours” d’Aranjuez de Peter Handke, qu’il a créée au Wiener Fest Wochen.
Personne n’a oublié cette parenthèse poétique d’où tout discours était exclu, celle de L’heure où nous ne savions rien l’un de l’autre, pièce sans parole de Peter Handke mise en scène en 1994 par Luc Bondy. Dix-huit ans plus tard, Bondy monte Les Beaux Jours d’Aranjuez, dernière pièce d’Handke. Entre-temps, il y a eu la guerre de Yougoslavie, les positions proserbes et la présence d’Handke lors de l’enterrement de Slobodan Miloevic´, mort avant la fin de son procès pour crimes contre l’humanité. Désigné persona non grata à la Comédie-Française par son administrateur Marcel Bozonnet, Handke vit sa pièce Voyage au pays sonore ou l’art de la questiondéprogrammée en 2007.
Aujourd’hui, il revient par la grande porte avec Les Beaux Jours d’Aranjuez,dialogue amoureux entre une femme et un homme, “comme hors du temps, en dehors de n’importe quelle actualité et en plus en dehors de n’importe quel cadre historique et social”. Doit-on lire dans la première didascalie de cette pièce une forme de repentir ? Handke y fait le bilan d’un siècle de révolution sexuelle où se renouvelle le discours sur l’amour et le désir. Un tendre bras de fer, aiguisé par la mémoire du temps qui passe et la certitude qu’il nous file entre les doigts.
Avec Dörte Lyssewski et Jens Harzer, ses deux acteurs éblouissants, Luc Bondy aborde le sujet sur le ton jouissif de la plus grande cruauté. Le théâtre n’est pas de la littérature, tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir et donc aucune place pour la nostalgie. Un plateau nu et un bric-à-brac transforment le jardin d’Éden en champ de mines des passions. En fond de scène, un rideau rouge s’entrouvre par moments… Telle une apparition jaillissant de ce triangle d’ombre, une jeune fille s’y balance innocemment en muse de désir. Paris vaut bien une messe, ces instants d’extase sur une escarpolette replacent l’auteur dans un ailleurs théâtral où il excelle et qu’il n’aurait jamais dû quitter.
KULTUR
DIE SCHÖNEN TAGE VON ARANJUEZ
Sein jüngstes Bühnenstück mit dem aus "Don Karlos" entlehnten Titel wurde
im vergangenen Frühjahr bei den Wiener Festwochen am Akademietheater
uraufgeführt- und jetzt, pünktlich zum 70. Geburtstag des Dichters, liegt
die Hörspielfassung vor.
HÖRSPIEL-GALERIE, Samstag, 1. Dezember 2012, 14.00 Uhr
Lesen Sie mehr:
http://oe1.ORF.at/programm/321618
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„Es gibt keine glückliche Liebe“
Mit seinem ,Sommerdialog‘ „Die schönen Tage von Aranjuez“ hat Peter Handke ein allegorisches und poetisches Stück geschrieben
Mit seinem neuen Buch „Die schönen Tage von Aranjuez“, einem „Sommerdialog“ (so der Untertitel), entführt Peter Handke den Leser in einen schönen Sommertag. Ein Mann und eine Frau sitzen an einem Tisch auf einer Gartenterrasse. Ringsum nur ein sachter Sommerwind, der in den Bäumen spielt.
Der Mann und die Frau sitzen sich an dem großen Tisch gegenüber. Beide sind sommerlich gekleidet: die Frau eher hell, der Mann eher dunkel, aber der eine wie die andere zeitlos. Das namenlose Paar ohne Alter will in dieser sommerlichen Idylle über die Liebe sprechen. Dabei tauchen Erinnerungen an die erste Liebe oder die erste körperliche Vereinigung auf.
Sie reden darüber, wie man zwischen Mann und Frau über die Liebe redet. Während die Frau von ihren Gefühlen und Erfahrungen erzählt, schweift der Mann immer wieder ab. Er berichtet von seiner Reise nach Aranjuez oder ergeht sich in träumerischen Betrachtungen der Natur. Dazwischen kommt er aber direkt zur Sache und fragt unverblümt nach der ersten Liebesnacht der Frau. Diese antwortet nur zögerlich und ausweichend, denn sie mag ihre sexuelle Biografie nicht offenbaren. Überhaupt ist ihr dieses Ausgefragtwerden zunächst zuwider. Allmählich erkennt sie aber, dass der Mann die Fragen stellen muss, damit das Gespräch überhaupt in Gang bleibt.
Der Autor lässt seine beiden „zeitlosen“ Figuren fast nach vorher festgelegten Regeln agieren, Regeln des althergebrachten Mann-Seins und Frau-Seins. Dabei diskutiert Handke das traditionelle Verhältnis der Geschlechter ebenso wie die Geschichte des Menschengeschlechts. Über der sommerlichen Szene liegt ein Hauch von Weisheit und Vergänglichkeit, von Melancholie und Rätselhaftigkeit.
Während des gesamten Dialoges bleiben die Akteure am Tisch sitzen, nur ganz zum Schluss erhebt sich der Mann und geht ein paar Runden im Kreis. Außerdem wird die Gartenidylle gelegentlich durch das Knattern eines Helikopters, die Sirenen eines Polizeiautos oder das „Jammergellen“ eines Kinders unterbrochen, sodass die reale Welt immer wieder in diese sommerliche Auseinandersetzung hinein bricht.
„Die schönen Tage von Aranjuez“ ist ein allegorisches, ein poetisches Stück über verfehlte Liebeskommunikation, in dem der Mann am Ende resümiert: „Es gibt keine glückliche Liebe. Man hat, was man liebt, schon von Anfang an verloren.“ Regisseur Luc Bondy bringt diesen Dialog im Wiener Burgtheater zur Uraufführung, als Festwochen-Koproduktion mit dem Wiener Akademietheater.
Peter Handke: Die schönen Tage von Aranjuez. Ein Sommerdialog.
Suhrkamp Verlag, Berlin 2012.
70 Seiten, 12,99 EUR.
ISBN-13: 9783518423110
Jens Harzer und Dörte Lyssewski in Handkes "Die schönen Tage von Aranjuez"
Warum stellst du mir auf einmal keine Frage mehr? Ohne Frage komme ich nicht weiter. Ohne Fragen bin ich blind und stumm.« Nur zwei Figuren hat das neue Stück von Peter Handke, Die schönen Tage von Aranjuez, eine Frau und einen Mann, und den zitierten Satz spricht die Frau. Mit ihm sind die Machtverhältnisse schon bezeichnet: Sie braucht nicht den Mann, sie braucht nur seine Neugier. Die Frau hatte ein wildes Leben, der Mann hat nur Fragen, Blicke und Begierden. Die Frau hat ihre Lüste gestillt, der Mann, offenbar allein, lebt von den Geschichten der anderen.
Die Frau erzählt, wie sie in gefährlichen Situationen, an öffentlichen Orten, den Liebesakt vollzogen hat, und sie lässt es lächelnd geschehen, dass der Mann sich vorstellt, wie sie es getan hat. Sie wärmt sich an seiner Hitze. Es gibt einen alten Witz von einem Mann, der bei Frauen keinen Erfolg hat, weil er zu ungestüm ist. Ein Freund, dem die Frauen zugetan sind, nimmt den Ungeschickten zur Seite und sagt ihm: Du darfst deine Begierde nicht so offen zeigen. Bevor du den Frauen nahekommst, musst du mit ihnen reden, zum Beispiel über Kunst; das lieben sie. Bei seinem nächsten Rendezvous beherzigt der Ungeschickte die Regel. Er fragt die Dame: Lieben Sie Shakespeare? Sie sagt Ja. Darauf er: Na, dann können wir ja jetzt ins Bett gehen.
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Die schönen Tage von Aranjuez spielt im Moment vor dieser Pointe: Das Stück hat die Energie der uneingelösten Lust, die Figuren reden, um beim Witz zu bleiben, immer nur über Shakespeare. Beziehungsweise: Die Frau erzählt von ihrem Vorleben, der Mann reagiert darauf wie ein Fliehender, er erzählt von Natur- und Einsamkeitserlebnissen beim Berühren von Springkraut, beim Kosten einer wilden Johannisbeere. Nie aber spricht er von sich und der Frau, dem unmöglichen Paar.
Der Regisseur Luc Bondy und sein Darsteller Jens Harzer machen sich bei der Uraufführung auf den Wiener Festwochen ein wenig über das Stück lustig. Sie machen sich lustig über die bei Handke niemals brechenden Dämme, indem sie auf den Dämmen tanzen: Mit einem Regieeinfall, einem Witz, einer kleinen unterwandernden Geste wird aus dem Paar auf der Bühne ein komisches kybernetisches, ewig sich verfehlendes Gespann, wobei die Frau (eine heiser erschöpfte Großkatze: Dörte Lyssewski) die Sonne und der Mann, eben Harzer, ihr emsig kreisender Planet ist. Er: ein ins Vertrauen gezogener, nicht infrage kommender Mann. Sie: die »wissende«, nicht mehr berührbare Frau.
Peter Handkes Königsweg zum Drama ist das Selbstgespräch, die Selbstbefragung. Schon in seinem Stück Das Spiel vom Fragen (1989) entsteht aus der Frage alle Bewegung, ja eine ganze Welt (»Zum Fragen gehört das Gehen«), und es fällt der große Satz: »Der Frage-Kirschgarten darf nicht abgeholzt werden.« In seinem letzten Stück Immer noch Sturmwar es so: Einer fragte, um sich in die Gesellschaft seiner nie gesehenen Ahnen zu versetzen. In Die schönen Tage von Aranjuez befragt sich nun einer, um einer idealen Frau nahezukommen. Oder noch mehr: Er erschafft sich diese Frau. Er formt sie mithilfe der Fragen, die er, durch den Mann, an sie richtet. Er ist in gewisser Weise mit ihr allein.
Der dienende Charakter des Mannes in diesem Stück ist für einen Schauspieler schwer auszuhalten; Jens Harzers Auflehnung zeigt sich darin, dass er manchen epiphanischen, tief empfundenen Handke-Satz in eine betulich-höhnische, Bernhard-Grzimek-artige Sprachmelodie taucht – als werde hier zwischen den Zeilen, gegen den Autor, das Eigentliche erzählt. Und Luc Bondy hält das Einsame, beschaulich Undramatische des Stücks so wenig aus, dass er im »Einfall«, im Ornament Erlösung sucht. Die schönen Tage von Aranjuez ist aber nicht zu erlösen: Peter Handkes Fragekunst führt hier ins Leere, und Luc Bondy scheitert daran, ihr zu dienen.
Die unerbittlichste und triumphalste Selbstbefragung der modernen Literatur findet sich in James Joyce’ Ulysses, und zwar im vorletzten, 17. Kapitel: Leopold Bloom liegt am Ende des längsten aller Tage, des 16. Juni 1904, in seinem Bett und lässt die vergangenen Stunden Revue passieren. Er erinnert sich, indem er sich selbst 300 Fragen stellt: Welche Wege ist er gegangen, was hat er gesehen, was sprach, trank und sang er, in welcher Position lag er am Ende des Tages, nach dem Geschlechtsverkehr mit seiner Frau Molly, im Bett? (Antwort: »West-Nordwest: auf dem 53. Grad nördlicher Breite und dem 6. Grad westlicher Länge: in einem Winkel von 45 Grad zum Äquator der Erde«). Mit äußerster Präzision, ja Pedanterie verhört sich der Erzähler, denn es geht ja darum, dass durch das Fragen der versunkene Tag heraufgeholt und noch einmal aufgeführt werden kann. Nichts darf verloren gehen, das ist der Sinn des Fragens. Doch das 17. Kapitel des Ulysses schließt mit einem Fade-out: Der Frager gerät in die Spirale des Schlafes; die Erforschung des vergangenen Tages endet damit, dass der Forscher sich selbst verliert.
Diesen Zusammenhang von Selbstfindung und -auslöschung erkennt man hinter den meisten Selbstbefragungen der Kunst. Handkes Schöne Tageendet mit den Sätzen »Wir sind vergebens hier gewesen« (bei Schiller entlehnt) und »Ich bin nicht gesättigt«. Auch zwei andere Stücke, die ich bei den Wiener Festwochen sah, Memory aus China und Melancholía y Manifestaciones aus Argentinien, finden am Ende aller Fragen nicht Sättigung und Erkenntnis, sondern: Verlust.
Memory, ein Stück der chinesischen Choreografin Wen Hui, Jahrgang 1960, geht fragend in eine andere Richtung als Handke. Wo dieser sich befragt, um eine neue, eigene Welt zu erschaffen, die eigenen Fragen als Würfe ins Freie begreifend, denen er nachgehen kann, da befragt sich Wen Hui, um eine alte, versunkene Welt zu verstehen. In Memory verhört sie sich selbst. Es geht um die Zeit der »Großen proletarischen Kulturrevolution« (1966 bis 1976) in China, welche unter dem Vorwand der Säuberung der Gesellschaft vom Klassenfeind in Wahrheit die fortgesetzte Säuberung Chinas von Gedankenfreiheit, gegenseitigem Vertrauen und Pluralismus betrieb. Wen Hui steht auf der Bühne, den Oberkörper geradezu unmenschlich weit zurückgebeugt, als heule ein mächtiger Wind aus der Vergangenheit um sie, und gibt Auskunft. Eine junge Frau an einer Nähmaschine befragt sie: Was hast du getan? Wen hast du verraten? Warum hast du ausgesagt? Ein riesiges Moskitonetz hüllt die Bühne ein, so entsteht ein geschützter, aber auch gefangener Raum. Die Fragerin entkommt ihrer Vergangenheit nicht, und das gilt auch für das Land, aus dem sie stammt: Dort darf Memory nicht gespielt werden.
In Melancholía y Manifestaciones erzählt die argentinische Theatermacherin Lola Arias, geboren 1976, die Geschichte ihrer Mutter als die Krankheitsgeschichte eines Landes. 1976 kam in Argentinien durch einen Putsch das Militär an die Macht, und in jenem Jahr fiel Lolas Mutter in eine Depression, der sie bis heute nicht entkam. Lola fragt nun: Wie groß ist meine Schuld am Unglück meiner Mutter? Werde ich es selbst erleiden? Sie rekonstruiert die Geschichte ihrer Mutter, ihre Liebschaften, Obsessionen, Zusammenbrüche, indem sie Schlüsselszenen von Laienschauspielern darstellen lässt; gerade so, als befänden wir uns im Synchronstudio, bewegt die Darstellerin der Mutter ihre Lippen zum Originalton der Mutter. Jede Erinnerung, jede Selbstbefragung ist, wie ein Filmdreh, eine Neuerfindung der Wirklichkeit.
Dass es der Mutter immer gut ging, wenn draußen in den Straßen von Buenos Aires Demonstrationen gegen die Junta stattfanden, bringt die Tochter auf den Gedanken, man müsse die Kranke in ihrem Bett auf die Plaza Major tragen, in den Brodelkern des Aufruhrs, dann werde sie schon gesund werden. Lola Arias erzählt eine traurige Geschichte, aber sie erzählt sie, in Teilen, als Schelmengeschichte. In ihrem Haus, so sagt sie, hätten immer alle einander beklaut. Sie, Lola, habe es mit ihren Verwandten genauso gemacht. Und, als wär’s ein Piraten-Kommentar zurUrheberrechtsdebatte, sagt sie: »Den Dieb zu bestehlen bedeutet nicht zu stehlen.«
Was ist Familie anderes als ein Beiseiteschaffen und Verschieben von materiellen und immateriellen Gütern? Liebe als umgekehrter Raub – man steckt einem Nächsten etwas zu, wovon der nichts merkt. Sie entstamme einer Diebsfamilie, sagt Lola Arias. Und so ist es folgerichtig, wenn sie auch ihr Leben ausbeutet und auf die Bühne bringt, als gehöre das alles nicht ihr selbst, als sei sie unter die Plünderer gefallen. In der schönsten Szene vonMelancholía y Manifestaciones erzählt »Mutter« die Geschichte der Dinge, die sie gestohlen hat, weil ihr das Stehlen Hochstimmung verschafft hat: Wir sehen einen Hotelföhn, ein Handtuch, extra flauschig, für die krebskranke Verwandte, eine Amethystkette: all das arrangiert zu einem Museum der gestohlenen Dinge. Alles ist aufgehoben, auch der Staub. Das Gestohlene geht nicht verloren – die Momente, die wir uns wie Taschendiebe angeeignet haben, die Freiheiten, die nirgendwohin geführt haben. Es ist der wahre Besitz der Menschen: Uns gehört das, was nur wiederkommt, wenn wir danach fragen.
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and now Lothar Struck in GLANZ UND ELEND
»Und wieder ein Sommer...« Über Peter Handkes Sommerdialog »Die schönen Tage von Aranjuez« und anderes
Von Lothar Struck
Zwischen 1994 und 2008 photographierteLillian Birnbaum Haus und Garten von Peter Handke. Bis auf eine Ausnahme ist der Hausherr auf den Bildern abwesend, aber der Photographin gelingt es, Handke in den Dingen zu zeigen. Der Titel des Buches Portrait des Dichters in seiner Abwesenheit ist demzufolge kongenial. Peter Hamm beschreibt dieses (vermeintliche Un-)Ordnungsgefüge in seinem Vorwort zutreffend als "angerichtet". Der prächtige Bildband besticht darin, dass die Motive die Photographin gefunden haben; sie hat sie nicht "erjagt". Hierin liegt der Unterschied zwischen schnödem Abphotographieren und Kunst. Mit diesem Buch und der dokumentierten "dinghaften" Angerichtetheit kann man sich die Szenerie zu Peter Handkes neuestem Theaterstück "Die schönen Tage von Aranjuez" herbeiphantasieren. Man sieht die beiden Protagonisten (ein "Mann" und eine "Frau") in seinem Garten sitzen, sieht die Stühle und den Tisch (und auch die "hölzerne Leiter in einem Apfelbaum" - freilich ist die Leiter im Bildband an einen Balkon angelehnt) und einer der Äpfel ist dann wie selbstverständlich derjenige, den der Mann auf dem Tisch manchmal hin- und herkullern lässt (Vorsicht: eines von zwei Action-Bildern im Stück).
Ein Mann und eine Frau an einem Sommertag im Dialog, oder, besser? (besser als der vom Autor gewählte Untertitel "Sommerdialog"?), in Zwiesprache. Eine Fortschreibung aus dem "Spiel vom Fragen" (von 1989), bis heute Handkes lebensbejahendstes Stück? Vielleicht ist es ja das Schauspielerpaar oder die Kinder der beiden Alten aus dieser "Reise zum sonoren Land"? OderKrapps Frau mit ihrem Mann aus bzw. in früheren Zeiten? Vielleicht auch der "Wilde Mann" aus dem "Untertagblues" und die Bankfrau aus dem "Bildverlust" (schließlich sagt sie von sich, sie sei eine "Abenteurerin" gewesen)? Kurz vor Ende des Stückes nennt die Frau den Mann "Fernando" – eine Reminiszenz an Fernando Pessoa und dessen Dichtung? Oder handelt es sich am Ende gar um ein Selbstgespräch des Dichters?
Zunächst kommt dieses Zwiegespräch leicht und luftig daher. Es ist still, man hört das Flügelschlagen der Schmetterlinge und die Libellenflügel knistern. Der Sturm aus Handkes ambitioniertem Partisanendrama ist einem sanften Rauschen der Bäume gewichen. Mann und Frau sitzen zum Fragen am Tisch. Scheinbar gibt eine "Vereinbarung" oder "Abmachung", die das Spiel bestimmen soll und – vor allem - das Ausfragen verbietet. Wobei es genauso sein kann, dass diese Vereinbarung erst im und durch das Gespräch entsteht (so, wie manche Erinnerung erst im Reden, im Erzählen, wiederkommt).
Die beiden fragen, erzählen, reflektieren, er- und verklären und wieder-holen: Stationen aus dem Leben, Kindheitsgeborgenheiten, Selbstvergewisserungen. Die Frau erzählt von ihrer "Männerfolge" (nein, nicht von Liebhabern; wenigstens nicht nur), den "Fest[en] der Leiber", von ihren "Racheakten…aus einer Revolte" und von Trennungen (man war "zusammengeblieben, bis es kein Wir mehr gab"). Manchmal weicht der den Antworten lauschende Mann scheinbar aus ins Schauen und Anschauen. Und ins Assoziieren. Wunderbare Bilder gelingen so: die Spatzengrübchen im Sand ("für den, der zugeschaut hat"), der Schwalbenflug, eine Epipöe vom Springkraut, "die Schatten der Regentropfen auf den zwei Körpern", die Schilderung des Genusses einer (nur einer!) wilden Johannisbeere oder "der Aufwind vom Meer auf dem Plateau zusammentreffend mit dem Fallwind von den Bergen". Die Erzählung über eine Reise nach Aranjuez und das Suchen nach dem "Casa del Labrador". Der Mann wird zum "Mauerschauer", die Frau zur Suchenden, zur "Spielverderberin" (wieder scheint das "Spiel vom Fragen" auf).
Handke gelingt es virtuos, eine ephemere Geborgenheit in der Welt zu evozieren. Aber die Ernüchterung folgt fast immer sofort danach. Die Ursache liegt in einer grundsätzlichen Skepsis gegenüber so etwas wie Idylle, kommt sie auch noch so elegisch daher. Handke misstraut diesen "Scheingesetzen" des "geglückten Tages". Auch die "süße[n] Illusion[en]" im Zwiegespräch werden irgendwann zum Platzen gebracht (schon früh wird dieses Ende vorweggenommen); nein: sie müssen zum Platzen gebracht werden. Eben noch fast einstimmend in Piafs "Je ne regrette rien" folgt fast auf dem Fuß der Widerspruch zum "verächtlichen" "Geschmetter" und stattdessen die Referenz auf Blanche DuBois (der Figur aus "Endstation Sehnsucht") und deren Hymnus auf die "'Liebeswürdigkeit der Fremden'…'kindness auf strangers'". Ein Beispiel für ein filigranes Kippbild; die Drastik anderer Bilder ver- und zerstört zuweilen.
Und plötzlich dann naht der Abschied und die äußere Stimmung verändert sich. "Die schönen Tage von Aranjuez sind nun zu Ende. Wir sind vergebens hier gewesen", so die Bilanz des Fragenden (aus Schillers "Don Carlos" zitierend). Die Stille weicht den "Hornissen" ("die aus Asien oder wo eingewanderten") und wie so oft bei Handke donnern Bombergeschwader über die Protagonisten durch die Landschaft. Dann fliegt die Libelle nicht mehr, sondern "schrammt auf dem Boden", "Hausalarmsirenen" sind zu hören, "Außenweltgeräusche", "alles in Distanz, zugleich gegenwärtig". Fernandos "Apfelzaubermärchen" weicht der "anderen Ewigkeit", die ihren Platz (wieder) einnimmt.
"Man hat, was man liebt, schon von Anfang an verloren, und für allezeit, auch wenn man es nicht verloren hat", so der Mann verbittert. Und wie zum Widerspruch beginnen während dessen die behutsam entblößten Schultern der Frau "zu leuchten wie von innen heraus". Da kippt also das Bild noch einmal – mit der Möglichkeit, dass die "Blumen des Guten" doch noch gesehen werden können.
Zuweilen erinnert der fiktive Dialog des Paares an den (freundschaftlichen) "Schlagabtausch" zwischen Peter Handke und Lojze Wieser 2007 im jugoslawischen (!) Karst (mit Frederick Baker; zu lesen und zu sehen ist das in Die Sprachenauseinanderdriftung in der Reihe "Gehört, gelesen und gesehen"). Auch wenn die Themen andere sind – das Slowenische und die Zweisprachigkeit; der Karst; der Wieser-Verlag; die Schönheit des Buches und die Fast-Unmöglichkeit, ein solches zu verschenken – in diesem wunderbaren Gespräch verirrt sich Handke manchmal so versonnen wie der Mann im Drama ("Ich träume manchmal noch, dass ich noch in der Schulzeit bin, also im Gymnasium, und das ich da ganz alt bin und dass ich die Klasse wiederholen muss und dann mitten im Traum beschließe ich: Ach, ich mach nicht mehr weiter, ich gehe weg von der Schule" oder "…ein zweisprachiges Ortsschild ist viel schöner als eine Wörtherseeoperette" und schließlich "Eine Feuerwanze kriecht da!"). Und man kann sich anhand Lojze Wiesers ruhiger, leiser, ja begütigender Stimme vorstellen, wie die Frau sprechen könnte, die mit dem Mann im Stück in das Fragespiel ihres Lebens eingetreten ist.
Ich stelle mir vor, wie Jean-Marie Staub und Danièle Huillet dieses Fragespiel als Film inszeniert hätten (womöglich direkt in Handkes Garten). Aber das geht ja nicht mehr. Luc Bondy wird die Uraufführung dieses Stückes für das Theater aufbereiten. Er wird wissen, die Hervorbringungen des Schönen mit den in den Dialogen versteckten drohenden Abgründen auszubalancieren und das große Potential dieses so unscheinbar daherkommenden Dramas zu entwickeln. Lothar Struck ===============
Peter Handkes "Die schönen Tage von Aranjuez", das Théâtre du Soleil und noch vieles mehr bei den Wiener Festwochen.
Vielleicht ein Liebespaar: Dörte Lyssewski und Jens Harzer in „Die schönen Tage von Aranjuez“ Foto: ruth walz
Gerade
hat er für seinen sehr persönlichen Trauergesang "Immer noch Sturm" den
Mülheimer Theaterpreis bekommen, doch dass Peter Handke auch das nicht
ganz so Schwere liegt, beweist sein bei den gestern zu Ende gegangenen
Wiener Festwochen uraufgeführter Sommerdialog "Die schönen Tage von
Aranjuez".
Es
treffen aufeinander: die wilde, im Sexuellen offenbar sehr erfahrene
Frau und ein schüchterner junger Mann, der sich seine Kicks aus der
Natur holt, etwa beim Zerbeißen einer immens sauren Johannisbeere. Gut
anderthalb Stunden fließen und flimmern die Dialoge, wobei es eigentlich
nur Monologe sind, jede(r) erinnert sich an intime Situationen, an
Gefährdungen, Weggabelungen im Leben – gerne mit einer (sprachlichen)
Pointe. Dass sich da vielleicht ein ehemaliges oder zukünftiges
Liebespaar unterhält (im doppelten Wortsinn), schimmert durch, zugleich
wirken die beiden wie radikal um sich selbst kreisende Gestirne.
Im
Wiener Akademietheater hat Festwochen-Chef Luc Bondy das Ganze in einer
Ausstattung von Handkes Tochter Amina inszeniert, es gibt nur wenige
Utensilien, zentral ist ein großer roter Theatervorhang, durch den
hindurch manchmal ein Mädchen schaukelt. Dörte Lyssewski und Jens Harzer
spielen das Un-Paar exzellent. Luc Bondy lässt das Stück und seine
Protagonisten eher in Ruhe und verzichtet auf vielleicht nahe liegende
szenische Zoten. Dadurch kommt einem der durchweg gelungene Text sehr
nahe.
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Peter Handke erklärt die Liebe
Vom Sturm zum Sommerlüfterl: Peter Handke erklärt nach seinem vielgerühmten „Immer noch Sturm“, das voriges Jahr uraufgeführt wurde, in seinem neuen Text die Liebe. Doch seine „Schönen Tage von Aranjuez“, seit Dienstag bei den Wiener Festwochen zu sehen, entgleisen mit den schwülstigen Vorstellungen Handkes zum sexuellen Erwachen einer jungen Frau und der Inszenierung von Luc Bondy.
War „Immer noch Sturm“ eine umfassende Aufarbeitung Handkes persönlicher Familiengeschichte und jener der Kärntner Slowenen, geht der Autor mit seinem jüngsten Werk wieder universellere Wege. Zwischenmenschliches, konkret die Liebe und deren Genese im Leben einer Frau, bestimmt den Dialog zweier „zeitloser Gestalten“ (Dörte Lyssewski und Jens Harzer), die „unauffällig sommerlich gekleidet“ an einem Gartentisch zusammentreffen.
APA/Herbert Neubauer
Jens Harzer und Dörte Lyssewski
Jugenderinnerungen im Allgemeinen und Besonderen
Das Gespräch wurde arrangiert, so viel wird immer wieder klar, doch von wem und zu welchem Zweck, bleibt im Dunkeln. Das Thema ist schnell offensichtlich, stellt der Mann doch recht direkt die Frage nach der ersten sexuellen Erfahrung der Frau. Sie dagegen erzählt von ihren Tagen als „Königin im Exil“, ihrer Jugend, in der sie die Liebhaber reihenweise verschlissen habe, ohne dabei wirklich Liebe zu finden.
Suhrkamp
Buchhinweis
Peter Handke: Die schönen Tage von Aranjuez. Suhrkamp, 70 Seiten, 12,99 Euro.
Er bleibt mit seinen Fragen nach ihren „Fick- und Vögeljahren“ beharrlich (Sie: „Solche Wörter, sie waren hier nicht gedacht“), interessiert sich dann aber doch nicht wirklich für die Antworten. Kein Wunder, sind ihre Ausführungen doch die eher schwülstigen Vorstellungen Handkes zum sexuellen Erwachen einer jungen Frau (beim Schaukeln von einem Blitz „durchquert“).
Immer wieder unterbricht der Mann, um seinerseits ausgiebig über spanische Johannisbeeren und ornithologische Beobachtungen zu referieren, zwar hübsch poetisch, aber irgendwie nicht immer ganz nachvollziehbar. In Bondys Inszenierung überspielt Harzer Lyssewskis Monologe zusätzlich mit allerlei Slapstick und Verkleidungsnummern.
„Keine Handlung - nichts als Dialog?“
Dass „Die schönen Tage von Aranjuez“ in seiner Inszenierung nicht so werden würden, wie sich Handke das vorgestellt habe, sagte Bondy schon im Vorfeld. So ignorierten er und Amina Handke, Dichter-Tochter und Bühnenbildnerin, weitgehend Regie- und Szenenanweisungen. „He, eine Aktion! War’s denn nicht gedacht: keine Handlung - nichts als Dialog?“, kommentiert die Frau ein plötzliches Aufspringen des Mannes im Text. Nicht so im Akademietheater, wo das Paar in Probebühnenatmosphäre mit allerlei Requisiten versucht, eine Spielhandlung über den Dialog zu stülpen.
Bondy übersetzt die zahlreich im Text vorhandenen Zitate - unter anderem aus Friedrich Schillers „Don Karlos“ und Tennessee Williams’ „Die Katze auf dem heißen Blechdach“ - immer wieder auch szenisch. So darf auch Lyssewski, die sich in den vergangenen Jahren zu einer der tragenden Säulen des Burgtheater-Ensembles gespielt hat, ihre eigene Rolle in „Endstation Sehnsucht“ kommentieren. Nicht, dass man Schauspielern vom Kaliber eines Harzer und einer Lyssewski bei ihrem Versuch, auch abseits des Texts etwas zu finden, grundsätzlich ungern zusehen würde. Allein: Das reicht nicht unbedingt für einen fast zweistündigen Abend.
APA/Herbert Neubauer
Bei Gesprächen über Sex und Liebe darf auch Alkohol nicht fehlen, zeigt Bondy
Am Ende der schönen Tage
„Die schönen Tage von Aranjuez sind nun zu Ende“, heißt das vollständige Zitat aus „Don Karlos“, das Handke für seinen Titel entlehnte. Auch der Sommertag, an dem einander der Mann und die Frau getroffen haben, neigt sich im Text dem Ende zu. Als es endgültig zum nicht besonders hoffnungsfrohen Resümee kommt, ist es Nacht geworden. „Man hat, was man liebt, schon von Anfang an verloren“, bilanziert der Mann, unvermittelt am emotionalen Gespräch interessiert.
Hinweis
„Die schönen Tage von Aranjuez“ ist noch am 17., 23., 24., 26. und 27. Mai sowie am 1., 2., 5. und 7. Juni jeweils um 20.00 Uhr im Rahmen der Festwochen im Akademietheater zu sehen.
Wirklich gewonnen hat die Inszenierung den ganzen Abend nicht, sei es, weil der Text szenisch nicht viel hergibt, sei es, weil die Inszenierung versucht, das mit aller Macht (bei gleichzeitiger Unentschlossenheit) trotzdem herauszuholen. Langen, wenn auch nicht gerade enthusiastischen Applaus gab es am Premierenabend für die Schauspieler ebenso wie für Bondy und sein Team.
„Die schönen Tage von Aranjuez sind nun zu Ende“, heißt es in Don Carlos. Auf dieses Schiller-Zitat spielt Peter Handkes sommerlicher Dialog an. Die Story dieses laut Regisseur Luc Bondy „traurigsten“ aller Handke-Stücke könnte man als Anti-Action beschreiben: An einem schönen Tag im Sommer (vielleicht dem allerletzten) sitzen ein Mann und eine Frau an einem Tisch in einem südlichen Garten. Sie tauschen Erinnerungen (individuelle oder kollektive?) aus: „Das erste Mal, du mit einem Mann, wie ist das gewesen?“, leitet er ein und erkundigt sich nach den „Fick- und Vögeljahren“ seiner Gesprächspartnerin. „Diese Worte“, weist sie ihn zurecht, „waren hier nicht gedacht“.
Das Power-Duo Jens Harzer (er spielte auch in Handkes Immer noch Sturm) und Dörte Lyssewski verkörpern die ehemaligen (einander?) Liebenden. Am Ende gibt es dann doch noch so etwas wie „Action“: Der Mann (mit Don-Carlos-Halskrause) liegt blutüberströmt auf Amina Handkes karg ausgestatteter Bühne ... http://derstandard.at/1336697142444/Akademietheater-Wien-Streng-riecht-das-Fleisch-der-Johannisbeere
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Ein Theaterstück über die Liebe, eine Würdigung der Frauen,
eine Abrechnung mit ihnen? Die Kritiker waren sich über Peter Handkes
Text beim Erscheinen im März uneinig. Nun feierte das Stück Premiere in
Wien. Und ließ auch hier Fragen offen. Eine Frau und ein Mann, ein
geplantes Gespräch über Liebe und Sex. Ist das möglich? Oder ist das
Scheitern programmiert? "Ein Sommerdialog" lautet der Untertitel - wobei
der Begriff "Dialog" mehr Versprechen oder Hoffnung ist als Realität.
Handke siedelt seine Personen fern jeder konkreten Orts- oder Zeitangabe
an. Was in Handkes Text oft etwas pathetisch oder geschraubt klingt,
hat Regisseur Luc Bondy dynamisch bis aggressiv inszeniert. Bei ihm
sitzt sich das Paar, von dem man nicht weiß, ob es überhaupt eines ist,
keineswegs die ganze Zeit an einem Tisch gegenüber, wie es in der
Regieanweisung heißt. Dörte Lyssewski und Jens Harzer, beide mehrfach
ausgezeichnete Schauspieler, nutzen die ganze Bühne, die Amina Handke,
die Tochter des Autors, karg gestaltete. Wem Handkes Texte zu feierlich
oder schwülstig klingen, der kann immerhin zwei hervorragenden
Schauspielern 100 Minuten bei konzentrierter Arbeit zusehen.
Von Andreas Rabenstein, dpa
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"Die schönen Tage von Aranjuez" von Peter Handke als Festwochen-Uraufführung
Beichten mit Schnörkeln
Von Hans Haider
In vielen Maskeraden: Jens Harzer und Dörte Lyssewski.Ruth Walz/Wiener Festwochen
Radikal in seiner Schlichtheit als Mann-Frau-Dialog an einem Gartentisch, maßlos aufgemotzt in der Ausführung - als Theater auf dem Theater, mit zweitem Bühnenrahmen und rotem Samtvorhang schräg an der Hinterwand, Dörte Lyssewski und noch mehr Jens Harzer zu Action angetrieben, wie sie nicht im (schon erschienenen) Suhrkamp-Buche steht. Festwochenchef Luc Bondy übertünchte die poetisch-musikalische Strenge von Peter Handkes "Die schönen Tage in Aranjuez" mit Kunstgewerbeschnörkel. Erinnert sich die Frau ans Hutschen als Zehnjährige, wiegt sich eine junge Statistin auf einer Schaukel; sagt sie "Geschlecht", greift ihr der Mann an den Schritt; memoriert sie "Die Katze auf dem heißen Blechdach", quälen sich Liz Taylor und Paul Newman als Filmprojektion. Die Eisenbahnschiene, mit der die namenlose Frau und ihr erster Liebhaber, so sagt sie, eine Bauhütte aufgebrochen haben, liegt noch immer vor einem Behelfsklo mit Vorhang und elektrischem Licht.
Information
Theater Die schönen Tage von Aranjuez Von Peter Handke Luc Bondy (Regie) Wiener Festwochen im Akademietheater Wh. bis 7. Juni
Ein Spiel zu zweit mit viel Requisite Verneigung vor der Magie des Wortes, das Gestalt werden lässt, wovon man spricht? Nein, eher Horror Vacui vor einem Text, der wortwörtlich darauf pocht, kein Drama zu sein. Das "postdramatische Theater", an dem sich heute die halbe A-Liga des Kunstbetriebs hochrankt, bedient Bondy vielleicht ironisch, doch allzu dick. Das Spiel zu zweit mit zu viel Requisite beginnt hinter dem geschlossenen Theatervorhang. Blumensträuße von einer Verbeugungsparade verwelken auf dem Bühnenboden, den die Dichtertochter Amina Handke weit ins Parkett des Akademietheaters vorrückte.
"Die schönen Tage in Aranjuez sind nun zu Ende." Dieser erste Satz in Schillers "Don Karlos" gehört einem Beichtvater. Mann und Frau bekennen Stilles und Lautes, Epiphanien und Katastrophen des Lebens. Was man halt weiß über Frauen als Nicht-Zölibatär mit 70. Und man halt miteinander redet, wenn man sich näherkommen will - was den beiden erst kurz vor dem Sterben auf zärtlichste Weise gelingt.
Eine männlich dominierte Struktur ist dem Dialog unterlegt: Die Frau muss sich tiefer entblößen, das beginnt bei der Menarche und Defloration. Die Konfessionen des Mannes sind die eines sensiblen Schönheitssuchers, Natur- und Menschenschauers (den Kinder als "Blumen des Guten" faszinieren) sowie eines Weltumarmers wie der Heilige Franz von Assisi, der vor Spatzen niederkniet, die im Sand baden und den lautlosen Flug der Rotkehlchen hört. Handke, wie er war - als Roman-Wandersmann in Alaska, im Salzburger Moos, in der Estremadura.
"Frau" nennt "Mann" zuletzt kokett Fernando, so hieß der Herzog von Alba, der den Infanten vernichtete. Er ist wohl auch ein Nachbild des verrückt liebenden Don Karlos, des toleranten Malteserritters Posa und des Inquisitors. Die Frau: weder Eboli noch Elisabeth, vielleicht beide. Der Mann stirbt, ehe er sein Liebesziel erreicht. Posa und Karlos sterben bei Schiller.
Für Jens Harzer, schon in "Immer noch Sturm" ein Handke-Substitut, heißt es hüpfen und springen in vielen Maskeraden. Auf die Bühne krabbelt er halb bekleidet mit Hofhalskrause aus einem Kellerschacht. Ziviler, heutiger, französischer werden die Kostüme, offener die Gesten bis hin zur Slapstick-Nummer mit dem Mann als patschertem Kellner. Dörte Lyssewski weiß zu strahlen wie eine Königin und zu kichern wie eine launische Verliebte. Ihre noble Distanziertheit rettet aus der finalen Melodramatik. Schüsse, Theaterblut, das Sommerspiel ist aus, der Herbst zieht ein in Aranjuez. Die Premierengäste dankten mit halber Begeisterung. Der Dichter blieb fern.
Die schönen Tage von Aranjuez“: Über die Liebe und andere Unmöglichkeiten
Gleich mit den ersten Sätzen seines „Sommerdialogs“ gibt Peter Handke eine Art Szenenanweisung. Vom schönen Sommertag ist die Rede, von einer Frau und einem Mann „an einem Tisch im Freien, unter dem Himmel“.
Diesem Ort gibt Regisseur Luc Bondy einen Platz.
Die Bühnenbildnerin und Tochter des Schriftstellers, Amina Handke, stellte ein Bühnenportal mit geschlossenem Vorhang in den Hintergrund, dazu Kulissenteile, Kleiderständer, links die Aufschrift „Ruhe bitte“, zwei Blumensträuße liegen herum. Wir sind im Theater. Es wird nur so getan, als ob sich die Szene im Freien befände. Dieses „Als-ob“ zieht sich wie ein roter Faden durch die rund 100-minütige Aufführung.
Handkes Text voll kultureller und literarischer Anspielungen kreist um das Verhältnis zwischen Mann und Frau, um Liebe, Verlust, Wahrnehmung, Vorstellung und Ent-Täuschung. Der literarische Zauber der Dichterworte birgt jede Menge poetisches Aneinander-Vorbeireden.
Jens Harzer spielt den namenlosen Mann, Dörte Lyssewski die namenlose Frau. Harzer gibt den Kasper, der sich an Requisiten und Kostümen bedient. Er verfolgt einen illustrierenden Gestus, so als wäre es seine Aufgabe, den Text ein wenig ins Lächerliche zu ziehen. Dörte Lyssewski ist näher an ihrer Figur dran. Sie schildert das sexuelle Erwachen eines Mädchens ohne Partner, erzählt vom Begehren, vom Scheitern in der Zweisamkeit, bis dann nicht einmal mehr die Silhouette „des anderen“ blieb. Handkes textlicher Befund über männerfeindliche Tendenzen bei Frauen, die er seiner namenlosen Frau in den Mund legt, kommt im szenischen Rundherum noch larmoyanter daher als bei der Lektüre.
Der Autor wünschte sich „unsichtbare, nur hörbare Bäume, mehr Ahnung als Gegenwart, in einem sachten Sommerwind, welcher, von Zeit zu Zeit, die Szenerie rhythmisiert.“ Bondy, der für seine Umsetzung eine dritte stumme Figur auf einer Schaukel einführte, sowie Harzer und Lyssewski taten alles, um nur ja keine Stille – im metaphorischen und tatsächlichen Sinn - aufkommen zu lassen.
Nachdem „Die schönen Tage von Aranjuez“ das Licht der Bühne erblickt hat, ist es in der Theaterwelt nicht heller geworden. Der Premierenapplaus war freundlich. Peter Handke zog es vor, sich nicht zu verbeugen.
Theater: „Die schönen Tage von Aranjuez“ von Peter Handke. Koproduktion Wiener Festwochen und Burgtheater; Akademietheater; Uraufführung am 15.Mai
«Die schönen Tage von Aranjuez», uraufgeführt bei den Wiener Festwochen
Mit Gesten gegen die Grossbuchstabenpoesie – Jens Harzer und Dörte Lyssewski.(Bild: Ruth Walz)
Ein Sommerdialog will Handkes neues Stück sein. Bondy zeigt, was darin ungesagt bleibt: Bilder von widerspenstiger Harmonie. Zwei phantastische Schauspieler geben ihnen dynamisches Leben.
Barbara Villiger Heilig
«Die schönen Tage in Aranjuez / Sind nun zu Ende», so beginnt Schillers «Don Karlos», doch den haben Dörte Lyssewski und Jens Harzer wahrscheinlich gerade hinter sich – als Eboli und Carlos? Als Elisabeth und Posa? Sie trägt noch das hochgeschlossene schwarze Kleid des spanischen Hofzeremoniells, wenn sie, am Tisch hinter dem geschlossenen roten Theatervorhang sitzend, eine Entspannungszigarette raucht; ihm hängt die weisse Halskrause bereits auf die entblösste Brust hinab. Im Lauf der nächsten eindreiviertel Stunden wird die «Handlung» vor allem darin bestehen, wie sich die zwei Schauspieler umziehen. Sie schält sich aus dem Kostüm wie aus einer Verpuppung und flattert fortan im blassgrünen Dessous-Kleid, das den Körper konturiert statt verhüllt, um ihn herum; er verwandelt sich sukzessive vom halbnackten Clown in eine Zivilperson mit Hemd und Krawatte. Wobei er unterwegs dorthin Abstecher macht, wenn er sich zum Beispiel in Künstlerpose, Hut auf dem Kopf, Pinsel in der Hand, vor den Paravent stellt, als sei die Malerei drauf sein Werk.
Sie bildet eine Landschaft ab ganz wie in Südkärnten, der Herkunftsgegend Peter Handkes, dessen neustes Stück, «Die schönen Tage von Aranjuez», nun bei den Wiener Festwochen am Akademietheater uraufgeführt wurde. Die Bühne von Amina Handke, der Tochter des Autors, zeigt Theater im Theater: das, was bleibt nach einer Aufführung, gesammelte Requisiten, gelöschte Scheinwerfer, gestapelte Stühle. Ein Leuchtkasten befiehlt «Bitte Ruhe». Die Inszenierung selbst indessen, ein Wunderding an Verdichtung, zeigt, was da ist, noch bevor Theater Theater wird: menschliche Substanz zwischen den Zeilen. Regisseur ist Luc Bondy, der damit seine langjährige Festival-Intendanz beendet und zugleich dem österreichischen Dichter ein Denkmal ihrer Freundschaft setzt. Er tut es, indem er ihm lachend auf die Füsse tritt.
Ein Mann und eine Frau, oder vielmehr: die Frau und der Mann führen den «Sommerdialog», mit dem Handke zurückkehrt zum Grundsätzlichen, nachdem er letztes Jahr die eigene Familiengeschichte bühnentauglich gemacht und dafür viel Applaus geerntet hatte («Immer noch Sturm»). Jetzt ein Setting von zwei Personen, nicht mehr jung, noch nicht alt, die unter Beachtung gewisser Rede-Regeln das Spiel vom Fragen (er) und Antworten (sie) spielen. Thema: die Liebe. Bei Handke erscheint sie naturgemäss als «der Schatten einer Maulbeerblattspitze auf der Erde», wobei der Schatten «einzigartig» ist und «wie kein Schatten sonst den Sommer bezeichnet», besser «den Hochsommer», noch besser «das Herz des Sommers».
Alles glänzt hochpoetisch, und sei es das «reinweisse» Fleisch der Frühäpfel, die als bedeutungsgeladenes Inbild verlorene Erinnerungsparadiese heraufbeschwören. Eva erzählt Adam vom ersten Sex – eben, unterm Maulbeerbaum – nicht als Sündenfall, sondern als Erfüllung des Willens Gottes. Das nimmt auch Handke nicht so ganz ernst. Aber trotz gelegentlichem Augenzwinkern klingt die altbekannte Melodie seines Hohelieds weniger nach Theaterstück als nach zweistimmiger Rhapsodie.
Indessen: Diese ziemlich unspielbar wirkende Vorlage verkauft Bondy kurzerhand als gefundenes Schauspielerfressen. Und tatsächlich stürzen sich die so zierliche wie energiegeladene Dörte Lyssewski und der lange, schlaksige Jens Harzer, ein Handke-Double bzw. Rollenporträt des Dichters als jungen Mannes, mit unbändiger Lust in die Sache. Zwar halten sie sich (abgesehen von Kürzungen) brav an den Text, doch über- oder unterspielen sie ihn mit Haltungen, Gesten, Tonfällen, welche eine eigene Story erzählen. Handkes Ausführungen über die Möglichkeiten und Unmöglichkeiten des Paars an sich katapultieren sie in die Bahnen eigenwillig-individueller Charaktere.
Ihr Dialog, der in Wahrheit aus Monologen besteht, mäandert erinnerter Vergangenheit entlang: von der Saline mit den Maulbeeren usw. zu den Apfelbäumen und schliesslich nach Aranjuez – wo er, der Mann, durch Schlossanlagen und Ländereien offensichtlich Handkes Fussstapfen folgte – oder aber zurück in die wilden Zeiten der befreiten Weiblichkeit, als sie, die Frau, sich haltlos dem «Männergeschlecht» hingab, wie sie pathetisch verblasen daherfaselt, während er, plötzlich sehr aufgebracht, despektierlich von ihren «Fick- und Vögeljahren» spricht, um sich dann, nach einem grobianisch-aggressiven Ausbruch, der nebst der speziell Handkeschen Idiosynkrasie eine allgemein männliche Eifersucht überdeckt, in seine Umkleide-Ecke zu verkriechen: Mittels Schuhpolitur gibt er sich eine Allüre der Unnahbarkeit.
So findet Bondy einen verhaltenspsychologischen Subtext, der von vorsichtiger Annäherung weiss – und bei aller Leichtigkeit klar mehr Gewicht erhält als Handkes auch in der theatralischen Ironisierung noch reichlich schwerfällige Grossbuchstabenpoesie. Wenn sich Dörte Lyssewski philosophierend versteigt in die Tiefe der Stille oder die Höhe des Sommers, kann Jens Harzer ihr fasziniert, wiewohl offensichtlich mehr Auge als Ohr, folgen; wenn sie sich warm-, ja heissredet und gleichsam eintaucht in ein früheres Ich, wenn sie beim Erzählen davon den eigenen Worten nachhorcht, kann er wegdriften, den Blick ins Weite gerichtet. Kommt Jens Harzer anlässlich eines Rotkehlchens in Fahrt, mag Dörte Lyssewski weghören, wobei ihre Selbstversunkenheit wohl nur eine innigere Form des Zuhörens ist, nötig, um den umständlichen Mann zu verstehen, der Enttäuschungen in Berichte von Ausflügen nach Aranjuez verpackt oder sich auf Umwegen an jene Johannisbeere heranredet, die ihn damals in eine Orgasmus-Euphorie versetzte.
Wovon reden wir, wenn wir von Liebe reden? Von Kürbissen in verwilderten Gärten zum Beispiel. Harzer setzt zum Balztanz einen fabelhaften Indianerkopfschmuck auf, und als ihn imaginäre Kugeln treffen, spielt Dörte Lyssewski empathisch mit. Das Paar von Handke/Bondy, im unhörbaren Zwiegespräch des Schlussbilds am Tisch vereint, hat gute Chancen für eine Zukunft als Liebespaar.
17.05.2012 | 16:21 | von Norbert Mayer (Die Presse)
Luc Bondy inszeniert im Akademietheater für die Wiener Festwochen „Die schönen Tage von Aranjuez. Ein Sommerdialog“ von Handke. Ein netter Versuch, Beschreibungsnot mit wirkungslosem Instrumentarium zu lindern.
Friedrich Schiller nennt „Don Karlos. Infant von Spanien“ ein dramatisches Gedicht. Der Beichtvater des Königs, der Karlos aushorcht, beginnt die erste Szene im königlichen Garten: „Die schönen Tage in Aranjuez / Sind nun zu Ende. Eure königliche Hoheit / Verlassen es nicht heiter. Wir sind / Vergebens hier gewesen. Brechen Sie / Dies rätselhafte Schweigen. Öffnen Sie / Ihr Herz . . .“ Die Form deutet auf ein Gedicht hin, die Szene ersehnt eine Idylle, doch was in 5365 Versen folgt, ist pure Dramatik, eine rasende Verschränkung von Intrigen, Liebeshändeln, Staatsaktionen, Rebellion und Reaktion. Eine gute Aufführung des „Karlos“ verlässt man nicht heiter, sondern bewegt und bereit zum Aufstand.
Der Dichter Peter Handke situiert sein neues Stück „Die schönen Tage von Aranjuez. Ein Sommerdialog“ auch in einem Garten. Ein Mann horcht eine Frau aus. Es geht um Liebe, ihre Initiation, den Drang nach Erfüllung und die Einsicht, dass es nichts zu verstehen gibt zwischen Mann und Frau. Der durchwegs feierliche Ton deutet auf den Versuch eines Prosagedichtes hin. Ein Drama aber ist der siebzig Seiten lange Text nicht, sondern ein elegischer Abgesang. Aus ihm hat Luc Bondy bei der Uraufführung im Akademietheater am Dienstag eindreiviertel Stunden gemacht, die leider nicht aufwühlen, sondern rasch ermüden. Diese Inszenierung ist im besten Fall ein nett gemeinter Versuch, die hehre Sprache des Dichterfreundes in bunten Bildern umzusetzen.
„Ganz dumme und läppische Prosa“?
Böswillige werden aber auch die Entblößungen sehen. Zwei Senioren stellen höchste Ansprüche, die sie aber unfreiwillig als Klischees entlarven. Regie? – Mätzchen, wenn man beim Entschlüsseln des Textes nicht weiterkommt. Dichtung? – eine Serie von literarischen Anspielungen, in die man ein „Ach!“ oder ein „hinieden“ einbaut, wenn der Redefluss des Klassikers versiegt. Woran kranken „Die schönen Tage von Aranjuez“, die sich hinterm warmen Ofen in einer Winternacht so apart gelesen haben und jetzt im Akademietheater enttäuschen? Jugendlich gemein könnte man sogar Beschreibungsimpotenzkonstatieren. Die Alten kriegen ihre Federn einfach nicht mehr hoch, verwenden Nietzsche oder The Troggs als Aphrodisiakum. Ganz dumme und läppische Prosa wurde hier von Bondy mit einem überkommenen Instrumentarium in Szene gesetzt. Aber so leichtfertig wie Handke (aus dessen Attacke von 1966 auf das Establishment der Gruppe 47 obige Kursivierungen stammen) sollte man diese Uraufführung nicht verurteilen. Selbst das Scheitern hat Niveau.
Es beruht auf Missverständnissen. Der „Sommerdialog“ ist kein Zwiegespräch, sondern ein Sprachspiel, das vorführt, wie wenig sich diese beiden Figuren zu sagen haben. Sie sind zu zweit allein. Niemals wird dieser Mann, der die Frau zum Reden über ihr Innerstes bringen will, der die Widerstrebende mehrfach auf die Bühne zurückzerrt, erfahren, was Liebe für sie bedeutet. Er verfängt sich mit seinen Fragen in Äußerlichkeiten. Die werden dadurch im Kontrast zu ihrer Rede zum Klischee, gerade dann, wenn er bemüht ist, zu erkennen, was Schönheit sei – im Beschreiben der Natur, des Gartens. Der Mann ist ein Spießer, ein Wortaufspießer, der die Frau nicht erkennt. Was aber macht Bondy daraus? Er reagiert hektisch, lässt kein klärendes Schweigen zu. Viel zu überhastet wird inszeniert. Anstatt Worte zum Klingen zu bringen, weist Bondy Dörte Lyssewski und Jens Harzer zu absurden Handlungen in schrägen Verkleidungen an.
Die Kunst beißt sich in den Schwanz
Lyssewski eröffnet im schwarzen Kleid mit weißer spanischer Halskrause, Harzer in Unterwäsche, später als Pop-Barde, als Federball spielender Dandy, als Prärieindianer mit riesigem Kopfschmuck (Kostüme: Eva Dessecker). Lyssewski muss ständig an ihren Schuhen nesteln, angebliche Beichten über erste Erfahrungen ablegen, posiert, plappert einfach los, tut das Ihre, als wundere sie sich über eine fremde Sprache. Harzer hingegen, der den Text durchknetet, zu Sinn formt, muss immer wieder in Ironie flüchten. Die verträgt sich aber nicht mit Handkes Pathos.
Eine poetologische Stelle, die die „Dichtkunst“ des Horaz verfremdet, hat Bondy leider ignoriert: „Ut pictura poesis? Ut poesis musica? Ut musica pictura?“ Denkste! Die Kunst beißt sich in den Schwanz. Bondy greift zu allem Überfluss auch noch auf dramatische Hilfsmittel zurück, die den Text überinterpretieren. Huschende Tiere, Grillenzirpen, Vogelgekreisch, Spielereien mit einer Spraydose, mit Sekt. Fast schon am Schluss hört man Schüsse. Harzer bespritzt sein Hemd mit Theaterblut. „Eine kleine Aktion darf sein“, zitiert er Handke. Jetzt sind wir also auch noch postdramatisch.
Sogar Postimpressionismus darf sein. Da taucht ein schaukelndes Mädchen aus dem roten Theatervorhang auf, der hinten auf der Bühne als Diagonale einen imaginären Zuschauerraum verbirgt. Die Schauklerin hinieden, ach! Die ist das Leben, das der Einsame hier erschnuppert. Vorn gibt es ein Tischchen, Gartensessel, ein Häuschen, eine E-Gitarre, eine Schiene, Bergpanoramen und andere schmucke Requisiten. Die Bühne hat Amina Handke gestaltet. Schön.
Termine im Akademietheater: 23., 24., 26., 27. Mai, 1., 2., 5., 7. Juni, 20 Uhr.
Peter Handkes „Die schönen Tage von Aranjuez“ im Akademietheater Wien handelt von der erotischen Biographie eines Mannes und einer Frau und ein bisschen auch vom Sommer.
Dörte Lyssewski und Jens Harzer in "Die schönen Tage von Aranjuez". Foto: AFP
Am Ende, sagt die Frau, wurde es immer dramatisch. Eine Tragödie, fragt der Mann. Nein, sagt die Frau, ein Drama. „Zum Glück ist das hier zwischen uns beiden kein Drama“, sagt da der Mann. „Nichts als ein Sommerdialog.“ Damit hat Peter Handke, der Dichter unter den Schriftstellern, schön gesagt, was sein neues Stück ist. Es ist ein Sommertag, der einen Mann und eine Frau über ihr Liebesleben reden lässt, ihr Leben als Mann und Frau, ihre erotische Biografie. Wobei die Frau erzählt und der Mann fragt und es irgendwie auch der Sommer ist, der spricht.
„Die schönen Tage von Aranjuez“ heißt das Geschechtergeplänkel. Diese Tage sind längst, man weiß es seit Schiller, zu Ende. Mit diesen Worten beginnt Schillers „Don Carlos“-Tragödie, und dieses Schönheits- und Liebesende steht auch am Anfang von Handkes Sommerdialog. Versucht man, den Kern des Stücks herauszuschälen (was man vielleicht nicht tun sollte), geht es um die Rekonstruktion von Empfindungen und Geschlechterzusammenhängen in den Tagen der Emanzipation.
Handke hat der Frau in inniger Seelenverwandtschaft einen Teil von sich gegeben. Sie habe Rache genommen, sagt sie, aber nicht wie die anderen Frauen an den Männern, sondern an einem herrschenden Geist, einer „bestimmten Weltordnung“. Das ist der Geist der Emanzipation, den Handkes Stück finster erinnert. Dieser Geist machte es zur Lust der Frau, Männer in Schweine zu verwandeln. Und die Gesichter der Frauen machte er zu Masken, dazu da, sich begaffen zu lassen.
So beinhaltet „Die schönen Tage von Aranjuez“ eine zumindest fragwürdige Zeitdiagnose. Aber, wie so oft bei Handke, geht es mindestens genauso um die Gegengeschichte hinter dem Geschehen, das verpasste Leben, die verschütteten Möglichkeiten. Mit ihnen taumelt das Stück bedenkenlos in die Poesie hinein, da ist Handke der Poet, der der Sprache Töne und Bilder entlockt, die nicht einmal sie selbst sich hatte träumen lassen. Aus dem planlosen Geist des Sommertheaters findet er die Ahnung des Verlorenen. „Die schönen Tage von Aranjuez“ ist kein großes Stück wie das vorhergehende „Immer noch Sturm“, aber es ist ein schönes Stückchen. „Was gibt es Herzhafteres als die weibliche Form?“ Wer sonst kann solche einfachen, überraschenden und ins Innere treffenden Sätze schreiben?
Totgenudelte Metapher
So etwas wie die Festwochen-Uraufführung im Wiener Akademietheater, Regie Luc Bondy, mit Dörte Lyssewski und Jens Harzer, kann es wohl nur im Theater geben, höchst problematisch und wunderbar geglückt zugleich. Es beginnt selten dämlich mit dem naiv-verspielten Bühnenbild von Handkes Tochter Amina. Die schon lange totgenudelte Metapher vom Theater auf dem Theater wird noch einmal ausgepackt. Roter Vorhang, gemalte Prospekte, Opernnachklänge und allerlei Krimskrams zeigen: Wir sind hinter dem Vorhang auf der Bühne. Die Vorstellung ist gerade vorbei, Lyssewski raucht, Harzer krabbelt aus einem Bodenloch, beide Schauspieler stecken noch in den Don-Carlos-Kostümen. Schau an.
Das tut Handkes Text und seinem schönen Beginn gar nicht gut. „Wer macht den Anfang?“ fragt der Mann. „Du. So war es gedacht“, sagt die Frau. Gedacht von Anbeginn der Zeit, ergänzt sich hier wie von selbst, aber zwischen Krabbelei und Plunder ergänzt sich da gar nichts.
Im weiteren Verlauf zieht Harzer gern kleine Grimassen, mit denen er sich selbst etwas vorzumachen scheint, gleichzeitig spricht er so klar und gar nicht knarzend und näselnd, wie es sonst seine Art ist. Ein Kerl, der sich aufspielt, als Kenner des anderen Geschlechts und Herr der Situation, ein flatterhafter Gigolo des Dialogs. Sie dagegen erzählt ruhig und genau. Dörte Lyssewski wirkt ganz bei sich, ihr kompliziertes Leben als Frau hat diese Figur nicht um sich gebracht. Ihre Wangen haben bald jenen leichten Anflug von Röte, den man bekommt, wenn man mit innerer Beteiligung spricht. Sie ist eine großartige Auskunftgeberin in diesem Spiel.
Der Mann als surrealer Quatschkopf
Trotzdem ist das bald zäh. Wo es um Männer, Frauen, Emanzipation und Rache geht, träufelt einem das Spiel Schlafperlen ins Gemüt, auch wenn sich Harzer mit Sekt-Zauberei sehr um Unterhaltung müht. Irgendwann aber kommt es zum Kuss, im Stück nicht vorgesehen, aber innig und hingegeben wie selten im Theater, und etwa von da an platzt die Aufführung. „Aranjuez“, sagen sie, und der Mann erzählt, wie er dort eine Johannisbeere probierte, die einst von den königlichen Gärten in die Meseta ausgewandert und dort verwildert war. Das kommt fast einer Initiation gleich, ähnlich dem Schaukeln der Frau zu Beginn, als sie sich das erste Mal als Frau erlebte. Harzer umspielt Johannisbeere und Hexenkreise jetzt ebenso ironisch wie leidenschaftlich erregt. Der Mann als surrealer Quatschkopf, der sich wehrt, verliebt zu sein.
Je länger es dauert, desto mehr umspielen sich Lyssewski und Harzer. Am Ende wird es keinesfalls dramatisch, am Ende ist das, ganz im Sinne dieses anspielungsreichen Stücks, Anspielungs- statt Durchführungstheater. Die Frau steht auf dem Boden, der Blitz, hieß es, durchfuhr sie von unten, der Mann umkreist sie redend. Da sind keine Regiegedanken mehr, da ist das eine bloße Schauspielerspielerei.
„Die schönen Tage von Aranjuez“ werden zu dem, was sie im besten Sommersinne sind: eine Unbedachtheit, eine wunderbare Bagatelle, die so leicht-sinnig daherkommt, grillenhaft torkelnd, wie eine beschwipste Libelle auf Hochzeitsreise.
Mit Schiller fängt es an, mit Schiller hört es auf. Der Titel verdankt sich den altberühmten Eingangsversen aus "Don Karlos", gesprochen vom Beichtvater des Königs, dem Dominikaner Domingo: "Die schönen Tage in Aranjuez/ Sind nun zu Ende". Am Schluss werden die geflügelten Worte korrekt, das heißt ohne Veränderung erwähnt, und auch der unglückselige Infant von Spanien kommt zu seinem Jamben-Recht: "O wer weiß,/ Was in der Zeiten Hintergrunde schlummert ...". Dazwischen wartet jede Menge reiner Handke.
Sein von den Wiener Festwochen im Akademietheater uraufgeführtes Zweipersonenstück "Die schönen Tage von Aranjuez" bereitet bei der Lektüre beträchtliches Vergnügen. Der vom Autor so genannte "Sommerdialog" ist eine kleine, melancholisch leichte und leicht melancholische Summe von Peter Handkes Spätwerk, mit einer Unzahl von Verweisen auf sich selbst, aber vor allem auch auf andere. Ein kultur- und geistesgeschichtlicher Echoraum sondergleichen - der Dichter würde sagen: "wie vielleicht noch nie einer" gewesen ist.
Ein Mann und eine Frau in einem sommerlichen Garten. Nichts geschieht, außer dass erzählt und sinniert wird. Doch genau das würde schon genügen: Ein neues "Spiel vom Fragen". Der Mann möchte von der Frau wissen, wie das so ist mit ihr und den Männern, wie ihre Liebesnächte und -tage waren. Die beiden haben keine individuellen Namen, könnten Adam und Eva nach dem Sündenfall mit dem notorischen Apfel sein.
Selbstverständlich fragt der Mann weder aus Jux und Tollerei noch aus interesselosem Wohlgefallen. Denn hier geht es um die Möglichkeit erotischen Zusammenseins und Zusammenbleibens: im besonderen und im allgemeinen Fall. Somit haben wir es mit einer Geschichte auf Leben und Tod zu tun, deren zarte Traurigkeit sich in lichte Gewänder kleidet. Sie berichtet vom unvermeidlichen Verlust und dem Versuch, das Verlorene in der Imagination wieder zurückzugewinnen.
Das Wichtigste bei Peter Handke ist - wie stets - die Sprache. Sie wagt das Pathos, wagt lyrische Momente, fühlt sich im Bezirk gravitätischer Grazie pudelwohl. Weil derlei freilich nicht ohne augenzwinkernden Bezug auf handkesche Vorlieben und Marotten vonstattengeht, die Feierlichkeit mit einer Prise Selbstironie gewürzt ist, wird der Leser beschwingt statt beschwert.
"Zum lieben Raum krümmt sich die unliebsame Zeit", verkündet die Frau, "und jedes O und A will Ewigkeit. Und es ist der Augenblick, zu tanzen, still, bloß im Dasitzen." Niemand außer Handke dürfte sich ungestraft erlauben, in so wenigen Zeilen eine derartige Fülle literarischer Anspielungen unterzubringen: von Wagners "Parsifal" über Nietzsche bis zum Finale von Hofmannsthals "Elektra". Gleich darauf folgen Louis Aragon und Georges Brassens. Homer und Horaz, Sherlock Holmes und Edith Piaf, Tennessee Williams und Joseph von Eichendorff, Fred Zinnemann und René Clément und Ödön von Horváth geben sich, in offenen und verdeckten Zitaten, ein Stelldichein.
Dass das Ganze trotzdem weit mehr als ein gut gerührter und geschüttelter Literatur-, Film- und Chanson-Cocktail ist, lässt sich getrost der Präsenz von Peter Handkes poetischer Stimme zuschreiben. Sie gehört einem, der zu schauen und das Geschaute zu schildern vermag wie heute kein Zweiter. Eine Passage über Spatzen zum Beispiel, die im Sand baden, am Tag bevor der Regen kam, wird zur naturmagischen Beschwörung, tatsächlich zum Inbild des Hochsommers. Das Fazit des stolzen Nicht-Dramas, das auch an der von Handke wiederholt apostrophierten "Endstation Sehnsucht" vorbeifährt: "Es gibt keine glückliche Liebe." Wer den Überraschungseffekt der Erkenntnis vermisst, dem sei der hohe Reiz von Handkes mäandernden Gedankengängen dorthin ans Herz gelegt.
Leider ist Luc Bondys Inszenierung ein Missverständnis und eine Enttäuschung. Wenn wir jemandem zugetraut hätten, den - zugegeben heiklen - Text angemessen theatralisch umzusetzen, dann ihm, dem Großmeister der Schauspieleranimation. Das Verhängnis beginnt mit Amina Handkes Bühnenlösung, die einen fatal falschen Grundton anschlägt: Wir sehen Theater auf dem Theater, Spiel im Spiel, also programmatischen Unernst. Ein Seitenblick hinter den roten Vorhang mit Blumensträußen auf dem Boden, am Rand gemalte Landschaftsprospekte, links sogar ein Plumpsklo.
Die Frage nach dem Wozu wird alsbald beantwortet: Jens Harzer zieht sich auf das stille Örtchen zurück, mittlerweile komplett angezogen. Zuallererst, als er aus dem Untergrund auftauchte, bestand seine Garderobe nämlich nur aus überlangen schwarzen Strümpfen, schwarzen Shorts und einer weißen Halskrause. Womit man wieder bei "Don Karlos" angelangt wäre, schließlich war Harzer vor Kurzem in Berlin der Marquis Posa. Taugen Insider-Pointen für Theaterleute zum Regiekonzept?
Dörte Lyssewski entledigt sich ihrer königlichen Elisabeth-Robe, Harzer schlüpft hinein. Hat der spanische Thronfolger ein Transgender-Problem? Mitnichten. Er probiert einfach gern zum Zeitvertreib Kostüme an, so auch den Brustpanzer des Malteserritters Rodrigo. Das alles wirkt arg beliebig und belanglos. Luc Bondy veranstaltet lauter szenische Ablenkungsmanöver, kennt kein Innehalten und kein Ausruhen, verdammt den schlenkerschlaksigen Harzer zu einem Übermaß an sinnfreiem Aktionismus. Mit Schiller ausgedrückt: Der Knabe Jens fängt an, uns fürchterlich zu werden. Er muss mit einem Büstenhalter schnalzen, sich einen Schnurrbart ankleben, Sekt neben die Gläser schütten, den jugendlichen Handke parodieren, mit einem Federballracket Schläge üben - aus einem einzigen Grund: Der Begriff Federball ist im "Don Karlos" zu finden.
Zudem steckt in ihm ein Grobian, fast ein Gewalttäter. Er packt die Partnerin am Nacken wie ein Raubtier seine Beute, bricht plötzlich in aggressive Töne aus. Schlimm, dass Bondy meint, das Erwachen weiblicher Sexualität - einst als Kind auf der Schaukel - von einer eigens einführten Komparsin, die durch den Vorhang hutscht, illustrieren zu sollen. Auch Videoprojektionen werden bemüht, bis hin zu einem Ausschnitt aus "Die Katze auf dem heißen Blechdach" mit Elizabeth Taylor und Paul Newman.
Etwas leichter hat es "die Frau" der Dörte Lyssewski, sie darf sich manchmal auf ihre Sätze konzentrieren, das spezifische Gewicht der Worte und damit der Welt ergründen. Gleichwohl wird auch sie zum Beinetrillern und Kartenspielen abkommandiert. Ein Jammer.
In Arthur Schnitzlers letztem Stück, "Im Spiel der Sommerlüfte", ist von Stunden die Rede, "da spürt man deutlicher als sonst, wie es in Wirklichkeit in einem ausschaut". Es seien die "die aufrichtigen, die wahrhaftigen Stunden, in denen man ganz versteht, was man erlebt hat - und zugleich ahnt, was man versäumt hat". Auch in Peter Handkes dialogischem Spiel der Sommerlüfte gäbe es solch wahrhaftige Stunden. Bei Bondy spüren wir davon kaum einen Hauch.
Luc Bondy inszeniert HandkeDie Feigheit vor dem Theater
17.05.2012 · Der große, feine, geliebte Regisseur Luc Bondy hat in Wien das neue Stück von Peter Handke uraufgeführt. Es heißt „Die schönen Tage von Aranjuez“ - und ist dem Regisseur vollkommen entglitten.
Wenn das Theater gar nichts mehr mit sich anzufangen weiß, wenn schlechte Regisseure und deshalb von allen guten Geistern verlassene Schauspieler keinen Begriff von einer Welt mehr haben, die ihre Bretter und ihre Kunst noch bedeuten könnten - dann flüchten sie sich gerne ins Theatertheater. Dann lassen sie vor der Brandmauer einen großen, roten Samtvorhang Falten werfen, der so tut, als gehe es erst irgendwo dahinten in einen Zuschauerraum hinaus, zeigen Züge, Kulissen, Requisiten, Garderoben und einen Leuchtkörper über einer Hinterbühnentür, auf dem „Bitte Ruhe“ steht. Dann haben sie auch ihre Ruhe: vor Gott und der Welt. Dann suhlen sie sich im selbstbezüglichen „Wir spielen ja nur“. Es ist das Theater der Feiglinge - vor dem Theater.
Eine solche Feigheit hat man jetzt im Wiener Akademietheater erlebt. Dort hat der große, feine, stets auch bewunderte und geliebte Regisseur Luc Bondy mit den an sich ganz guten Schauspielern Dörte Lyssewski und Jens Harzer das neue Stück von Peter Handke uraufgeführt. Es heißt „Die schönen Tage von Aranjuez“. Es spiele, so träumt es sich der Dichter Handke, „außerhalb gleichwelcher Aktualität“, sei „mehr Ahnung als Gegenwart“: im „Freien, unter dem Himmel“, im Sommerwind, an einem Tisch. Da säßen ein Mann und eine Frau. Und spielten das Liebesspiel vom Fragen.
Mehr Poesie als Fleisch
Fragte sich Handke in seinem letzten, fabelhaften historisch dramatischen Gedicht „Immer noch Sturm“, wie das denn war mit seinen slowenischen Vorfahren, ihren Kämpfen und Sehnsüchten und Niederlagen, und wie sie zu einem zartwutbitteren Familien-, Zeit- und Sittengemälde zusammenfließen könnten, bevor jede Erinnerung daran entschwinde - so lässt er in den „Schönen Tagen von Aranjuez“ ein Paar ein letztes Sommermärchen erleben. Bevor der Herbst und der Winter und der Tod kommen. Alarm- und Ambulanzsirenen und ein paar ferne Detonationen kündigen ihn schon an. Letzte Fragen: Wie war das mit der Liebe? Wie kam es dazu? Was bedeutete sie? Wie viele Männer hattest du? Was hast du empfunden? Der Mann fragt, forscht nach der Frau. Sie antwortet, erforscht sich. Sie träumt erinnernd von Liebe, auch von solcher Liebe, wie sie in Filmen oder im Theater, in „Endstation Sehnsucht“ und „Die Katze auf dem heißen Blechdach“, vorkommt, er von Landschaften, Früchten, platzenden Blüten, den Tönen von Schmetterlingsflügeln, den wilden Johannisbeeren in den Wäldern rund um Aranjuez.
Zwei typisch schöne, süßleidige Handke-Figuren. Etwas rätselhaft. Etwas flirrend. Etwas unwirklich. Etwas kitschig. Etwas peinlich. Doch sind sie mehr Poesie als Fleisch. Deshalb auch haben sie Anspruch auf jedwede Peinlichkeitsentlastung. Zwei Verdichtete. Sie ganz Seele. Er ganz Auge. Beide ganz Sprache. Blühende, sich wölbende, in Bildern sich selbst erklärende und erlösende schöne Sprache.
Die Sprache ist schön, das Theater matt
Man müsste die beiden nur sitzen, sprechen und träumen lassen. Und wenn sie leichthüftig, fast schwebend säßen, klar, innig und geheimnistoll sprächen und noch besser träumten - dann ergäbe sich auf der Bühne alles von allein. Und es wäre Sache phantastischer Regie und Schauspieler, das Sommerliebesmärchen in eine fulminante Atmosphäre von Anziehung und Sehnsucht zu ziehen, von Sprechakten, die Liebesakte sein könnten, von erinnerter Erzählung, die zu einem wundersam gegenwärtigen Liebesabenteuer nur der gegenseitigen begehrenden Blicke und eifersuchtsschwirrenden Untertöne werden könnte. Kurz: zu einer Theaterangelegenheit Luc Bondys, des Meisters derartiger Zwischenmenschenseelentöne. Und es entstünde eine eigene, fremde Welt. Geschaffen vom Theater.
Doch im Wiener Akademietheater sitzen zwei Schauspieler auf der Theater-im-Theater-Hinterbühne, die offenbar gerade eine Aufführung von Schillers „Don Carlos“ (womöglich wegen den „Schönen Tagen von Aranjuez“ im Stücktitel) hinter sich haben. Dörte Lyssewski im langen schwarzen Puffkleid mit weißer Halskrause hat wahrscheinlich gerade die Elisabeth hinter sich und raucht Kette, Jens Harzer mit schwarzer Unterhose, schwarzen Strümpfen und weißer Halskrause (sonst nichts) hat den Marquis Posa hinter sich, dessen Malteserritterrüstung er auch mal überzieht, und raunzt Kette. Sie mehr Zicke. Er mehr Schnösel. Beide ziemlich angefressen. Sowohl vom Ort als auch von den Umständen. Es ist, als ob beide sich etwas schämten für das, wozu Bondy sie hier missbraucht.
Denn hier dürfen sie sich nicht ins Offene, Freie, Sommerliche träumen und sprechen. Hier müssen die beiden so tun, als dächten sie sich ein eigenes Stück aus, das irgendwie „Vögeljahre oder Warum ich wie mit wie vielen Männern schlief und warum es dich verrückt macht“ oder so ähnlich heißen mag. Bondy inszeniert nicht „Die schönen Tage von Aranjuez“ seines Freundes Handke, sondern in seltsamer Feigheit vor dem Freund sein Misstrauen, seine Ratlosigkeit vor dessen Stück. Er treibt’s in den Muff und den Anekdotenstaub eines Theaters-im-Theater. Und versagt gerade dadurch dem Theater, was des Theaters wäre: die Herstellung einer eigenen, phantastischen Welt. Hier aber schmort’s nur im eigenen, drögen Saft. Es kommt kein Sommer, kein Tod, keine Liebe. Hier kommt allenfalls noch die Kantine. Ein Debakel.
Mit Harzer kommt es noch härter
Weil ja außer Sprache und Sprechen und Träumen bei Handke nichts passiert, muss Bondy dauernd was passieren lassen, sonst hätte ja sein Hinterbühnen-Trick keinen Zweck. Also muss Dörte Lyssewski zum Beispiel am Boden kriechen, wenn sie von einer Raupe spricht - wie im Kindergartentheater. Und weil ihre Figur das kosmische, weltumfassende Liebes-Urerlebnis als Kind auf einer Schaukel hatte, schaukelt hie und da ein Mädchen durch den Spalt des roten Theatervorhangs hinten. Und weil weder ein Elisabeth-Kostüm noch eine Harzer-Unterhose abendfüllend sind, ziehen die beiden sich um, sie schlüpft in ein dünnes, lindgrünes Kleid, er in einen Geschäftsanzug. Er nimmt hie und da eine Axt in die Hand, weil Männer auch gewalttätig sind, haut mit einem Federballschläger in die Luft, weil Männer auch Luftikusse sind, setzt sich einen Indianerhäuptlingsfederschmuck auf, weil Männer auch mal Wilde sind, dieweil sie sich schlängelt und reckt und kauert, während sie ihre Männergeschichten schnell und pausenlos plappernd abspult. Lauter Verlegenheiten, szenisch hilflose Beschäftigungsmaßnahmen.
Harzer lässt seinen üblichen Mephisto-Jaul-und-Nöhlmotor auf gaumig krähenden Hochtouren laufen, als wolle er sich nicht wie sonst elegant arrogant über eine Rolle erheben, sondern unter ihr durchrasen, ihr aber zugleich tückisch in den Hintern treten. Man fühlt ihm sein Angefressensein über das völlig sinnlose Regie-Arrangement zu jedem Moment an. Während Dörte Lyssewski etwas manierlicher, aber kaum besser gelaunt sich wegwindet, kühl, schnell und schlau. Dass da eine eigenemanzipierte Frau sich gegen alle anderen zwangsemanzipierten Frauen „von damals“ stellt, die sich nur als Geschlechtskämpferinnen verstanden hätten und „die Männer in Schweine verwandelten“, während sie sich immer als Komplizin der Männer begriffen habe, mit denen zusammen sie eine Gegenwelt liebend schuf, um es der schnöden Welt „zu zeigen“ und „heimzuzahlen“, wird hier nicht zu einer großen, fragwürdigen Liebesselbsterhöhung. Sondern zu einer Hinterbühnenanekdote, die eventuell als schlüpfriges Material für eine blöde Beziehungsscharteke taugte, von der die Schauspieler so tun, als dächten sie diese sich gerade aus.
Eine Unsäglichkeit. Aber diese ganze Verirrung tut doch auch sehr weh: weil man sie einem Luc Bondy nachsehen müsste, wenn er hier denn Nachsicht verdient hätte.
Handke-Uraufführung in WienEs gibt keine glückliche Liebe
Mirko Weber,18.05.2012 07:24 Uhr
Foto: Ruth Walz
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Wien - Ein Garten. Eine Terrasse.“ So steht es in der einzigen ausführlichen Regieanweisung gleich zu Anfang in Peter Handkes neuem Stück „Die schönen Tage von Aranjuez“. Hier sollen wir ein Paar sehen, „Mann“ und „Frau“, detaillierter wird Handke da nicht, obwohl er im Verlaufe des „Sommerdialogs“ sehr detailliert werden kann, zum Beispiel wenn es um Äpfel, genauer Frühäpfel, geht. Oder Johannisbeeren. Oder Spatzen. Aber dazu später.
Bei den Wiener Festwochen und im Akademietheater jedenfalls hat der uraufführende Regisseur (und Freund) Luc Bondy gleich gemerkt, dass er Handkes hübsch-hässlichen Szenen einer Nähe und Ferne zwischen zwei Geschlechtern, wie Handke sagen würde, nicht so einfach zu packen bekommt und schon gar nicht poetisch: im Ungefähren. Was also macht Bondy? Zieht sich dorthin zurück mit seinen Schauspielern Dörte Lyssewskiund Jens Harzer, wo es vor und während einer Uraufführung gleichzeitig am sichersten und gefährlichsten ist – auf die Probebühne.
Das Bühnenbild ist von Handkes Tochter
Ein Theatervorhang von hinten. Ein Gartentisch, zwei Stühle, rot und grün. Eine Garderobenecke für den Mann, eine Rauchecke für die Frau. Eine improvisierte Toilette hinter einem Vorhang. Ein Gitarrenverstärker, aus dem die Musik kommt. Das leicht trashige Bühnenbild ist – so bleibt alles ein bisschen in der Familie – von Amina Handke, der Tochter aus seiner Ehe mit Libgart Schwarz. Mit dem Frauenbild ihre Vaters, sagt sie dem ORF, könne sie gleichwohl „gar nichts“ anfangen. Passenderweise geht es kaum um etwas anderes in „Die schönen Tage von Aranjuez“.
Handke nämlich nimmt hier einen Faden wieder auf, der sein Werk so stark durchwebt wie kaum ein anderer. Vom „Kurzen Brief zum langen Abschied“ bis zum Frauenmonolog „Bis der Tag Euch scheidet“, der szenischen Antwort auf Samuel Becketts „Letztes Band“, muss man seine Einlassungen zum immer möglichen „Paarkrieg“ ja stets auch lesen als fortgeschriebene Handke’sche Selbstporträts. Selbst wenn die Frau redet, hört man den Mann. Und ein Liebesfrieden ist selten in Sicht.
Das Stück probiert einen für Handke neuen Ansatz. Der Mann und die Frau nämlich haben eine Art Nichtangriffspakt geschlossen, und zumindest bis zur Hälfte der knapp zwei pausenlosen Stunden sind die Rollen klar verteilt: Dörte Lyssewski erzählt von Männern beziehungsweise vom Ur-Mann, dem ersten in ihrem Liebesleben, vom Verlust der großen Liebe, der Jugend und der Gefühle überhaupt. Jens Harzer fragt. Er ist mehr Medium als Individuum. Vorerst. Gut möglich, dass es einmal anders war – und die beiden schon ein Paar gewesen sind. Gut möglich aber auch, dass es noch einmal anders wird, und die beiden erst noch eines werden. „Wer macht den Anfang?“, sagt der Mann. „Du. So war es gedacht“, antwortet die Frau.
Wiener Festwochen: Uraufführung seines Stücks „Die schönen Tage von Aranjuez“
Von Renate Wagner
Von den „schönen Tagen in Aranjuez“ ist am Beginn von Friedrich Schillers „Don Carlos“ die Rede, aber Peter Handke (69) knüpft keinerlei Fäden zum großen Dramatiker-Kollegen, wenn sein Zwei-Personen-Stück „Die schönen Tage von Aranjuez“ die Bühnenbretter betritt.
Als Festwochen-Uraufführung von Luc Bondy im Wiener Akademietheater inszeniert, handelt es sich bei diesem „Sommerstück“, wie es mehrfach genannt wird, oberflächlich betrachtet um einen Dialog über die Liebe.
Nun ist Handke nie wirklich ein Dramatiker gewesen, immer hingegen ein Dichter, der die Sprache blühen lässt und den Sinn dahinter bisweilen versteckt. Was man mit einem Buch in der Hand genießt, kann auf der Bühne eindreiviertel sehr lange Stunden ergeben, wenn auch große Schauspieler — die hatte man zur Verfügung — die Sinnhaftigkeit der Aussage nicht transparent machen können. Was uns Handke eigentlich sagen wollte, wird absolut nicht klar. Der große Autor blieb auch hier wieder sein rätselhaftes Selbst.
Und Luc Bondy, dessen Bewunderung für Handke soweit reicht, einfach alles auf die Bühne zu bringen, was er schreibt, hat zwar einigermaßen versucht, die beiden Darsteller in ihrem Redefluss zu bewegen, aber zu Klarheit, einsichtiger Struktur, zu einem bisschen „Rätsellösung“ hat er der Geschichte nicht verholfen.
Auf der Bühne stehen Dörte Lyssewski und Jens Harzer: Sie bohrt in Handkes Text ernsthaft, er scheint das Bohren eher unernst zu unternehmen, wobei auf Wiener seine „maulige“ Sprache ganz seltsam (und stark) wirkt. Dass im Publikum der eine oder andere zeitweise eingenickt ist, das konnten auch diese beiden nicht verhindern.
Eine "Frau" und ein "Mann" rekapitulieren Beziehungsfragen anhand von Kräutern: Dörte Lyssewski und Jens Harzer.
Ratlos stimmte Luc Bondys Uraufführungsinszenierung von Peter Handkes "Die schönen Tage von Aranjuez"
Famose Schauspieler mühen sich an einem spröden Festwochen-Text ab.
Wien - Auf der Bühne des Wiener Akademietheaters steht, leicht schräg gestellt, ein Bühnenportal mit dunkelroten Vorhängen. Zwei Pfeile bezeichnen die Stelle des Durchgangs auf die Vorderbühne. Durch diese hohle Gasse müssen "Der Mann" (Jens Harzer) und "Die Frau" (Dörte Lyssewski) einst hindurchgeschritten sein, um sich im grellen Scheinwerferlicht als Marquis Posa und Königin Elisabeth gegenüberzustehen.
Peter Handkes Sommerdialog Die schönen Tage von Aranjuez steckt voller Anspielungen und blasser Rätsel. In der Suhrkamp-Buchausgabe ist von einem "Garten" die Rede, von einer "Terrasse", auf der Mann und Frau sitzen. Unsichtbare Bäume werden von einem "sachten Sommerwind" gekitzelt. Das verabredete Paar, entliebt oder bloß in den großen Hitzeferien, tauscht Anekdoten aus.
Die Atmosphäre atme, so Autor Handke, "mehr Ahnung als Gegenwart". Entweder haben die beiden sich schon alles gesagt, oder es gibt für sie eine Zukunft jenseits von Sex und Begehren. Dann besprechen sie eben, dass sie einander nichts mehr zu sagen haben.
Die Uraufführungsinszenierung Luc Bondys im Auftrag der Wiener Festwochen ist ein hübsches, szenisches Postskriptum. Rechts vor dem Portal sitzt Lyssewski rauchend, das spanische Schiller-Kostüm mit der Krause hat sie noch an. Harzer taucht aus dem Bühnenboden empor. Ein dummer August im Slip, den die Halskrause wie ein Requisit aus dem Kostümverleih verunziert. Elisabeth und Posa sind zur Stunde der Wahrheit verabredet: irgendwann spät in der Nacht, der Bühneninspizient ist bestimmt schon schlafen gegangen.
Harzer stellt ihr zuvorkommend einen Klappsessel auf: Ihr Auftritt, Madame! Er fragt: "Das erste Mal, du mit einem Mann, wie ist das gewesen?" Dabei hat Harzer, der dünne Existenzclown mit der betörenden Stimme, gar keine Zeit, den Bekenntnissen der Frau Aufmerksamkeit zu schenken.
Er nimmt lieber die von Amina Handke ausgestattete Bühne in Besitz. Bläht die Backen oder vergreift sich an ihrem Haar. Ist mit der Auseinanderfaltung kleiner Zaubertaschentücher beschäftigt. Oder er setzt sich Zähne ein und kommentiert als mürrischer Gelehrter Handkes Exkursion ins Schullateinische: "Wer soll denn das verstehen?".
Wie geht's dem Klarapfel?
Die schönen Tage von Aranjuez ist ein vages und wehes Nacht-Stück. Die großen Dramen sind verklungen, und für die neuen, erst zu schreibenden Stücke ist die passende Bühne noch nicht gefunden.
In Handkes poetischer Welt aber gilt die Sachwalterschaft des Theaters wenig. Handkes Dichtung hat andere Themen auf der Agenda. In ihr gilt das Augenmerk der allmählichen Verwilderung von Johannisbeersträuchern. Von Wichtigkeit ist die Frage, ob Falken, die "durch die Wälder schießen wie Pfeile", in einen Baum "krachen". Ob die Klaräpfel noch gut schmecken. Ob die Erdfrüchte in der spanischen Meseta Kreise bilden, ob der Kürbis gut gedeiht und das Springkraut schwarze Samen abwirft.
Wer Handkes Passion für gehobene Gartenkräuter nicht im nämlichen Ausmaß teilt, der bekommt ein echtes Problem. Leidtragende ist hier ausgerechnet die Frau. Lyssewski spult die erzählerischen Wegmarken ihres erotischen Lebensprogramms herrlich beiläufig herunter. Sie muss erdulden, dass ihr Bühnenabschnittspartner sie nicht für voll nimmt. Harzer ist viel zu beschäftigt damit, den zerstreuten Landschaftsmaler mit Sommerhütchen zu mimen oder als Kellner den kostbaren Sekt mit dem Tüchlein aufzusaugen. Und so verwundert es nicht weiter, dass Lyssewski mehrmals Anstalten trifft, die Bühne zu verlassen. Die Welt hinter dem Vorhang aber ist ein kaltes, sternenfunkelndes All.
Kaum vom Fleck
So kommt der Abend trotz aller Kostbarkeiten kaum vom Fleck. Die beiden Darsteller strampeln und hantieren nebeneinander her. Für Peter Handkes Text eignete sich am ehesten ein Begriff, der anderweitig längst vergeben ist: derjenige der Postdramatik.
Die Geschlechter scheinen dazu verdammt, nebeneinanderher zu leben. Eine Verständigung war vielleicht im Mittelalter möglich, als "das Wort für Liebe weiblich war: La amors". Der unbedingt sympathisierende Betrachter fühlt sich von Handkes apodiktischer Naturphilosophie wenig angesprochen. Tatsächlich sagt die Frau auch: "Du mit deinen ewigen Apfelzaubermärchen, Fernando!"
Etwas Straßenlärm tönt herein, der Abend humpelt matt in die Eiseskälte der Nacht hinüber. Noch von einem weiteren Unglück gilt es zu berichten: " Die wilde Johannisbeere hat übrigens gestunken nach einem Stinke-Käfer." (Mann) Das auch noch! Der Applaus war gemessen und kurz.
Uraufführung des Peter-Handke-Stücks "Die schönen Tage von Aranjuez" in Wien
Von Hartmut Krug
Stücke fürs Theater von Peter Handke sind eher die Ausnahme. Eigentlich schreibt der Autor eher Reflexionen - gern vor dem Hintergrund der eigenen Familiengeschichte. Bei den Wiener Festwochen gab es die Uraufführung eines Zweipersonenstückes von Handke.
Ein Mann und eine Frau, an einem Tisch im Garten. "Zeitlos, ... außerhalb gleich welcher Aktualität und gleich welchen historischen und sozialen Rahmens". So beschreibt Peter Handke die beiden Figuren seines Stückes. Seine Tochter Amina Handke hat ihm dafür eine Theaterbühne auf die Bühne gebaut: Im Hintergrund ein geschlossener Vorhang, davor einige wie Grabgebinde wirkende Blumen, an die Wand gelehnt Kulissenteile mit aufgemalter Landschaft, dazu Gartenstühle und ein Klapptisch. Dörte Lyssewski sitzt im historischen schwarzen Kostüm mit Halskrause rauchend auf der leeren Szene, wenn Jens Harzer aus einer Bodenklappe emporsteigt. Der Schauspieler scheint mitten beim Umkleiden: Zur schwarzen Unterhose trägt er schwarze, bis über die Knie reichende Strümpfe und eine Halskrause. Das ist wohl die einzige Anspielung auf das einstige Sommerglück und Don Carlos, die in Luc Bondys Inszenierung bleibt.
Bondy zeigt Handkes existenzielle Befindlichkeitsstudie von Beginn an als Theaterspiel. Der stille Kunsternst des Autors wird aufgelockert, auch durch Theaterspielereien von Jens Harzer, der seine Bärte wechselt, Getränke verspritzt und mit klebenden Papieren hantiert. Sogar sein sonst oft nervender manieristischer Sprechstil "passt" diesmal, lockert er doch das tief gründende Befragungsspiel der beiden Protagonisten auf. Handkes allzu ziselierte, zuweilen wie geschraubte Sinnsprüche klingende Sätze werden so ganz beiläufig unterminiert. Denn was "Nichts als ein Sommerdialog" sein soll, entwickelt sich im Mann-Frau-Befragungsspiel zur grundsätzlichen und pessimistischen Beschreibung einer allgemeinen gesellschaftlichen Entwicklung. Jedenfalls bei Handke, der keine Figuren, sondern Transporter von Ideen geschaffen hat. Während Regisseur Luc Bondy, das 71-Seitige Manuskript beherzt kürzend, mehr auf ein Beziehungsgespräch zwischen Mann und Frau setzt. Das gibt Handkes Text eine spielerische Leichtigkeit und den beiden souveränen Schauspielern die Möglichkeit, das Publikum mit unangestrengtem Spiel über längere Zeit der eindreiviertelstündigen Aufführung ordentlich zu unterhalten. Denn was einem bei der Lektüre zuweilen hart am Kitsch vorbei zu schweben scheint, wird von der Inszenierung spielerisch geerdet.
Handkes Befragungsspiel zwischen Mann und Frau besitzt Regeln und verbietet ein reines Ja oder Nein als Antwort. Und so holt man weit aus, ohne tatsächlich immer konkret zu antworten. Auf die erste Frage des Mannes, "Das erste Mal, mit einem Mann, wie ist das gewesen?", reagiert die Frau mit dem Hinweis auf einen vorbeifliegenden Bussard. Später beschreibt sie ihr erstes Mal als das Glück, das sie als Zehnjährige im Flug, allein auf einer Schaukel, empfunden habe. Das Erlebnis erschuf sie um, ganz ohne Mann.
Es geht um den gelungenen Augenblick, der auch einem Roman von Handke den Titel gab. Wer sind Mann und Frau in der Natur, wann waren sie eins mit sich oder dem anderen, und warum und wie wurde diese Einheit zerstört, das sind die Fragen. Immer wieder unterbrechen, besser unterfüttern Naturbeobachtungen das Gespräch, denn grundsätzlich sind nicht nur Mann und Frau gemeint. Die Liebe war im Raum, nicht in mir, - so beschreibt die Frau einen gelungenen, vergangenen Augenblick. Es geht dem Autor eben um mehr als um die Frage, ob und wie Mann und Frau zusammenpassen. Es geht ihm um eine jeweilige Fremdbestimmtheit, die sich aus der allgemeinen Entwicklung der Zivilisation begründet. Wenn der Mann auf eine sogenannte Gefühlsfrage der Frau mit einer weitschweifigen Beschreibung antwortet, die von der Auswanderung der Johannisbeeren berichtet, meint dies die grundsätzliche Vertreibung aus einer zerstörten Welt ohne "gelungene Augenblicke." Die Natur fungiert hier als grundsätzliches Bezugssystem.
Empfinden, Suchen, Protestieren, Rache üben: An Erlebnisse mit Männern erinnert sich die Frau wie an reine Rachehandlungen. Doch nicht die Männer waren gemeint, sondern es war eine Rache, die irgendwie an der zerstörten Welt geübt wurde, vielleicht sogar gemeinsam mit dem Mann.
Handkes Sommerdialog ist sehr genau aufgebaut, er steigert sich mit existenziell-kulturkritischen Befunden zur traurigen Kritik einer zerstörten Welt, in der gelungene Beziehungen unmöglich werden. Der Befund wird recht weihevoll vorgetragen: Viele Sätze spreizen sich gleich zur Zitatvorlage. Dies dichterische Wichtigkeitsgetue nervt ziemlich. Nicht nur die allgemeine Entwicklung unserer Zivilisation, sondern auch die Frauenbewegung und das Selbstbild der Frauen bekommen mal Handkes spezielle Kritik ab. Rollenspiele statt Identität, so sein Fazit: "Wo ist die Frau, die sich nicht nur deklariert als Frau, sondern lebt, als Herrscherin des Verlangens?"
In Bondys Inszenierung wird all dies Grundsätzliche unterspielt. Hier versucht die Frau am Schluss mehrmals fortzugehen, wird aber stets sanft vom Mann zurückgeholt. Schließlich kommt sie von selbst zurück, und beide sitzen, jeder still in sich gekehrt, beieinander. Kein Happy End. Auch nicht für Handke, denn der keineswegs überschwängliche Applaus galt deutlich und zu Recht den beiden fabulösen Schauspielern und ihrem unaufgeregt-leichtem Spiel.
Eine Frau und ein Mann, ein geplantes Gespräch über Liebe und Sex. Ist das möglich? Oder ist das Scheitern programmiert?
Wien.Peter Handkes neues Stück hatte in Wien Premiere. Foto: Antonio Cotrim"Ein Sommerdialog" lautet der Untertitel von Peter Handkes neuem Stück "Die schönen Tage von Aranjuez", das am Dienstag in Wien Premiere feierte. Wobei der Begriff "Dialog" mehr Versprechen oder Hoffnung ist als Realität in dem Geschehen zwischen Mann und Frau, das der Regisseur Luc Bondy bei den Wiener Festwochen auf die Bühne des Akademietheaters brachte.
Zwar verweist der Titel auf den ersten Satz von Schillers "Don Karlos" und die dortige Sommerresidenz der spanischen Könige. Doch Handke siedelt seine Personen fern jeder konkreten Orts- oder Zeitangabe an. "Und wieder ein Sommer", heißt es nur. "Und wieder eine Frau und ein Mann an einem Tisch im Freien, unter dem Himmel."
Der Einstieg in das Gespräch ist abrupt. "Das erste Mal, du mit einem Mann, wie ist das gewesen?", fragt der Mann. Die Frau berichtet, mal direkt, mal verklausuliert, von ihrem sexuellen Erwachen als Mädchen auf einer Schaukel ohne einen Mann ("Ich bin keine Frau geworden. Und doch war's ein Liebesakt") und von späteren Begegnungen.
Immer wieder scheint das Scheitern von Liebe und Begehren durch. "Wir sind zusammengeblieben, bis es kein Wir mehr gab - bis es weder einen Mann mehr gab, noch dessen Silhouette - nur noch: den Anderen", gesteht die Frau. Was in Handkes Text oft etwas pathetisch oder geschraubt klingt, hat Regisseur Bondy dynamisch bis aggressiv inszeniert. Bei ihm sitzt sich das Paar, von dem man nicht weiß, ob es überhaupt eines ist, keineswegs die ganze Zeit an einem Tisch gegenüber, wie es in der Regieanweisung heißt. Dörte Lyssewski und Jens Harzer, beide zu Recht mehrfach ausgezeichnete Schauspieler, nutzen die ganze Bühne, die Amina Handke, die Tochter des Autors, karg gestaltete.
Während des Gesprächs zieht Harzer sich mehrfach um, baut den Tisch auf, malt, hantiert mit einer Axt, öffnet eine Flasche Sekt, füllt Gläser, stülpt sich einen Indianer-Federschmuck über, bespritzt sich mit Blut und ist in seiner Aktivität kaum zu bremsen. Zwischendurch fallen Zitate aus "Endstation Sehnsucht" von Tennessee Williams. Tatsächlich zuhören will oder kann der Mann nicht.
Während die Frau besonders in der ersten Hälfte über den Kampf der Geschlechter sinniert, sich an namenlose Liebhaber erinnert und von ihren Gefühlen berichtet ("Frau eines konstanten Kummers, die ich damals war"), sieht er sie kaum an.
Später vertauschen sich die Rollen. Er erzählt von Naturbeobachtungen und Reisen, wird immer nervöser, lauter, slapstickartig fast, zerrt sie auch mal über den Holzboden - sie ist auf ihn konzentriert, blickt ihn an und hört ihm zu. Von einem echten Dialog ist zwischen den vielen Monologen wenig zu spüren.
Wem Handkes Texte zu feierlich oder gar schwülstig (wie eine Kritik meinte) klingen, der kann immerhin zwei hervorragenden Schauspielern 100 Minuten bei konzentrierter Arbeit zusehen. Der Premieren-Applaus war ausführlich. Am Ende bleibt auch für den Mann keine Illusion: "Es gibt keine glückliche Liebe." Gleichzeitig dringt der Lärm der realen Welt in das Bühnengeschehen ein.
Den Anfang der Wiener Festwochen 2012 macht Peter Handke, der sein neues Stück "Die schönen Tage von Aranjuez" im Akademietheater zeigen wird. Aber auch ein neuer Kino-Film ist dem streitbaren Autor gewidmet: Eine Dokumentation zeigt Handkes Heimatort Griffen, wo der berühmte Sohn nicht nur Freunde hat.
In Griffen lebt noch immer Handkes Bruder Arne. "Wir haben ein gutes Verhältnis zueinander", sagt er. "Er kommt mich immer besuchen, weil ich kann ja nicht." Gelesen hat er vom Bruder nichts, "nicht ein Buch". Und Handkes Bruder ist keine Ausnahme: Kaum jemand in Griffen hat eines der Bücher gelesen. Eine Meinung zu Handkes Literatur hat dennoch jeder, und sei sie noch so krude. "Das, was er da zusammenschreibt", sagt ein Griffener - "'Wunschloses Unglück', 'Die Angst des Tormanns beim Elfmeter' - ich kann mich nicht erinnern, dass der je einem Fußball nachgelaufen wäre. Sicher nicht." Spätestens nach Sätzen wie diesen ist klar: Über Handke erfährt man wenig in dem Film. Man erfährt, was es heißt, am Land zu leben und anders als die anderen zu sein.
Auch wenn die meisten Griffener mit Handkes Büchern wenig anzufangen wissen: Die Wiener Festwochen scheinen von dem streitbaren Autor nicht genug bekommen zu können. Neben Liepold-Mossers Dokumentarfilm steht dieser Tage die Uraufführung von Handkes neuem Stück "Die schönen Tage von Aranjuez" auf dem Programm, inszeniert von Luc Bondy, der seit 45 Jahren mit Handke befreundet ist.
Sie füllen Handkes abstraktes Textgemälde mit Leben: Dörte Lyssewski und Jens Harzer bezaubern mit ihrer großen Lust am Schauspiel
Wenn sich zwei Schauspieler voller Leidenschaft diesem Stück hingeben, dann wird das ein großer Theaterabend. Schrieb vor einiger Zeit ein Rezensent des Mitte März bei Suhrkamp erschienenen Handke-Textes "Die schönen Tage von Aranjuez". Ein Glück. Es kam genau so.
Festwochen-Chef Luc Bondy legte höchstselbst Hand an Handke. Und goss ein Füllhorn szenischer Fantasien über den 69 Seiten langen Augenlidbeschwerer. Bei der Uraufführung im Akademietheater wurde sogar gelacht. Sacre bleu! Wo der Dramatiker doch so bemüht ist, jeden seiner kunstvoll gedrechselten Weltsichtsätze zitatenschatztauglich abzufassen. Aber da darf halt kein Jens Harzer einen Doppel-D-BH quer über die Bühne schnalzen.
Hart am Slapstick
Harzer als "Der Mann" und Dörte Lyssewski als "Die Frau" schenken Handke sein Stück zurück. Mit ihrer großen Lust am Spiel, an Spielereien bis zum Slapstick. Mit Gänsehautstimmen. Ob’s ihnen der Dichterfürst dankt, sei dahingereimt. Beim Schlussapplaus fehlte er. Obwohl das Bühnenbild von Tochter Amina Handke stammt. Die sich gern und mehrmals verbeugte.
"Die schönen Tage von Aranjuez ... sind nun zu Ende" ist der erste Satz aus Schillers "Don Carlos". Handkes danach benannter "Sommerdialog" ist ein steriles Doppelmonologisieren.
Er, während er sich selbst in Naturbetrachtungen ergeht, fragt sie über ihre Liebschaften aus. Sie erzählt dann vom Vollzug wahlweise auf Vogelkot (im Garten) und Menschenexkrementen (nicht fragen: es war in einer stillgelegten Saline!). Er outet sich als Johannesbeerenfetischist. Die "Explosion von deren Säure und gleichzeitiger Süße" auf seinem Gaumen stilisiert Handke zum orgiastischen Höhepunkt seines Werks.
Bondy bricht diese Pathos-Poesie. Frech und schamlos. Macht aus einem Fast-Nichts ein Fast-Alles.
Gedankenfreiheit
Und bleibt doch ganz beim Ausgangsthema. Bei spanischem Mühlsteinkragen, Brustharnisch, Herrenstrümpfen, großem Kleid – in der Modefarbe schwarz. Als ob Königin Elisabeth und Marquis Posa (das ist der mit dem berühmten: "Sire, geben Sie Gedankenfreiheit"-Satz) zum Geheimtreffen antreten. Selbst, dass sich Harzer zum Schluss nach einem Schuss mit einer Tube Theaterblut besudelt, passt da ins Bild.
Als dann – Tatütata – eine Rettungssirene ertönt, meint er: Der nächste Ambulanzwagen gehöre aber ihm.
Langsam schält Bondy seine Protagonisten aus den historischen Kostümen ins Universelle, ironisiert die von Handke aufgestellten Mann-Frau-Regeln, indem er Harzer mit Indianerhäuptlingsfedern, als patscherten Ober mit Riesen-Moustache oder Insektenkiller verkleidet.
Noch ein Mann also, der die Seelenausschüttung einer Frau nicht ernst nimmt. Man denkt, dass Harzer zuletzt in "Immer noch Sturm" als Handkes Alter Ego auftrat. Und der lebenslang kein unkompliziertes Verhältnis zu Frauen pflegte.
Die wunderbare Dörte Lyssewski entzieht sich. Singt "Non, je ne regrette rien". Aber nur, um gleich darauf zu sagen, dass das auf sie nicht zutrifft.
KURIER-Wertung: ***** von *****
Fazit: Wie man aus fast nichts fast alles macht
Vorlage Handkes Theatertext ist wie eine subtile Herausforderung an Regie und Schauspieler: Machen Sie Ihr Spiel!
Verarbeitung Luc Bondy und seine Darsteller taten es. Und gaben sich dem Rollenspiel voll hin. Allein dafür gibt es diese:------------------
Wien - Eine Frau und ein Mann, ein geplantes Gespräch über Liebe und Sex. Ist das möglich? Oder ist das Scheitern programmiert?
«Ein Sommerdialog» lautet der Untertitel von Peter Handkes neuem Stück «Die schönen Tage von Aranjuez», das am Dienstag in Wien Premiere feierte. Wobei der Begriff «Dialog» mehr Versprechen oder Hoffnung ist als Realität in dem Geschehen zwischen Mann und Frau, das der Regisseur Luc Bondy bei den Wiener Festwochen auf die Bühne des Akademietheaters brachte.
Zwar verweist der Titel auf den ersten Satz von Schillers «Don Karlos» und die dortige Sommerresidenz der spanischen Könige. Doch Handke siedelt seine Personen fern jeder konkreten Orts- oder Zeitangabe an. «Und wieder ein Sommer», heißt es nur. «Und wieder eine Frau und ein Mann an einem Tisch im Freien, unter dem Himmel.»
Der Einstieg in das Gespräch ist abrupt. «Das erste Mal, du mit einem Mann, wie ist das gewesen?», fragt der Mann. Die Frau berichtet, mal direkt, mal verklausuliert, von ihrem sexuellen Erwachen als Mädchen auf einer Schaukel ohne einen Mann («Ich bin keine Frau geworden. Und doch war's ein Liebesakt») und von späteren Begegnungen.
Immer wieder scheint das Scheitern von Liebe und Begehren durch. «Wir sind zusammengeblieben, bis es kein Wir mehr gab - bis es weder einen Mann mehr gab, noch dessen Silhouette - nur noch: den Anderen», gesteht die Frau. Was in Handkes Text oft etwas pathetisch oder geschraubt klingt, hat Regisseur Bondy dynamisch bis aggressiv inszeniert. Bei ihm sitzt sich das Paar, von dem man nicht weiß, ob es überhaupt eines ist, keineswegs die ganze Zeit an einem Tisch gegenüber, wie es in der Regieanweisung heißt. Dörte Lyssewski und Jens Harzer, beide zu Recht mehrfach ausgezeichnete Schauspieler, nutzen die ganze Bühne, die Amina Handke, die Tochter des Autors, karg gestaltete.
Während des Gesprächs zieht Harzer sich mehrfach um, baut den Tisch auf, malt, hantiert mit einer Axt, öffnet eine Flasche Sekt, füllt Gläser, stülpt sich einen Indianer-Federschmuck über, bespritzt sich mit Blut und ist in seiner Aktivität kaum zu bremsen. Zwischendurch fallen Zitate aus «Endstation Sehnsucht» von Tennessee Williams. Tatsächlich zuhören will oder kann der Mann nicht.
Während die Frau besonders in der ersten Hälfte über den Kampf der Geschlechter sinniert, sich an namenlose Liebhaber erinnert und von ihren Gefühlen berichtet («Frau eines konstanten Kummers, die ich damals war»), sieht er sie kaum an.
Später vertauschen sich die Rollen. Er erzählt von Naturbeobachtungen und Reisen, wird immer nervöser, lauter, slapstickartig fast, zerrt sie auch mal über den Holzboden - sie ist auf ihn konzentriert, blickt ihn an und hört ihm zu. Von einem echten Dialog ist zwischen den vielen Monologen wenig zu spüren.
Wem Handkes Texte zu feierlich oder gar schwülstig (wie eine Kritik meinte) klingen, der kann immerhin zwei hervorragenden Schauspielern 100 Minuten bei konzentrierter Arbeit zusehen. Der Premieren-Applaus war ausführlich. Am Ende bleibt auch für den Mann keine Illusion: «Es gibt keine glückliche Liebe.» Gleichzeitig dringt der Lärm der realen Welt in das Bühnengeschehen ein.
“Die schönen Tage von Aranjuez” feierten am Dienstag im Akademietheater Premiere. Festwochen-Chef Luc Bondyinszenierte, das Publikum zeigte sich höflich, aber wenig begeistert.
“Bemüht” dürfte das richtige Wort für die Uraufführung imAkademietheater sein. Obwohl die Schauspieler Dörte Lyssewski und Jens Harzer, die als “die Frau” und “der Mann” einen “Sommerdialog” über Liebe und Leben, Natur und Menschheit halten, wirklich alles gaben, wollte der Funke nicht so richtig überspringen. Dafür wurde auf einer von Dichter-Tochter Amina Handke gestalteten Hinterbühne eine eindeutige Rollen-Verteilung vorgenommen: Harzer bot mit Ritterharnisch, dem Federschmuck eines Indianerhäuptlings oder falschem Schnurrbart immer wieder ironische Theater-Einlagen, während Lyssewski die Fragen nach dem Liebes-Vorleben ihrer Figur mit großer Ernsthaftigkeit zu beantworten suchte.
Das Publikum dankte nach beinahe zwei Stunden – aber nur höflichkeitshalber, und mit sehr wenigen Bravo-Rufen für Handkes “Die schönen Tage von Aranjuez“. (APA)
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Die alte Surprises-parties
Peter Handke zeigt sich ganz als Romantiker und schwärmt von Liebe und Einfachheit
Keiner
kann einen mit einem misslungenen Buch derart zur Weißglut bringen wie
Peter Handke. Keiner kann einem auch solchen Genuss bescheren wie dieser
Peter Handke. Sein neues Stück „Die schönen Tage von Aranjuez“ ist der
beste Beweis dafür. In diesem Monat wird es von Luc Bondy bei den Wiener
Festwochen uraufgeführt.
Wieder
will Handke alles. Die Szene ist archetypisch: ein Mann, eine Frau, an
einem Sommertag im Garten, auf einer Terrasse – fast ein wenig aus der
Welt – „mehr Ahnung als Gegenwart“. Beide scheinen sich zu kennen. Wie
gut? Seit wann? Was für ein Verhältnis haben sie? Alles bleibt im Vagen.
Sie führen ein munteres Rede- und Antwortspiel mit festen Regeln. Er
fragt sie nach ihrem ersten Liebestag. Sie erzählt von sich als Kind an
einem Sommertag im weißen Kleid. Wie beim Schaukeln der Blitz sie
„durchquerte“.
Eine
„Königin im Exil“ sei sie seitdem gewesen. Der Kindheit beraubt. Von
der Rache auf die Männer und eine „gewisse Weltordnung“ getrieben. Immer
mehr Liebhaber habe sie verschlissen. Ihre Freiheit gelebt und nicht
gemerkt, wie sie alles kaputt gemacht habe. Das Leben war „Begehren,
Ekel, Ekel vor dem Begehren“. Nichts habe ihr in dieser Epoche mehr
gemangelt als Liebe.
Während
sie das erzählt, erinnert er sich an Aranjuez und die wilden
Johannisbeeren. Kleiner sind sie, seit sie nicht mehr in den Gärten
wachsen, sondern verwildert. Aber ihr Rubinrot glüht umso tiefer. Ihr
Geschmack lässt einen nicht mehr ruhen. Von nichts anderem als der
Sehnsucht nach dem Paradies erzählt Peter Handke in diesem
„Sommerdialog“, wie er ihn nennt. Vom Verlust der Unschuld. Von der Gier
nach Liebe. Und von der Poesie, die für Momente wenigstens vermag, eine
Ahnung von diesem verlorenen Leben zu vermitteln.
Peter
Handke war im Grund immer Romantiker. Im neuen Stück tritt diese Seite
des 1942 geborenen Kärntners deutlich zu Tage. Fast ein wenig kitschig
klingt das alles, wenn man es lapidar nacherzählt. Das ist es nicht.
Dafür ist diese Sprache zu klar. Dafür sind die Bilder zu existenziell.
Handkes Vokabular ist archaisch. Da ist von Salz die Rede, von Erde und
Rost. Von urtümlicher Natur. Weit hat sich der Mensch der Moderne von
den einfachen Dingen entfernt.
Er
spielt mit in diesem großen Gesellschafts-Spiel, verbirgt sein wahres
Ich hinter einer Maske und sehnt sich nach Liebe. Um überhaupt noch eine
Anschauung davon zu erhalten, sieht er Filme, geht ins Theater, liest
Bücher. Wie die Protagonisten in Handkes Stück, die ihr Lieben an dem
messen, das sie in „Die Katze auf dem heißen Blechdach“, in „Geschichten
aus dem Wiener Wald“ oder in „Endstation Sehnsucht“ sehen. Und
natürlich in Schillers „Don Karlos“, den Handke schon im Titel zitiert.
Natürlich
spielen auch sprachkritische Überlegungen wieder eine Rolle. Die Bilder
aus der Vergangenheit kommen erst hoch, indem sie formuliert werden.
Die Sprache als konstituierendes Element. Das Erzählen als Möglichkeit.
Peter Handke ist der letzte große Dichter. (Von Welf Grombacher)
"Das stimmt schon was Herr Bondy hier sagt: "Im Stück [DIE SCHOENEN TAGE VON A.]wird viel geredet und wenig getan. Das soll nicht so bleiben: "Würde man das Stück einfach vom Blatt inszenieren, würde es einstürzen. Es ist dafür geschrieben, dass der theatrale Blick dazukommt. Mich interessiert das Stück, weil es mich zwingt, eine Form zu finden. Es ist ein Irrgarten, ein wilder Dschungel der Seele, der auch rau und ruppig bleiben soll. Es hat auch Abgründe. Ich möchte nicht, dass es friedlich zugeht." http://www.kleinezeitung.at/nachrichten/kultur/3013399/wien-gehe-ich-wehmut.story
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„Handke feiert die Frauen und vernichtet sie“
10.05.2012 | 18:16 | BARBARA PETSCH (Die Presse)
Jens Harzer, der Hauptdarsteller in "Die schönen Tage von Aranjuez", spricht über die Liebe bei Peter Handke, lobt Schrulligkeit und Eigensinn des Dichters und erklärt die Bezüge des Stückes zu "Don Carlos".
Die Presse: „Die schönen Tage in Aranjuez sind nun zu Ende“, sagt der Priester zu Don Carlos. „Die schönen Tage von Aranjuez“ nannte Peter Handke sein Stück, dessen Uraufführung Festwochen-Intendant Luc Bondy im Akademietheater inszeniert. Worum geht es?
Jens Harzer: Handkes Setzung ist simpel. In einem eingebildeten oder realen Garten, das bleibt offen, treffen Mann und Frau einander, sie versuchen, über die Liebe zu sprechen, und das ist keinesfalls einfach.
Gibt es Parallelen zu „Immer noch Sturm“, Handkes letztem Stück, in dem Sie die Hauptrolle, nämlich ihn inmitten seiner Familie, spielten?
„Die schönen Tage von Aranjuez“ sind ein komplett anderes Stück. „Immer noch Sturm“ ist ein Weltentwurf und in gewisser Weise das bessere Stück. Allerdings ist „Aranjuez“ dennoch interessant.
Hat das Drama etwas mit „Don Carlos“ zu tun? Sie spielen gerade den Marquis Posa in Berlin.
Für mich persönlich war „Die schönen Tage von Aranjuez“ lange Zeit ein Gespräch zwischen Königin Elisabeth und Marquis Posa. Es gibt auch viele andere Verweise auf Literatur. Ich kann mir nicht vorstellen, dass Handke den Titel zufällig gewählt hat. Marquis Posa und Königin Elisabeth sind das ideale Paar in „Don Carlos“, die zwei sind einander ideologisch und intellektuell am nächsten. Posa versucht Königin Elisabeth für seine politischen Visionen auf seine Seite zu ziehen. Die beiden haben höchstwahrscheinlich eine gemeinsame Utopie, wobei eine weitere Besonderheit ist, dass sie einander nicht begehren, wiewohl das zwischen ihnen im Raum steht. Diese ganze Konstellation kann man in manchen Punkten an Handkes Stück dranhalten, wenn man frei assoziieren möchte, und sein Drama als Fortschreibung denken, auch wenn er das nicht durchdekliniert.
Ist es für einen Schauspieler anders, Handke zu spielen als andere Autoren?
Was ich als typisch bei Handke sehe: Er verweigert das Drama, bei seinen Stücken geht es nicht um einen auf der Hand liegenden Konflikt. Er hat nicht nur eine ganz eigene Poetologie, es ist auch sehr eigentümlich mit ihm am Theater umzugehen.
Gibt es in diesem Stück auch Humor? „Wie seid ihr in diesen Zwinger hineingezwitschert?“, heißt es einmal über ein religiöses Internat. Handke war selbst in einem solchen,
Diesen Satz haben wir gestrichen. Humor, ich hoffe ja. Aber dieses Stück erzählt sich nicht von selbst, man darf es sich auf keinen Fall gemütlich machen in diesen Dialogen. Es reicht nicht, Mann und Frau über die Liebe reden zu lassen, wobei ja sie spricht und er ist verdammt, zu fragen und zuzuhören, jedenfalls bis zur Mitte des Stückes.
Handke hat der Frau Äußerungen in den Mund gelegt, die ihn vermutlich bei seinen eigenen Beziehungen genervt haben: Die Frau gibt dem Mann die Schuld an allem, was in ihrem Leben schiefgegangen ist. Frauen sind schön, aber sobald man sie erobert hat, beginnen sie zu spinnen. Sie machen die Männer zu Schweinen, heißt es da einmal in Anlehnung an Odysseus bei Kirke.
Das wird in dieser Besetzung nicht funktionieren, dass ein alter Hagestolz sich von einer jungen Frau erzählen lässt, wie ihr erstes Mal war. Mit Dörte Lyssewski und mir ist das eine andere Konstellation. Ich gebe Ihnen recht, dass da vielleicht ein gewisser biografischer Anteil ist: Der Jähzorn, der Widerspruchsgeist gegenüber Frauen. Handke feiert die Frau und vernichtet sie. Trotzdem ist er ein toller Erfinder von Frauenfiguren.
Sind Sie Handke jemals begegnet? Wie war das für Sie? Er hat sich gefreut, dass Sie sein Alter Ego in „Immer noch Sturm“ gespielt haben, er fand sie also offenbar sehr authentisch.
Wir sind uns nur einmal – bei der Generalprobe von „Immer noch Sturm“ in Salzburg – begegnet. Ich mag diesen Autor. Ich bin ein treuer Leser. Mein Lieblingsbuch ist „Die Wiederholung“, diese Wanderung von Kärnten durch Slowenien und wieder zurück nach Kärnten hat am meisten mit „Immer noch Sturm“ zu tun. Man muss in die poetische Weltsicht von Handke eindringen.
Viele finden Handke unzugänglich, geradezu esoterisch. Jene, die ihn mögen, haben das Gefühl, er spricht ganz direkt über ihre innere Welt.
Man darf nicht ganz auf ihn hereinfallen, man muss ihn auch austricksen und überlisten, jedenfalls im Theater. Gemeinhin glaubt man, es strömt alles aus ihm heraus, was er erzählt. In Wahrheit ist das alles höchst konstruiert. Handkes Credo ist, dass sich die Welt nicht in den Hauptstraßen, sondern in den Winkeln abspielt. Wenn man nach dem Plot in seinen Büchern sucht, ist man fehl am Platz. Bei Handke ist nicht die Geschichte erzählenswert, sondern das Erzählen selber ist erzählenswert. Wenn man das nicht mögen kann, wird man bei Handke immer draußen bleiben.
Er macht seine Fans zu Bewohnern des elfenbeinernen Turms, was meinen Sie?
Was mir an Handke gefällt, ist dieses Beharren auf dem eigenen Weltblick, das finde ich geradezu vorbildlich, diesen Don-Quijote-Punkt. Er sagt: Ich sehe die Welt, wie ich sie sehe, und das ist zu verteidigen. Das ist mein Gut, mit dem ich in die Welt ziehe. So sind ja auch viele seiner Figuren. Mit einer gewissen Schrulligkeit beharrt er auf der Subjektivität. Wer macht das schon? Das ist toll!
Wie sind Sie zum Theater gekommen? Sie haben mit vielen wichtigen Regisseuren gearbeitet. Sie sind sehr erfolgreich, wirken aber eher schüchtern. Wie haben Sie das gemacht?
Nichts ist unerträglicher als wenn Schauspieler behaupten, sie hätten immer schon diesen Beruf ergreifen wollen. Ich war in der Schultheatergruppe. Ich habe es auf der Schauspielschule probiert und irgendwie dann geschafft. Ich wurde engagiert – und bin groß geworden am damals besten Ensemble in Deutschland, an den Münchner Kammerspielen in der Zeit von Dieter Dorn. Es war Glück. Wenn es nicht geklappt hätte, hätte ich etwas anderes gemacht.
SCHAUSPIELER UND STÜCK
Jens Harzer, 1972 in Wiesbaden geboren, war bei den Salzburger Festspielen zu sehen: als Tod im „Jedermann“, in „Verbrechen und Strafe“ (Dostojewski) sowie in „Eines langen Tages Reise in die Nacht“ von O'Neill. 2011 wurde er für seinen Marquis Posa in Berlin zum „Schauspieler des Jahres“ gewählt.
Premiere von Handkes „Die schönen Tage von Aranjuez“: Akademietheater, 15.Mai.
Doch zunächst stehen “Die schönen Tage von Aranjuez” in Koproduktion mit dem Burgtheater auf dem Programm. Es ist die erste Handke-Uraufführung des Intendanten der Wiener Festwochen. Und sie soll nicht ganz so ausfallen, wie der Autor es sich vorstellt. Bondy und Handke sind zwar schon lange Freunde, der Schriftsteller hatte jedoch immer eine engere Verbindung zu Claus Peymann. Bondy fühlt sich daher frei zu einer eigenen Interpretation. “Handke hat mir einmal gesagt, dass er an mich gedacht hat, als er das Stück geschrieben hat. Er hat es zuerst auf Französisch geschrieben und dann selbst ins Deutsche übersetzt.” Zu den schönen Tagen in Aranjuez sagt der Regisseur: “Würde man das Stück einfach vom Blatt inszenieren, würde es einstürzen. Es ist dafür geschrieben, dass der theatrale Blick dazukommt. Mich interessiert das Stück, weil es mich zwingt, eine Form zu finden. Es ist ein Irrgarten, ein wilder Dschungel der Seele, der auch rau und ruppig bleiben soll. Es hat auch Abgründe. Ich möchte nicht, dass es auf den Wiener Festwochen friedlich zugeht.” (APA)
Peter
Handke wird je länger je häufiger auf seine esoterischen politischen
Ansichten reduziert. Zu Unrecht, wie sein neustes, sehr feinsinniges
Büchlein zeigt.
1/5Kontroverse Figur der deutschsprachigen Gegenwartsliteratur: Der österreichische Schriftsteller Peter Handke. Bild: Keystone
Peter Handke
Peter
Handke (*1942) wurde 1966 einer breiten Öffentlichkeit bekannt, als er
an einer Tagung der Gruppe 47 die deutsche Schriftsteller-Elite mit
einer Schmährede traktierte. Danach etablierte er sich sowohl als
Romancier wie auch als Schreiber von Theaterstücken. Zu seinen
bekanntesten Texten gehören «Die linkshändige Frau», «Wunschloses
Unglück» oder «Die Angst des Tormanns beim Elfmeter». Handkes neues
Theaterstück «Die schönen Tage in Aranjuez» wird am 15. Mai im Wiener
Akademietheater uraufgeführt.
Peter Handke, Die schönen Tage von Aranjuez, 21.90 Franken, 70 Seiten, ISBN 978-3-518-42311-0.
Die schönen Tage von Aranjuez
2006,
als er eine Grabrede auf Slobodan Milosevic hielt, wurde Peter Handke
von vielen Feuilletonisten definitiv als ideologischer Irrläufer
abgestempelt und ad acta gelegt; die unbestreitbaren literarischen
Verdienste des Kärtners rückten in den Hintergrund.
Vermeldet wurde noch der eine oder andereSkandal.
Dass der vor zwei Jahrzehnten nach Paris emigrierte Handke unverdrossen
und kontinuierlich publizierte – Essays, Erzählungen, Theaterstücke –,
interessierte dagegen kaum noch.
Der Mann und die Frau besprechen sich
In
diesen Tagen erscheint nun ein neues Büchlein von Handke, das
Theaterstück «Die schönen Tage von Aranjuez» (in Anlehnung an eine Zeile
aus Schillers «Don Carlos»: «Die schönen Tage in Aranjuez sind nun zu
Ende»).
Das
als «Sommerdialog» tituliert 70-seitige Minidrama hat bloss zwei
Darsteller, «Der Mann» und «Die Frau». Die beiden stehen «ausserhalb
gleich welcher Aktualität und gleich welchen historischen und sozialen
Rahmens», sind mehr «Ahnung als Gegenwart»; sie sitzen an einem
Spätsommertag an einem Gartentisch, darauf bloss ein Apfel, und sind
umgeben von nur «hörbaren Bäumen» und skizzieren die grossen Themen:
Liebe, Tod, Sex, Glaube.
Frau
und Mann verwickeln sich in ein intimes Frage-Antwort-Spiel, es wird
mit Bedacht entworfen und rekonstruiert («Jetzt erinnere ich mich, jetzt
im Reden»), neugierig nachgehakt und vorsichtig abgewehrt («Solche
Wörter, sie waren hier nicht gedacht»). Immer wieder kehren die eher
schüchterne Frau und der eher fordernde Mann in ihrem Dialog gedanklich
an zwei Erinnerungsorte zurück: Zur Salinen-Hütte, wo die Frau ihren
ersten Sex hatte, und zur Casa del Labrador, einem in Aranjuez gelegenen
Prunkbau, der sich dem Mann als paradiesischer Ort tief eingeprägt hat.
Bisweilen
kommen Störungen von aussen, die das elaborierte Gespräch aufbrechen,
kleine Stimmungswandel herbeiführen – ein Helikoptersurren, eine Sirene
–, doch bleibt die Unterhaltung souverän. Der bildungsbürgerliche Firnis
wird nicht beschädigt, der Duktus ist klug und nonchalant zugleich.
Handke
kreiert in seinem neusten Buch einen Ton, der auf den Leser tatsächlich
sommerlich-leicht wirkt, und für den es zumal in der deutschsprachigen
Literatur nur verblüffend wenig Vergleichbares gibt. Hölderlin wäre zu
nennen, vielleicht auch der frühe Hofmannsthal oder Ingeborg Bachmann.
Literarischer Dr. Jekyll, ideologischer Mr. Hyde
Während sich etwa bei einem Christian Kracht die
Frage stellt, inwiefern eine offenkundige ästhetische Begeisterung fürs
Totalitäre den Privatmann korrumpiert, scheint es bei Handke kaum einen
Zusammenhang zu geben zwischen irrlichternder Propaganda und
feinsinniger Literatur.
Handkes
Changieren zwischen literarischem Dr. Jekyll und ideologischem Mr. Hyde
bleibt auch nach der Lektüre von «Die schönen Tage von Aranjuez» eines
der grossen Rätsel der deutschsprachigen Gegenwartsliteratur. Ja, das
Fragezeichen wächst sogar.(Tagesanzeiger.ch/Newsnet)
NEU
Erschienen: 12.03.2012
Klappenbroschur, 70 Seiten
ISBN: 978-3-518-42311-0
Inhalt
Personen: Eine Frau, namenlos, ein Mann, namenlos: das Paar schlechthin. Sie treffen sich im spanischen Aranjuez, um über die Liebe zu reden, die erste Liebe, darüber, was Mann und Frau fühlen, wenn sie miteinander sind. Sie reden darüber, wie man über die Liebe redet. Und wer über die Liebe redet, der redet unweigerlich von der Natur, von der Geschichte – von dem, was dem Leben Sinn verleiht.»Und wieder ein Sommer. Und wieder ein schöner Sommertag. Und wieder eine Frau und ein Mann an einem Tisch im Freien, unter dem Himmel. Ein Garten. Eine Terrasse. Unsichtbare, nur hörbare Bäume, mehr Ahnung als Gegenwart, in einem sachten Sommerwind, welcher, von Zeit zu Zeit, die Szenerie rhythmisiert. Der Tisch ist ein Gartentisch, ziemlich groß, und Mann und Frau sitzen sich da im Abstand gegenüber. Die beiden sind unauffällig
BERLIN (DPA) Und wieder ein Sommer. Und wieder ein schöner Sommertag. Und wieder eine Frau und ein Mann an einem Tisch im Freien, unter dem Himmel.» So beginnt Peter Handkes neues Buch «Die schönen Tage von Aranjuez» - ein Sommerdialog, heißt es im Untertitel.
Und so zart und federleicht, wie dieses Zwei-Personen-Stück anhebt, so wird es bis zur letzten Zeile bleiben, trotz des schwierigen Themas, das die beiden sich vorgenommen haben. Sie wollen über die Liebe sprechen, das große, elementare, einzige Gefühl, das Mann und Frau wirklich verbinden könnte. Und machen doch mit jedem Satz, mit jedem Wort die Aussichtslosigkeit dieser Illusion deutlich.
Der Mann und die Frau bleiben namenlos. Wir wissen noch nicht einmal, wie gut sie sich kennen und ob sie den Liebestraum je miteinander geträumt haben oder noch träumen wollen. «Das erste Mal, du mit einem Mann, wie ist das gewesen?», platzt der Mann unvermittelt in das Gespräch, das sich dann gleichwohl so sacht entfaltet wie der Sommerwind, der laut Handkes Anweisung von Zeit zu Zeit die Szenerie durchweht.
Während die Frau sehr konkret von ihren Erfahrungen und Gefühlen erzählt («Frau des konstanten Kummers, die ich damals war»), vermag der Mann den gewünschten Berichten gar nicht zuzuhören. Er schweift ab in träumerische Naturbetrachtungen - ein Text voller Anspielungen, Doppeldeutigkeiten und Querverweisen. «Es gibt keine glückliche Liebe», resümiert er am Schluss. «Man hat, was man liebt, schon von Anfang an verloren.»
Den Titel seines nur 70 Seiten schmalen Büchleins hat der 69-jährige Autor dem Schillerschen Drama «Don Karlos» entlehnt, nur dass dort der Eingangssatz vollständig heißt: «Die schönen Tage von Aranjuez sind nun zu Ende». Auch Handkes Paar wird rasch wieder von der realen Welt eingeholt: Knattern eines Helikopters, Sirenen eines Polizeiautos, «Jammergellen» eines Kindes. 2010 hatte der einstige Provokateur unter den großen deutschen Autoren mit seiner slowenisch-kärntnerischen Familiengeschichte «Immer noch Sturm» für Aufsehen gesorgt. Sein neues Stück ist universeller, aber nicht weniger fesselnd. Die Uraufführung ist ihm schon sicher: Handkes langjähriger Freund, der Intendant Luc Bondy, will das Stück am 15. Mai bei den Wiener Festwochen im Akademietheater auf die Bühne bringen.
Peter Handke, Die schönen Tage von Aranjuez, Suhrkamp Verlag Berlin, 12,99 Euro, 70 Seiten, ISBN 978-3-518-42311-0
Meditation als Theater: Peter Handkes neues Stück "Die schönen Tage von Aranjuez"
Wien - Der von Peter Handke über dem Kärntner Zollfeld entfachte Theatersturm hat sich fürs erste gelegt. In seinem neuen Drama Die schönen Tage von Aranjuez, soeben bei Suhrkamp erschienen, liebkosen linde Sommerlüfte ein auf der Terrasse sitzendes Paar. Die beiden scheinen zu einer Aussprache über Liebesdinge entschlossen. Eine gewisse Schamlosigkeit ist im Spiel, und es wird nicht recht fassbar, ob das Pärchen bloß den Tisch oder aber auch das Bett miteinander teilt.
Gleich zu Beginn - der weite Himmel wird von Schwalbenschreien "durchkreuzt" - stellt "der Mann" die offenbar alles entscheidende Frage: "Wer macht den Anfang?" - "Du. So war es gedacht", lautet die bemüht lapidare Antwort aus weiblichem Mund.
Von nun an erzählt "die Frau" von den Lieben ihres Lebens. Umkreist das Mysterium des Vollzugs, tut dies jedoch auf delikate, wenig laszive Weise. Sie weist den Mann allenfalls in die Schranken, wenn dieser allzu wissensdurstig nach Details begehrt. Es ist, wie kaum anders möglich bei Handke, ein umfassendes, mysteriöses Naturgeschehen, in das die beiden Nachfahren von Tausendundeiner Nacht eingebettet werden: Man gerät sich über die Frage in die Haare, ob gerade ein Bussard oder ein Falke über dem Wäldchen gekreist sei, man genießt eine gemeinsame Analysestunde und steht im Bann des Hochsommers, dessen Stille vielleicht sogar den Zenit des Lebens meint.
Handkes Sommerlied auf den schwebenden Eros, ein wie hingetupfter Dialog, beschreibt den paarweisen Abstieg in einen langen Lebensherbst. Mit fortwährender Dauer nehmen die Geräusche der Außenwelt zu; man hört sogar das "Jammergellen eines Kindes" und wird nicht ohne Unbehagen der Tatsache gewahr, dass rund um das traute Paar eine sterile Atmosphäre des Abschiednehmens webt.
Gewürzt wird Handkes Meditation über das postsexuelle Lebensalter mit prächtigster Naturlyrik: Der Mann pariert die erzählerische Offenheit der Frau mit langen Schilderungen aus Spanien, wo gleich hinter dem titelgebenden Königsschloss, am Ufer des Tejo, die Johannisbeeren in den Wald hinauswuchern. Die "Explosion von Säure und gleichzeitig Süße" am Gaumen des Wanderers mag nicht nur bei der Beerenlese als orgiastischer Höhepunkt eines Textes gelten, der die Entzauberung der Welt betrauert und sogar das Liebesgeschehen nur noch als Verlustgeschäft begreift.
Rache wogegen?
Die Frau aber übt Rache. Noch die heftigsten Umarmungen, erklärt sie, seien gegen "eine bestimmte Weltordnung" gerichtet gewesen: gegen den herrschenden Ungeist der "laufenden Ereignisse", deren schmähliche Abfolge den Menschen am Innewerden des Wesentlichen hindert.Die schönen Tage von Aranjuez, dieses versponnene Echo auf ein Friedrich-Schiller-Zitat, ist ein spinnwebfeiner Dialog, den Regisseur Luc Bondy am 15. Mai im Akademietheater im Rahmen der Wiener Festwochen zur Uraufführung bringen wird. Bange machen gilt nicht: Dörte Lyssweski und der famose Jens Harzer spielen das Pärchen im Hochsommer des Lebens, in dessen Glut der Frost des Winters eingekapselt liegt.(Ronald Pohl, DER STANDARD, 21.3.2012)
Peter Handke: " Die schönen Tage von Aranjuez. Ein Sommerdialo", Suhrkamp, 2012
Berlin (dpa) Und wieder ein Sommer. Und wieder ein schöner Sommertag. Und wieder eine Frau und ein Mann an einem Tisch im Freien, unter dem Himmel.» So beginnt Peter Handkes neues Buch «Die schönen Tage von Aranjuez» - ein Sommerdialog, heißt es im Untertitel.
Peter Handke über die Liebe zwischen Mann und Frau gemacht. Foto: Antonio Cotrim
Und so zart und federleicht, wie dieses Zwei-Personen-Stück anhebt, so wird es bis zur letzten Zeile bleiben, trotz des schwierigen Themas, das die beiden sich vorgenommen haben. Sie wollen über die Liebe sprechen, das große, elementare, einzige Gefühl, das Mann und Frau wirklich verbinden könnte. Und machen doch mit jedem Satz, mit jedem Wort die Aussichtslosigkeit dieser Illusion deutlich.
Der Mann und die Frau bleiben namenlos. Wir wissen noch nicht einmal, wie gut sie sich kennen und ob sie den Liebestraum je miteinander geträumt haben oder noch träumen wollen. «Das erste Mal, du mit einem Mann, wie ist das gewesen?», platzt der Mann unvermittelt in das Gespräch, das sich dann gleichwohl so sacht entfaltet wie der Sommerwind, der laut Handkes Anweisung von Zeit zu Zeit die Szenerie durchweht.
Während die Frau sehr konkret von ihren Erfahrungen und Gefühlen erzählt («Frau des konstanten Kummers, die ich damals war»), vermag der Mann den gewünschten Berichten gar nicht zuzuhören. Er schweift ab in träumerische Naturbetrachtungen - ein Text voller Anspielungen, Doppeldeutigkeiten und Querverweisen. «Es gibt keine glückliche Liebe», resümiert er am Schluss. «Man hat, was man liebt, schon von Anfang an verloren.»
Den Titel seines nur 70 Seiten schmalen Büchleins hat der 69-jährige Autor dem Schillerschen Drama «Don Karlos» entlehnt, nur dass dort der Eingangssatz vollständig heißt: «Die schönen Tage von Aranjuez sind nun zu Ende». Auch Handkes Paar wird rasch wieder von der realen Welt eingeholt: Knattern eines Helikopters, Sirenen eines Polizeiautos, «Jammergellen» eines Kindes. 2010 hatte der einstige Provokateur unter den großen deutschen Autoren mit seiner slowenisch-kärntnerischen Familiengeschichte «Immer noch Sturm» für Aufsehen gesorgt. Sein neues Stück ist universeller, aber nicht weniger fesselnd. Die Uraufführung ist ihm schon sicher: Handkes langjähriger Freund, der Intendant Luc Bondy, will das Stück am 15. Mai bei den Wiener Festwochen im Akademietheater auf die Bühne bringen.
Peter Handke, Die schönen Tage von Aranjuez, Suhrkamp Verlag Berlin, 12,99 Euro, 70 Seiten, ISBN 978-3-518-42311-0
„Und wieder ein Sommer. Und wieder ein schöner Sommertag. Und wieder eine Frau und ein Mann an einem Tisch im Freien, unter dem Himmel. Ein Garten. Eine Terrasse. Unsichtbare, nur hörbare Bäume, mehr Ahnung als Gegenwart, in einem sachten Sommerwind, welcher, von Zeit zu Zeit, die Szenerie rhythmisiert. Der Tisch ist ein Gartentisch, ziemlich groß, und Mann und Frau sitzen sich da im Abstand gegenüber ... Zeitlos außerhalb gleichwelcher Aktualität und gleichwelchen historischen und sozialen Rahmens.“ Peter Handke, aus der ersten Regieanweisung im Stück
Die schönen Tage von Aranjuez; Sind sie wirklich vorbei? Sind es zwei Kinder? Oder ein altersloses Paar? Kommen sie aus dem Stück Don Karlos? Sie müssen, sie können nicht anders, als über das erste Moment der Liebe zu sprechen? Stehen sie unter einem Zauber? Welcher Zauber? In ihnen tobt es. Ihre Spielregeln sind gefährdet. Ist es die Stunde von Pan? Wenn die Sonne noch keinen Schatten wirft? Anziehung, Abstoßung und der Zauber eines Orts, den wir nur als Ahnung erleben. Wie lange kann dieser Dialog ein Gespräch bleiben, ohne die Regeln zu durchbrechen. Es passiert, während wir zuschauen. Es ist ein Dialog über die Zeit.
Am Montag, 12. März 2012, ist der neue Theatertext von Peter Handke im Suhrkamp- Verlag erschienen, der bei den kommenden Wiener Festwochen von Luc Bondy am Burgtheater uraufgeführt werden soll. Er heißt "Die schönen Tage von Aranjuez" frei nach den berühmten Eingangssätzen von Schillers "Don Carlos".
"Einen Sommerdialog" nennt Peter Handke sein neues Stück im Untertitel. Ein Mann und eine Frau an einem Tisch im Freien, "unsichtbare, nur hörbare Bäume" in einem sachten Sommerwind. Ein Apfel rollt manchmal zwischen ihnen hin und her und sie sprechen über die Liebe, über das Mann-Sein und das Frau-Sein.
"Gestalten außerhalb gleichwelcher Aktualität und gleichwelchen historischen und sozialen Rahmens", heißt es lakonisch in der ersten Szenenanweisung. Und damit unterscheidet sich "Die schönen Tage von Aranjuez" fundamental von Peter Handkes letztem Stück "Immer noch Sturm". Dieses bei den vergangenen Salzburger Festspielen uraufgeführte und dann ans Wiener Burgtheater übernommene Drama befasste sich ja mit der kärntnerisch-slowenischen Geschichte, und erhielt im Herbst den Nestroy-Preis, bei dem Peter Handke sagte, es sei wichtig, dass ein Stück "ausgezeichnet" wird.
Peter Turrini und Peter Handke bei der Nestroy-Gala, 14. November 2011
Schillier zitiert
Und ein Stück ist auch das neue Zweipersonendrama, das noch dazu ein klassisches Theaterstück par excellence zitiert, nämlich Schillers dramatisches Gedicht "Don Carlos", und zwar die berühmten Eingangsworte, die der Mönch Domingo zum Infant von Spanien sagt: "Die schönen Tage von Aranjuez sind nun zu Ende".
Ein Hauch von Weisheit und Vergänglichkeit, von Melancholie und Rätselhaftigkeit liegt über der Szene, aber auch konkrete Erinnerungen an die erste Liebe, die erste körperliche Vereinigung. Anklange an griechische Tragödien, etwa an die Gestalt der Semele finden sich ebenso wie Verweise auf die Bibel, auf Adam und Eva, sowie auf die Literaturgeschichte von Tennessee Williams bis Horvath. Die werden dem Uraufführungsregisseur und langjährigen Freund Handkes, Festwochenchef Luc Bondy, wohl auch gefallen haben, denn Handke sagte ihm, das Stück hätte ein bisschen auch mit ihm, Bondy, zu tun.
Allegorisches Stück
Aranjuez, die spanische Königsresidenz rund 50 Kilometer von Madrid entfernt, wird im Stück angesprochen. Das Haus der Landarbeiter sucht der Mann dort, das selbst ein zweites Schloss ist, wie der Mann enttäuscht bemerkt, um dann im Gestrüpp außerhalb des Parks verwilderte Früchte und Gemüse zu finden, die einst in den Küchengärten der Könige wuchsen. Wenn er davon erzählt, springt der Mann vom Sessel und bewegt sich in Hexenkreisen und die Frau sagt zu ihm: "He eine Aktion! War's denn nicht gedacht: Keine Handlung - nichts als Dialog?" Ein allegorisches, ein poetisches Stück, diese "Schönen Tage von Aranjuez".
Uraufführung ist am 15. Mai im Wiener Akademietheater, Dörte Lyssewski und Jens Harzer werden spielen.
Das neue Stück von Peter Handke ist ein "Sommerdialog" zwischen einem Mann und einer Frau. Die Uraufführung durch Luc Bondy findet bei den Wiener Festwochen statt.
"Die schönen Tage von Aranjuez", das neue Stück von Peter Handke, feiert am 15. Mai Premiere.
Es ist Sommer, wie vielleicht noch nie einer. Vielleicht der letzte Sommer überhaupt." Es ist zwar noch gar nicht richtig Frühling, und noch muss man zwei Monate warten, bis Luc Bondy das neue Stück von Peter Handke, aus dem diese Sätze stammen, im Akademietheater zur Uraufführung bringt. Doch was Jens Harzer und Dörte Lyssewski dann als "Der Mann" und "Die Frau" einander sagen werden, lässt sich ab sofort vorauslesen: Der Text zu "Die schönen Tage von Aranjuez - Ein Sommerdialog" ist nun im Suhrkamp Verlag erschienen. Eine Frau und ein Mann sitzen an einem Sommertag an einem Gartentisch, "unauffällig sommerlich gekleidet", "zeitlose" Gestalten "außerhalb gleichwelcher Aktualität und gleichwelchen historischen und sozialen Rahmens", "mehr Ahnung als Gegenwart". Es soll offenbar ein Dialog über die Liebe werden, "gedacht" von einem anonymen Arrangeur, auf den sich die Beiden noch öfter berufen werden und der sie möglicherweise selbst sind. "Das erste Mal, du mit einem Mann, wie ist das gewesen?", fällt der Mann gleich anfangs mit der Tür ins Haus. Doch der Austausch von Erinnerungen, die prototypisch das Verhältnis der Geschlechter ebenso verhandeln sollen wie die Geschichte des Menschengeschlechts, verliert sich mehr im Traumhaften als im Konkreten. Als der Mann später nachbohrt, sich nach den "Fick- und Vögeljahren" seines Gegenübers erkundigt, wird er sanft zurecht gewiesen: "Solche Wörter, sie waren hier nicht gedacht."
Zwei Orte konkretisieren sich in ihren Erinnerungen: Eine lehmige, schmutzige Hütte in einer verlassenen Saline, in dem sich zwischen der Frau und ihrem ersten Liebhaber zum ersten Mal "Gottes Willen erfüllt" hat, und ein vom Mann in Aranjuez, der ehemaligen Sommerresidenz der spanischen Könige südlich von Madrid, aufgesuchtes "Haus des Landarbeiters", das sich als veritables Schloss entpuppte. "Die schönen Tage in Aranjuez sind nun zu Ende", heißt es zwar zu Beginn von Schillers "Don Carlos", doch in der Umgebung fand der umherstreifende Mann überall Früchte und Gemüse, die offenbar aus den einstigen vielgerühmten "königlichen Küchengärten" der Residenz stammten. Schon die Erinnerung an eine einzige wilde Johannisbeere ("eine Explosion von Säure und gleichzeitig Süße in meinem Gaumen, die im selben Moment meinen ganzen Körper durchschoß") lässt den Mann aufspringen. "He, eine Aktion!", tadelt die Frau sanft. "War`s denn nicht gedacht: Keine Handlung - nichts als Dialog!?" "Immer noch Sturm", hieß das bisher letzte, vielgerühmte Handke-Stück. Für "Die schönen Tage von Aranjuez" wünscht sich der Autor einen "sachten Sommerwind, welcher, von Zeit zu Zeit, die Szenerie rhythmisiert". Wie das Regisseur Luc Bondy bewerkstelligen wird, lässt sich ab 15. Mai als Festwochen-Koproduktion im Wiener Akademietheater überprüfen
EIN GEDANKE ZU “DIE SCHÖNEN TAGE VON ARANJUEZ VON PETER HANDKE”